Pas spécialement la gueule de bois mais le réveil se fait assez tardivement. Des voisins d'à côté ont été dérangés par les groupes électrogènes, perso j'avoue ne rien avoir entendu : quand je dors, je dors, surtout avec une dizaine de litres de bière pour aider ! J'avais envie de tenter les douches de la piscine municipale, mais je suis un peu trop court pour ça donc je vais aux douches "eiskalt" du camping. Pas contre, je ne tiens pas spécialement à attraper une pneumonie vu la température ambiante assez basse, donc pas de douche glaciale intégrale cette fois-ci... En plus, une petite contrariété : Fanny, une copine pour qui j'avais eu une accré, m'appelle pour me dire que c'est une place payante avec accès VIP, ce qui n'était pas prévu au programme ni dans son budget. Mais on ne peut pas y faire grand-chose donc je retourne prendre le petit déj' avec les autres. On loupe donc TRAITOR, le groupe de thrash de Balingen qui remplaçait au pied levé WARRANT, forfait de dernière minute, et ACCUSER, groupe de thrash allemand certes culte mais quand même de seconde catégorie. A la place, c'est pains au nutella arrosés à la Licorne et à l'amer alsacien ! Puis direction le bus pour arriver à l'heure pour le troisième groupe, et le premier en fait à nous intéresser ce jour. Mais en fait, cette journée du vendredi va s'avérer être très tranquille. Le running order du festival est en effet assez déséquilibré, avec la plupart des groupes à voir placés le samedi. Donc le vendredi, c'est beaucoup de découverte, quelques groupes vraiment intéressants de temps à autre, et sinon beaucoup de temps à discuter avec des potes ou à rencontrer des gens. Ca faisait longtemps que je n'avais pas fait une journée aussi tranquille en festival, d'ailleurs, mais ce côté paisible fait aussi partie de l'esprit BYH.
En tout cas le premier groupe à voir de la journée faisait partie de mes motivations pour revenir ! Il s'agit de WARLORD, groupe cultissime de metal épique américain, qui arrivent alors que le ciel se dégage et que le soleil va se mettre à bien cogner. Je les avais vus au Wacken 2002 (ça remonte), c'était Joacim Cans qui chantait et si c'était sympa, ça n'a pas été transcendantal. On s'était dit à l'époque qu'en fait, ce n'était pas un groupe de scène (et en fait, c'était le deuxième concert de l'histoire du groupe). Pourtant, ces mecs ne sont pas des manches. Et les manches, ils les maîtrisent rudement bien, entre William Tsamis qui a un jeu de guitare immédiatement reconnaissable et un Marc Zonder qui n'est autre que le batteur et la tête pensante de Fates Warning. Et douze ans après, je maîtrise également bien mieux la discographie du groupe. Celle-ci est certes peu prolifique mais leurs albums n'en restent pas moins difficiles à trouver. Ce qui est bien dommage vu la qualité des compos de ce groupe.
C'est en tout cas une jolie playlist que les Américains nous offrent là. Ça commence fort avec "Lucifer's Hammer", la chanson dont le refrain "The hammer will fall on you", à être à l'origine du nom d'un célèbre groupe de heavy metal suédois. Et on enchaîne avec "Child office the damned", l'un de leurs morceaux les plus speed dont la reprise par le même groupe suédois à contribué à créer un mini buzz autour de Warlord à la fin des années 90, conduisant finalement à leur reformation. En tout cas leur chanteur assure vocalement. Il n'est pas ultra-charismatique mais il a une bonne voix et on sent qu'il prend du plaisir à être là aux côtés de Zonder et Tsamis, qui doivent avoir le double de son âge. Par contre les autres membres du groupe, ce sont certes d'excellents musiciens (avec notamment le bassiste de Shadow Gallery à la quatre cordes) mais alors ce ne sont vraiment pas des prix de beauté, et ils devraient avoir la palme d'or des pires coiffures parle les différents artistes présents au festival ! Par respect je n'en dirai pas plus mais ce ne sont pas vraiment des mecs qui ont le charisme pour lever les foules. Heureusement, sur le plan musical, ils assurent. L'interprétation est parfois un peu molle mais pas au point de gâcher les morceaux. Quand ils jouent "Aliens" ou la magnifique "Deliver us from evil", j'en ai des frissons dans l'échine. Warlord n'est pas encore parfait scéniquement, mais c'est quand même un très bon moment pour bien lancer la journée en plein cagnard !
Playlist de WARLORD :
Lucifer's Hammer
Child of the Damned
Winter Tears
Aliens
Black Mass
Kill Zone
Winds of Thor
Deliver Us From Evil
70,000 Sorrows
On enchaîne sur un autre groupe américain avec les glamouzes de VAIN, que je verrai de loin, la faute à des Alsaciens sympas aux chapeaux roses qui paient facilement des coups à boire ! Je ne connais pas bien le groupe, de toute manière. Leur album "No respect" (1989) leur a valu une petite renommée. Sur scène, vu de loin et par curiosité, c'est tout à fait plaisant. Après, il n'y a pas non plus de hit marquant qui fait taper du pied et qui incite à quitter le bar pour se rapprocher de la scène. Au final, un bon petit groupe de hard US bien sympathique à défaut d'être marquant.
On continue dans le glam, cette fois un poil (normal pour du hair metal !) plus heavy puisque passé à la moulinette germanique, et aussi un peu plus contemporain. Ces jeunes Allemands de KISSIN DYNAMITE ont le vent en poupe et en plus, ils sont de la région donc jouent vraiment devant leur public. Je les avais vus au Hellfest l'année dernière et j'avais trouvé ça bien cool. J'étais donc bien content à l'idée de les revoir ici. Mais les Alsaciens aux chapeaux roses sont vraiment sympas et de toute façon j'aurai l'occasion de les revoir à Toulouse quelques mois plus tard ! Donc je regarde le concert dans les mêmes conditions que Vain, c'est à dire d'assez loin, une bière à la main, tapant la discute avec des mecs bien cools. Même si je n'étais pas à fond dans le concert, c'était quand même sympa. Ils se bougent bien, sont communicatifs et ont de bons hymnes à leur catalogue. Les "I will be king", "Operation Supernova", "Love me, hate me" ou "Money, sex and power" sont assez imparables. Par contre, comme au Hellfest l'année dernière, ils ne jouent quasiment que des titres de leur dernier album, plus le nouveau morceau "DNA", bien accrocheur. Pourtant, leurs deux précédents (eh oui malgré leurs 21 ans de moyenne d'âge Kissin Dynamite compte quand même trois albums, bientôt quatre, à son actif) comptent aussi quelques hits. De toute façon, vu les conditions dans lesquelles je les ai regardés, ça n'aurait pas changé grand chose pour ce qui me concerne quant à l'appréciation du concert ! Quoi qu'il en soit, le groupe sera à revoir à l'automne en salle.
Playlist de KISSIN DYNAMITE :
Sleaze Deluxe
Sex Is War
She's A Killer
Love Me, Hate Me
Welcome To The Jungle
I Will Be King
Operation Supernova
D.N.A.
Money, Sex & Power
Playlist de RIOT :
Narita
Fight or Fall
Johnny's Back
Wings Are for Angels
Angel Eyes
Flight of the Warrior
Bloodstreets
Metal Warrior
Swords and Tequila
Warrior
Thundersteel
Après cette belle claque, qui est pour moi le meilleur concert de la journée, c'est au tour d'EXODUS d'investir la scène, pour un concert marquant dans l'histoire du groupe puisque c'est le retour de Steve Zetro Souza au chant. C'est cool pour les fans d'Exodus... sauf que je n'en suis pas un à la base. A part l'historique "Bonded by blood", je n'ai jamais accroché à ce qu'ils faisaient. Donc je regarde ça tranquillement, une assiette de pâtes à la main, allant chercher de temps à autres du vin pour le Fab à l'espace VIP. Je ne peux pas dire que j'aimais vraiment Rob Dukes, son attitude de coreux jurant un peu avec le thrash old school d'Exodus, mais il dégageait quand même quelque chose. Zetro a incontestablement une meilleure voix, mais comme frontman, je trouve que le groupe y perd. Entre un mec certes pas trop thrash à la base mais qui bouge bien et qui fait faire des circle pits géants, et un mec en fin de quarantaine bedonnant et assez statique, je trouve le premier bien plus efficace pour tenir une scène. Sinon, c'est carré et ça joue bien... Après, je pense que les vrais fans d'Exodus auront un avis radicalement différent du mien !
Playlist d'EXODUS :
Bonded by Blood
War Is My Shepherd
Piranha
And Then There Were None
Blacklist
A Lesson in Violence
Brain Dead
The Toxic Waltz
Strike of the Beast
Et on continue dans les concerts en mode touriste avec MSG, euh... MICHAEL SCHENCKER'S TEMPLE OF ROCK ! J'ai vu deux fois le père Schencker sur scène, et à chaque fois j'ai trouvé ça très bon. Et le "Live at Budokan" fait partie des grands albums live de hard rock que tout metalleux se doit de possséder. J'étais donc bien content de le revoir. Mais je sais pas pourquoi, ce concert ne m'a vraiment pas marqué. Pourtant, il entame le set sur un "Doctor doctor" bien fédérateur. Mais en fait, il manquait quelque chose. Pourtant le Schenk est en forme, d'autant plus qu'il est maintenant complètement sobre. Mais je crois que c'est aussi le choix des chansons. Doogie White au micro est un grand chanteur, mais son registre n'a rien à voir avec celui de Klaus Meine. Alors pourquoi reprendre trois morceaux de Scorpions ? A fortiori des titres comme "Rock you like a hurricane", composés bien après que Michael Schencker ait quitté le groupe de son frère et dont la présence n'était donc nullement justifiée... Et puis même parmi les autres musiciens, ça jouait correctement mais ça donnait plutôt l'impression de mecs venus juste pour faire le boulot.
Bref, le concert est vite passé mais il ne restera pas imprimé dans ma mémoire pour l'éternité.
Playlist de MICHAEL SCHENCKER'S TEMPLE OF ROCK :
Doctor Doctor
Where the Wild Wind Blows
Lovedrive
Another Piece of Meat
Assault Attack
Armed & Ready
Instrumental
Before the Devil Knows You're Dead
Lost Horizons
Rock You Like a Hurricane
Rock Bottom
Le programme continue sur une autre légende du hard rock avec SEBASTIAN BACH. Est-ce que ça vaut vraiment le coup d'en parler, en fait ? Disons-le clairement : c'était nul ! Pathétique, même... Baz qui a joué l'arlésienne avec les organisateurs du festival (un coup annoncé, un coup il dément, un coup il revient...), tout ça pour ça ? L'ex-beau gosse de Skid Row à la voix féline est désormais un vieux beau qui chante comme un gremlins. C'est méchant de dire ça, mais il n'a plus de voix et se raccroche pourtant à tout prix à son glorieux passé. Mais il ne lui rend pas vraiment hommage. A force de trop forcer sa voix, il en perd tout feeling et les morceaux sont massacrés. C'est bien de baser sa playlist aux trois quarts sur des classiques de Skid Row, mais il faut encore être capable de les jouer. Voire un mauvais tribute band qui a pour légitimité d'avoir le chanteur originel du groupe repris, je trouve ça d'un intérêt très limité. Ca dessert finalement à la fois Skid Row et Sebastian Bach, et surtout l'image de ce dernier puisque ça lui donne une belle étiquette de loser. Il n'y a que "18 and life" que j'ai trouvée à peu près correcte, le reste déchirait trop les oreilles. J'ai bien aimé quand même les deux extraits de sa carrière solo (son dernier album en date, "Give'em Hell", est d'ailleurs plutôt sympa) : les chansons sont certes inférieures à celles de Skid Row à la base, mais au moins elles ne sont pas massacrées.
Playlist de SEBASTIAN BACH :
Slave to the grind
Temptation
The threat
Big guns
Piece of me
18 and life
American metalhead
Taking back
Monkey Business
I remember you
All my friends are dead
Youth gone wild
Pendant ce temps, les concerts commencent dans la salle avec EVOCATION, que l'on n'ira pas voir. ça va être l'heure de la tête d'affiche du vendredi, celle qui fait rêver pendant toute l'année et ramène toutes les foules à Balingen... ou pas !
Car oui, la tête d'affiche du jour c'est le grand, l'immense, l'illustrissime... AXEL RUDI PELL !!! Eh oui, le Malmsteen allemand blond platine est tête d'affiche d'un festival ! Après, moi, je n'ai rien contre lui. Je l'avais vu un peu par hasard au Wacken 2012 et j'avais trouvé ça plaisant. Je n'avais pas vu l'intégralité du show parce qu'il avait Terrana à la batterie, dont je boycotte les solos par principe. Mais ce que j'avais vu m'avait bien plu, notamment un excellent Johnny Gioeli au chant. Et puis j'ai écouté le dernier album en date qui, ma foi, se laisse bien écouter. Mais de là à en faire une tête d'affiche... Même à Wacken, ils n'auraient pas osé ! Par contre comme à Wacken, les organisateurs du Bang Your Head savent mettre les moyens : Axel roule des pelles va faire un show exceptionnel de par sa longueur, avec pas moins de 3h20 ! Le tout avec de nombreux guests tels que Jeff Scott Soto, Graham Bonnet, John Lawton, Ron Atkins (qui a remplacé au pied levé rien moins que Joe Lynn Turner, que j'aurais quand même bien aimé voir), Doggie White, Vinnie Appice... et Steeler ! Oui, le Steeler allemand, premier groupe d'Axel dans les 80's, rien à voir avec l'homonyme américain de la même période avec Ron Keele et Yngwie Malmsteen. Ils avaient d'ailleurs annoncé une reformation exclusive du groupe (on ne sait jamais, ça peut faire rêver des gens, au moins en Allemagne ! ). Du reste, ils ont commencé par du Steeler. Rien de marquant, à part que le chanteur n'était pas au top (surtout quand on voit ceux qui sont venus en guest après), mais sympa. Puis Jeff Scott Soto est venu chanter un vieux titre d'Axel Rudi Pell de l'époque où il en était le vocaliste, et les morceaux de la carrière solo du blondinet ont commencé à s'enchaîner (entrecoupés cependant par une présentation un peu trop systématique en mode Jean-Pierre Foucault de chacun des guests par un pote à Axel RP, qui ne ressemble d'ailleurs à rien ! ). Vu qu'une grosse heure s'était écoulée et qu'il en restait plus de deux à jouer, c'est le moment de faire une pause...
La pause aura lieu à la salle pour aller voir les Suédois de GRAVE. Un peu de metal extrême dans les esgourdes de temps en temps, ça fait du bien ! Les Scandinaves ne sont plus vraiment à présenter, ils font partie des références en matière de death suédois old school et du son typique du studio Sunlight dans les années 90. Sur album, je trouve ça trop monolithique, trop systématiquement mid tempo pour être intéressant. Mais sur scène, ça passe comme une lettre à la poste. Les Nordiques sont ultra-carrés et savent tenir une scène. Ce n'est pas original, c'est tout ce qu'il y a de plus classique, c'est moins bon qu'un Entombed ou Unleashed dans le genre, mais ils possèdent quand même un bon sens de l'efficacité.
Après trois quarts d'heure de pause death, je retourne dehors voir la suite et la fin d'AXEL RUDI PELL. Et là, Jean-Pierre Foucault présente Vinnie Appice, qui a quand même traversé l'Atlantique pour faire un duel de batterie avec Bobby Rondinelli ! Alors oui, c'est clair, ce sont des noms ronflants. Mais quel est l'intérêt ? Je déteste les solos de batterie à la base, alors que dire d'une battle ? Même si ce sont des ex-Rainbow avec un CV long comme la bite de Rocco Sifreddi, ça reste quand même inintéressant au possible. Je fuis donc à l'espace VIP pour aller chercher un cocktail, parce qu'il faut bien ça pour tenir ! Une fois servi, je regarderai ça de la tour (qui est en fait le seul véritable intérêt de l'espace VIP du Bang Your Head, permettant de regarder les groupes en hauteur), avant de descendre me resservir et de rejoindre Alex. Par contre, là, ça va devenir bon ! Déjà ça commence avec une reprise de "Black night" de Deep Purple qui réveille. Mais surtout, John Lawton, ex-chanteur d'Uriah Heep, déboule pour une reprise de "Sympathy" du tonnerre de Dieu. Malgré ses airs d'Anglais sexagénaire moche, ce mec dégage un charisme énorme, et surtout une voix qui donne des frissons. Sa seule présence sur cette chanson a presque sauvé le concert ! Il a chanté aussi sur "Tush" de ZZ Top, s'excusant presque de la jouer mais c'est parce que c'est son groupe préféré. Et ensuite, changement de chanteur (avec les présentations à la con d'usage) avec l'arrivée au micro de Doogie White pour une reprise fabulissimement magnifique de "Mistreated". Puis c'est un autre chanteur que j'adore, Graham Bonnet, qui viendra dans son légendaire costard chanter une reprise de "Since you've been gone" de Russ Ballard. Et ce sera la foire à la saucisse pour un final sur "Long live rock'n'roll" et "Smoke on the water" où tous les guests reviendront sur scène.
Bref, il y a eu de bons moments sur la fin. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi c'était une tête d'affiche. Et surtout, la prestation globale ne l'a absolument pas justifié. Et un dernier détail qui tue : au cours de ces 3h20 de concert anniversaire, pas un seul sourire n'a été esquissé sur les lèvres d'Axel Rudi Pell. Si même le principal intéressé s'est fait chier, que dire du public ?!
Voilà pour les concerts sur la Main Stage. Mais il en restait encore à voir dans la salle ! Place donc à Piledriver, ou plutôt THE EXALTED PILEDRIVER, pour la grosse farce de la journée. Je ne connaissais le groupe canadien que de nom, et bien sûr aussi de visuel. Musicalement, j'en connaissais une reprise par Marduk de "Sodomize the dead" (tout un programme...) mais je n'avais jamais écouté les morceaux originaux. Que dire à part que c'est mauvais ? Musicalement, c'est du speed / thrash old school linéaire, où aucun morceau ne se démarque vraiment d'un autre. La seule chose qui soit marquante chez Piledriver, en fait, c'est son horrible chanteur. Horrible pas tant par sa voix que par son look et son physique. Seul le bassiste de Carpathian Forrest pourrait rivaliser en terme de laideur et de trash (sans h). Il doit mesurer 1m80 pour 200 kilos facile, avec du gras qui déborde de partout, et surtout avec un look de catcheur SM au top du top. Pilediver, c'est l'art de compenser une musique sans intérêt par la surenchère dans le trash et le mauvais goût. Je ne comprends pas comment un groupe comme ça a pu avoir le statut de groupe culte. Ou alors le simple fait d'avoir existé dans les années 80 suffit à rendre culte ? C'est drôle au début, mais comme c'est très linéaire, je finis par avoir un coup de barre et m'endormir.
Voilà donc pour mon dernier concert de la journée ! J'ai loupé Pungent Stench, il paraît que c'était pas mal... A mon réveil, je ne vois pas mes compagnons donc je vais rapidement prendre le bus et j'attends tout le monde à la Ballroom, où je retrouve d'ailleurs Gauxe et sa copine allemande. Bilan de ce vendredi : très bonne journée sur le plan humain et pour la météo, assez contrastée pour les concerts. Mais vu le running order quelque peu bancal, on s'y attendait. Le meilleur est à venir pour le lendemain !
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