organisée à l'occasion de la sortie du nouvel EP des Datcha Mandala, le talentueux Power Trio Girondin de Heavy Blues Psychédélique.
Composé de Jérémy Saigne à la guitare, Jean Baptiste Mallet à la batterie, Nicolas Sauvey à la basse et, au chant, le combo est, aussi, partie prenante dans un autre projet musical. Il s'agit de Salamander Jive, une formation ouverte à des sonorités Pop de la fin des 60's, mêlées à des ambiances plutôt Stoner.
Du coup, choix idéal pour assurer la première partie de cet évènement. En plus du trio déjà cité, trois autres membres complètent la formation. Alexandre Poirrier à la basse, Vincent Magat aux claviers, John Harding à la guitare et au chant. D'ordinaire à la guitare, Jérémy s'assoit à la batterie, Nicolas est à la guitare et à la mandoline, Jean Baptiste, d'habitude, derrière ses futs, se retrouve devant, pour assurer les chœurs et tambouriner. Au programme, des compositions originales très enlevées, dotées d'arrangements soignés, sublimées par des voix bien harmonieuses. Ce fut un set joyeux, bien en place, très applaudi, avec, en prime, la prestation du saxophoniste, Alexis Spagnoli, apparu sur un titre, pour un chorus bien chaud, digne de Bobby Keyes.
Du coup, choix idéal pour assurer la première partie de cet évènement. En plus du trio déjà cité, trois autres membres complètent la formation. Alexandre Poirrier à la basse, Vincent Magat aux claviers, John Harding à la guitare et au chant. D'ordinaire à la guitare, Jérémy s'assoit à la batterie, Nicolas est à la guitare et à la mandoline, Jean Baptiste, d'habitude, derrière ses futs, se retrouve devant, pour assurer les chœurs et tambouriner. Au programme, des compositions originales très enlevées, dotées d'arrangements soignés, sublimées par des voix bien harmonieuses. Ce fut un set joyeux, bien en place, très applaudi, avec, en prime, la prestation du saxophoniste, Alexis Spagnoli, apparu sur un titre, pour un chorus bien chaud, digne de Bobby Keyes.
Vingt minutes d'entracte. 22h00, extinction des feux, les Datcha Mandala passent de l'ombre à la lumière, sur les accords puissants de Da Blues, un titre du nouvel EP, syncopé en diable, façon Led Zep quand ils revisitaient, jadis, les grands classiques du genre. Nicolas bouge, gémit des mélopées à couper au couteau, Jean Baptiste ponctue des frappes bien sèches, et, Jérémy distille un chorus Hendrixien à la wah-wah. Chinoi est à la console, le son est sublime et bien équilibré. L'auditoire salue, comme il se doit, l'éxécution parfaite de cette première salve. Même approche bluesy 70's, sur Madison Coffee avec son refrain fédérateur, qui fait headbanguer les premiers rangs, ou, encore, sur Zoso, où Nicolas souffle une intro très vintage à l'harmonica. Jean Baptiste assène un break fracassant, et, Jérémy cisèle un riff au frisson ravageur, qui fait mouche auprès des spectateurs. On a droit aussi à un medley, où s'enchainent, avec brio, le Move Over de Janis Joplin, et, le Helter Skelter des Beatles. Conquise, la salle éxulte. Arrive le moment des invités surprise. Le violoncelliste Quentin Gendrot vient apporter une couleur classique à Tits, ou, sur le très électrique Eht Bup du nouvel EP, en compagnie de Thérèse Labrousse au violon. Marc Mézergue apparait au piano dans Misery, et, trois danseuses ( Julie, Sarah, et Vanessa) viendront ensorceler le morceau Human Free, dans une chorégraphie très Orientale, pour la plus grande joie de tous. Le show se poursuit avec le très progressif Loot, et, l'énergique Pavot, chaud bouillant sur scène, qui, véritablement, dynamite la salle. Les fans sont en transe pour vibrer sur les standards que sont Black Dog de Led Zep, ou, War Pigs de Black Sabs, interprétés de façon magistrale, à en faire rougir les créateurs. Sur le final, Marc et Alexis remonteront sur scène pour un superbe happy end, en jouant Tacos y Buritos, puis, High Py qui font danser et chanter l'assistance. Sous les applaudissements, le groupe termine en apothéose, en entamant le TV Eye des Stooges qui ponctue ce show marathon plus qu'époustouflant. Salut au public, standing ovation. Contrat largement rempli pour les Datcha Mandala, qui, avec leur 21 ans tout mouillés, confortent, d'hors et déjà, leur statut de valeur montante de la scène Française. Cette soirée magique du Vendredi 7 Mars 2014, fera date dans l'histoire des Datcha Mandala, car, comparable à l'incroyable reformation des Led Zeppelin en 2009, pour un unique concert d'anthologie. Oui, cette Release Party était bien le Célébration Day des Datcha Mandala! Un moment rare et fusionnel de sublime alchimie émotionnelle, qui restera longtemps dans les mémoires. Du grand art! Respect, bravo, et, merci!
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