Un peu moins de 300 personnes en ce Lundi 15 Octobre 2012, pour applaudir Gotthard, le combo de Hard Rock Suisse,
actuellement en tournée en France, sous la houlette de Base Productions.Unisonic, initialement prévu pour assurer la première partie, s'est, malheureusement, désisté, et, c'est la formation Bordelaise de Blues Rock, Général Store, qui ouvre le bal de la soirée.
| Une entrée en scène très sobre et Wille Lester amorce le riff bouillonnant de Célébrate, titre typé d'un groove Séventies, tiré de leur nouvel album Somewhere In The Middle. La rythmique se met en place. La frappe sèche de Pascal Boy, soutenue par la basse ronde et swingante de Phil Sun, se retrouvent nappée par l'orgue Hammond de Bob Francks où Will Lester vient greffer sa voix éraillée et rauque. Le public est conquis, et, applaudira, aussi, des titres tels que Children In The Box sur lequel Bob Francks nous gratifie d'un chorus de clavier, digne de Jon Lord, ou, encore California où Will Lester démontrera tout son feeling en ciselant, avec virtuosité, un bon chorus bien chaud, ainsi que Somewhere In The Middle, sorte de fusion Blues/ Latino à la Carlos Santana. A l'entracte, dans la salle, au bar, ou, au fumoir, des spectateurs regrettent, certes, l'absence d' Unisonic, mais, se montrent, globalement, satisfaits de la prestation des Bordelais. |
| 22h07, extinction des feux. Nicolo Fragile, le 6ème membre du groupe, présent uniquement pour les tournées, pianote quelques notes de clavier, aux sonorités orgue Hammond, à la façon de John Lord. Léo Léoni, entre en scène et déclanche un riff ravageur qui fait entrer, à leur tour, le reste de la troupe pour engranger Dream On. Nick Maeder, bandana noir dans les cheveux, pose sa voix haute et éraillée sur l'ensemble rythmique, bien mené par le tempo de Hena Habegger, la basse de Marc Lynn et la guitare de Freddy Scherer. Acclamations. Enchaînement avec Gone Too Far où Léo et Freddy nous gratifient d'un chorus à deux guitares. Ensuite, vient Starlight où Nick, le chanteur se saisit d'une guitare Gretsch White Falcon pour renforcer la rythmique. Puis, arrive Top Of The World où les fans sautent et exultent bras en l'air. Nick parle Français et tente de faire descendre dans la salle les spectateurs assis sur les gradins. La machine se met en branle à nouveau avec Sister Moon, un titre style Black Dog de Led Zep où Leo jouera avec la guitare derrière la tête, façon Jimi Hendrix. Enchaînement avec Fight, un titre chaud bouillant qu'apprécie l'audience. Sur la lancée Nick propose au public de chanter avec lui. C'est Hush, un standard de la fin des sixties que Deep Purple, avait repris jadis, et, que les fans se réjouissent de reprendre en choeur. Dédié à Steve Lee, l'ex chanteur disparu, Nick entonne One Life One Soul, accompagné au piano par Nicolo. Standing ovation de la part de l'auditoire. Le show se poursuit avec des morceaux tels que Shine, Gimme Real ou Mountain Mama. Puis vient Right On où le public déchaîné entonne le refrain en choeur avec Nick. Enfin, conclusion avec Lift U Up qui démarre comme le tempo de Rock'n'Roll, chanté par Gary Glitter, et, qui termine formidablement ce set époustouflant. Les fans réclament encore du bon temps et les Suisses reviennent pour offrir, à l'assistance, Master Of Illusion, et, Anytime Anywhere qui remplissent de joie la salle entière. Salut au public avec standing ovation. Les spectateurs ressortiront séduits par ce Hard Rock aux mélodies simples, aux riffs classiques, et, aux refrains bougrement efficaces. Un subtil mélange qui rend la saveur de la soirée beaucoup plus longue en bouche. Top! . Photos Terry - Videos J.Y. Duterme |
Comments:
Commentaires
Et bravo à mon voisin de salle pour ces superbes vidéos.
Quant à JM, toujours aussi pro dans ses chros !
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