Ce n’est pas tous les jours, qu’on se retrouve à quelques mètres de soi avec … Un des plus grands guitaristes à deux bras et dix doigts de cette planète.
L’envie est grande de se jeter à genoux ; façon Wayne’s World : « On est des merdes, on est des merdes ». Mais à chaque fois, un petit regard torve et quand je vois la foule … Je me dis ; reste cool … Attends que d’autres commencent. Mais ça ne vient pas ! Une autre fois, tant pis …
Patrick RONDAT : Monsieur Patrick RONDAT ; je pense qu’on a tout dit sur ce Môssieur, son shampoing qui lui garde cette touffe ô combien naturelle, ses crèmes de jour et nuit, qui lui maintienne ce teint juvénile. Cet air d’éternel ado, mais vous a-t-on dit que sa classe inouïe n’a d’égale que sa gentillesse qui devrait être autant légendaire ? Nooooooooon ?
Heureusement que Rock Meeting & tonton Maënora passe par là !
Un garçon charmant, courtois, affable il donne toujours cette sensation de vous accueillir ; il s’est prêté aux photos avec un flegme et une disponibilité que je n’avais vu que très RAREMENT auparavant.
Un mec que j’ai commencé à écouter en … 1989, j’avais 15 ans pour la dixième fois ! Ne me demandez pas le support ; même si on regarde ses photos capillaire d’époque ce garçon (même en ce temps-là) ne vivait pas dans une caverne. Et non Laurent Voulzy n’est pas de sa famille ! Pourtant il a les cheveux de Souchon ! Re Non !
Je lui faisais remarquer (justement ?) que peu de 1ers albums musicaux d’artiste majeur ont été enregistrés qu’après seulement onze années de pratiques. Quand on y pense c’est très peu au regard du résultat sorti. Petite allusion que seul Rock Meeting lui aura remontée sur ce fait. (Parenthèse ouverte et fermée ; fin de la masturbation). Je vous laisse je vais essuyer …On se calme, boutade.
Seuls quelques très, très grands ont fait « presque » comme lui.
Steve Vai, après neuf ans de pratique et un passage dans les papattes à Satch comme Prof, ce avant de passer par Boston et l’école de Berkley ; alors ... No comment !
Joe Satriani commence la musique à huit ans la guitare à 14 ans et sort son 1er studio 16 ans plus tard ; alors ... No comment !
Yngwie L. Malmsteen, commence à 7ans le même jour que Satch (18/09/1970) ; le jour de la mort de Jimi Hendrix et … Quatorze ans plus tard …
John Petrucci commence à douze ans en 1979 et sort son 1er album solo en 2004 ; alors … ?
Steve Howe l’histoire est plus flou ; ce génie aussi est un autodidacte ; je pourrai en citer encore, l’élite de la six cordes car en résumé voilà sur quelle planète évolue notre Patriiiiiiiick … National !
Alors quand se tient un petit festival de la guitare en PACA et qu’on a la chance, l’opportunité de pouvoir entendre notre guitare héro ; on fonce !
Et si je vous expliquais pourquoi Martigues ?
L’initiative une soirée spéciale guitare à l’initiative d’un de ces amis, professeur de guitares à Martigues. Jean-Claude FERRARO. Une soirée qui n’aura pas bénéficié en nombre, de la stature de l’évènement ; mais moi au moins j’aurai eu la chance d’être dans cette élite d’écoute.
J’aime le rock, le Hard, la guitare et le talent ; contrat rempli ! Voilà encore une soirée qui m’aura régalé au plus haut point. En sus la chance d’avoir une famille qui me suit.
On a commencé la soirée avec un niveau amateur, FIRST DAY ; mais déjà les réminiscences de travail et fruits récoltés ; je serai dans mon rôle de chroniqueur « critique » ; le petit défaut de ce groupe à ce jour est dans le manque de liant de ses trois musiciens. Réunir sur scène un mix de Lenny Kravitz (Kurt COBAINisé) des années 2000, avec un bassiste Pop ; je dois dire un peu amidonné dans sa gestuel et d’une autre décennie que son comparse … Très univers Pop Anglaise dans l’attitude et un Phil Collins d’il y a 15 ans aux futs ; ça fait quelque chose qui peut être très sympa à l’écoute, mais qui visuellement éparpillé aux trois coins de la scène, vous interroge sur comment ne pas faire tourner la mayonnaise. Sur ce point, qui n’est pas qu’un détail ; je verrai bien la solution avec l’arrivée d’un second guitariste-clavier … Voire même d’un chanteur/se, accessoirement clavier. Ils ont déjà un fan club en corrélation avec l’âge des deux protagonistes à cordes et voix ; ayant donné un petit côté club Mickey, parfois, au-devant de la scène. Tout le charme de ces soirées, mais je suis 100 % pour voir nos jeunes devant des scènes Rock. Musicalement, à trois ils remplissent parfaitement la sonorité d’ensemble. Ils nous offrent une pop enlevée, proposant parfois des réminiscences des 70, souvent pulsent correctement. Flirtent sur une ballade power pop, avec un batteur expérimenté qui fusionne bien l’ensemble du groupe. Exécute un excellent titre rock, le guitariste vous lâche parfois son instrument pour le clavier, avant de nous pondre un mid rock et de terminer le set sur un pop rock enlevé. Affaire à suivre, mais on oublie pour toujours « une souris verte » ; s.v.p. ! (Je propose au groupe s’il me lit, de mettre en commentaire en bas de page ses liens ; un nom de groupe qui vous mets en galère de recherche. Mieux vaut s’appeler XZYW 24 QTC 12, au moins on vous trouve !).
Concernant le Jean-Claude FERRARO trio, on a eu le droit à une revue de classiques tous parfaitement exprimés ; laissant surtout la part belle aux guitares ; la technique du Prof sa mise en application associée à la culture d’un mec d’expérience. D’entrée la voix de Jean-Claude m’a agréablement surprise. Il chante dans un registre soft ; mais très juste. La musicalité de son instrument et son oreille musicale développée ne lui permettent pas de chanter faux. Un seul regret que le morceau : Cocaïne n’est pas été joué à la Française ; façon STOCKS ! Ce sera mon seul regret du set. Mais léger regret ;-) Pense-y S.T.P. Jean-Claude ; j’ai dit : S.T.P. !
Ce trio aura joué en seconde partie dans une formation tri partite avec Nicolas Coquin à la batterie & Max Samson à la Basse six cordes, des musiciens dont la seule présence aux côtés du Prof de Martigues ; évite tout poncif sur la qualité intrinsèque de ces zicos. Un trio qui aura donné la part belle, à la musicalité d’un répertoire de classique du Rock ; ouvrant par un standard des Guns en nous l’interprétant dans un style parfois Dire Strait ;-)
Les seuls limites vocales se perçoivent sur un Come Together la preuve en est que ce répertoire est celui de musiciens. Avant qu’il ne soit rejoint sur scène par deux Guests ; et quels Guests ?
Julien Sabdes (Style Trip) au clavier nous arrose de sa classe dès son entrée sur Mustang Sally il possède un touché exceptionnelle, hyper groovy sur son piano ; j’aime la patte de ce mec. Revoir Julien, huit jours plus tôt au sein de son groupe ; pouvoir à nouveau l’entendre au sein de Style Trip m’avait comblé. Le clavier, le piano font partie des instruments d’émotions, ceux qui m’embarquent ; aussi quand ils sont joués avec autant de classe de feeling, dans la douceur et la puissance … Je suis obligé d’adhérer. Et d’un seul coup ; les palpitants s’arrêtent … On annonce le Big Bang et deux temps, trois mouvements : l’éclipse : Patrick RONDAT éternel ado’ à la « clarinette » à six cordes Ibanez. Oui guitare ; peut-être … J’y connais rien en musique. C’est de suite énorme, ces lignes sortent toutes seules.
Quant à la fusion musicien – instrument, chez Patrick c’est juste exceptionnelle. Un moment de musicalité à voir au moins une fois dans sa vie.
J’ai vu beaucoup de groupes … Mais des guitaristes qui semblent posséder cette aisance et qui peuvent me rendre cette perception d’intensité d’énorme classe perçue … Il y en a très, très peu & croyez moi j’ai vu du lourd dans ce domaine. Beaucoup de bons gratteux, moins de très bon et presque un désert quand on est au sommet de cette pyramide, aux confins de la planète guitare, les places sont comptées pour pouvoir prétendre s’assoir sur la pointe. Bon c’est vrai, que s’assoir sur la pointe ça fait mal au cul et ça demande beaucoup de travail. Peu décrocherons le pompom, mais lui P.R. il a réussi (non seulement à atteindre le sommet mais garder le sourire ; même pas mal !) un tel côté affable, souriant sans se forcer … C’est juste dingue. Dans mon cas, sourire ne serait-ce qu’en faire le dixième, il me faudrait prendre les forceps.
Il est dans le registre des privilégiés du sommet. Croyez-moi ! Des heures et des heures qui font des jours, des semaines, des mois … & je suis toujours NUL ! Mais je sais reconnaître ce que j’aurai voulu aller chercher et que j’ai pu parfois entendre.
Ce n’est pas la récitation de gamme qui me bluffe, c’est ce que le travail associé au talent cette construction durable ; cette rencontre du don, du travail et du génie qui s’appelle à ce stade : « Un Art ! » qui m’interpelle au plus profond de mon être.
Sur la réalisation d’ Ultimate Dreams, de suite je prends ma claque ; c’est juste innommable ! Des lignes mélodiques qui sortent toutes seules, cette attaque combiné à cette fluidité ; à faire pleurer l’amoureux de musique Rock ! Un coït interminable. Je retourne essuyer ; pardon !
Quand je veux voir jongler un singe sur un vélo, avec une banane dans sa bouche et une autre dans son « bip » je vais au cirque ! Là c’est l’athlète de l’instrument classifié que je voulais voir et là il aurait dit quoi Thierry Roland ?
Moi qui est touché mon premier manche … à cordes il y a plus de 30 ans, en écoutant les plus grands, sur platines et en concerts, je vous garantis que Patrick a cet énorme plus ; un touché unique, cette attaque ô combien personnelle, cette majestueuse facilité et fluidité. Même moi, après plus de 40 ans à faire joujou avec un autre manche … Je n’ai pas cette dextérité quand je vais aux toilettes ! D’un autre côté si je m’amusais à faire du Hair guitare avec ; ma chemise aurait les manches croisées et attachées dans le dos. Et Mme Maënora gueulerait pour les murs. Et j’en ai marre d’essuyer !!!
Quant au final … John Lord et Ritchie Satch Rondat étaient là ; un morceau qu’on aurait pu faire tourner pendant deux plombes. Merci Jean-Claude de nous avoir offert ton talent et cette soirée. I’ll Be Back
Troisième et dernière partie de la soirée : Maiden In Time ! Cover d’IronPetipatapon ; ces garçons jouent sur l’humour et leur classe, pour revisiter un des répertoires du Heavy les plus connus.
Je les ai déjà vus et j’aime cette façon de s’approprier ce récital, en apportant leur patte. Ce côté gimmick avec perruque sans caricaturer, car musicalement ces mecs ne sont pas des rigolos.
Dès Moonchild les échanges de voix rendent la copie digne de ce que Bruce apporte &Nico est toujours aussi impressionnant. Jérôme Mc Brain fait partie de ces mecs qui accumulent les procès, pour déforestation abusive (un gros consommateur de baguettes) à force de cogner comme une brute. Dans cette configuration Rémy se fait plus discret, mais dès que le groupe entre dans son répertoire, il s’offre plus de lead & c’est tant mieux ! Il a le potentiel pour s’exprimer et dès que les deux cordistes sont dans la dualité c’est que du bonheur. Mais ce garçon c’est comme le « Map » il bouche tous les trous ; il aurait pu faire carrière dans le hard, il fait carrière dans le Hard !
Ce soir encore il y avait le son. Un bon gros son ! Très bien dosé. Assez pour en parler ici et se féliciter.
Se réjouir d’avoir opté pour une soirée Rock ; c’est dur de choisir quand on voit la palette de conneries que nous offrent nos chaines télés le week-end ! OH ! Vous étiez où les gens ?
Rougissez, creusez un peu plus votre trou ; donner lui une forme de lettre, de consomme au hasard … un « Q » ? Et rentrez bien dedans ; c’est la crise, la crise de QUOI ?
Cool Maënora ! Laisse le droit aux gens de continuer de préférer, cette scène nauséabonde Française de variété has been agglutinée dans des salles bondées ; pour chanter tissu de bouses épaisses : « Années 80 ; top 50, nous voilà ! ». Un double album appelé : « Gros lavement, cette musique qui coule dans vos oreilles et en diarrhées plus bas ». J’ai jamais dit que c’était de la matière fécale, mais que c’était liquide !
Mais la musique de la vierge de fer ; ça vous rentre tellement dur que ça ne peut pas couler ; Non ; Que nenni ! Surtout quand la voix qui porte est celle de Doumé, avec les cheveux c’est Bruce, sans les cheveux c’est ……… c’est ……. En fait désolé, Doumé je cherche encore ;-)
(Pour une réplique comme ça, j’aurai le droit à douze bises de Nico :-D)
Quand certains titres plus hymniques arrivent sur scène c’est l’apothéose ; aujourd’hui même ta grand mere a entendu du Maiden : The Trooper ; Somewhere In Time ; Fear Of The Dark ; Hallowed By The Name ; The Number Of The Beast. On les chante dans les écoles comme seul patrimoine de la culture British. Il fallait bien compenser musicalement, ce défilé de tronches rouquines ahuries avec boutons de sons et accents à la con ? Non ?
Après on s’étonne que sur les terrains de rugby, nos joueurs veulent des colliers de dents de rouquins. Pas celles de la mère, non des rejetons trop moches ou too much (c’est pareil) !
Il a de la chance le Breton de ne pas être roux. Comme il a de la chance d’avoir ce festival en mer ; sur un phare qui appartient à des frères qui s’appellent tous les deux Bruno. Qui n’a pas entendu parler du Festival du fameux Phare Bretons aux Bruno ; un régal !
Pardon, je m’égare. Damien bassiste talentueux, pousse des montées pour faire sonner le groupe digne d’un Dickinson, son instrument claque tout le temps comme par exemple sur l’intro de Killers. Mais quand la machine est en route sur des (au hasard) Somewhere In Time, Fear Of The Dark ; c’est un train sans freins en pleine descente qui traverse la salle. Et voir Nicolas assuré ses leads, c’est le Blind Test ludique.
Enfin voir Maiden avec un Guest de la dimension de Patrick, Iron en a rêvé et In Time l’a réalisé ! Encore plus de puissance de feu, c’était possible ? Avant ce show j’aurai eu un doute, maintenant je sais ! Enfin le groupe n’a pas pu échapper au rappel et a dû jouer un morceau improvisé ; le ô combien mythique The Number Of The Beast, un titre qui est au panthéon des hymnes ; où il trône avec un Smoke On The Water.
Alors quand on sait que ce soir j’ai eu les deux & ++ … du beurre, de la crème et le Biiiip de la fermière ; ne me demandez pas si la soirée était bonne … Mais plutôt vous foutiez quoi ce soir-là ?
Je vous laisse … Faut encore que j’aille essuyer.
C’était Maënora pour Rock Meeting et je pense fort à celles et ceux qui tiennent jusqu’à ………………………………………………………………………………. Là !
FIRST DAY : Heartless ; Charmer ; Sharon ; I Know Your Name ; Next Morning ; I Take All ; The World Is Nothing For Me ; Love I A Time Machine ; Kingdom Of Selfish ; On My Way ; Nothing Just ; I’M Tall I Rules The Nation.
J.C Ferraro Trio : Knocking On My Heaven’S Door ; Cocaïne ; Come Together ; Mustang Sally ; Ultimate Dreams ; Shape Of ; Smoke On.
Maiden In Time : Moonchild ; Flash Of The Blade ; The Evil That Men Do ; Revelations ; Ideas / Killer ; The Trooper ; Somewhere In Time ; Fear Of The Dark ; 23H58 ; Hallowed By The Name ; The Number Of The Beast.Number Of The Beast.
Maiden In Time c’est aussi ça :
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