Trouver un concert, quand on habite un petit village ... c'est toujours une péripétie.
Les causes sont multiples, un pays absolument pas rock ; des gens de plus en plus virtuels. Plus on croit connaître du monde, plus on s'isole et en réalité plus on est seul. Plus on est con ? Oui ça marche aussi !
Alors pour réunir du monde et le faire sortir ça devient sacrément problématique.
Mais dans mon cas, tant qu'il y aura de gentils producteurs de pétrole pour me permettre d'aller loin ; no problémo ! Un plein et advienne que pourra !
La genèse de cette histoire : après avoir découvert l'univers musical d'Harmonic Generator, plus quelques échanges très conviviaux ... il fallait conclure. Et vérifier ... le contenu était-il aussi beau que l'emballage, s'offrir un bis repetita et voir l'effet passé de l'impact découverte ?
Donc la décision était prise. Se donner rendez-vous pour une nouvelle date . Le cadre, un rassemblement de bikers ; mais attention quand je dis bikers, je parle de LA référence ! Les Boozefighters. Et pendant que j'y suis je vous offre l'explication du nom du Mythique film Easy Riders : les vibrations du moteur et l'échange réservoir à essence et double réservoir du pilote ... ça émoustille le quidam des raideurs dans le z.zi ; ensuite une mauvaise traduction et l'explication zizi raideurs devient Easy riders. Oh, merci Maënora ! De rien, de rien ! Le cinéma aussi je maîtrise !
Boozefighters ; What's that ? Bah, c'est le plus vieux club du monde, né après le traumatisme Pearl Harbor. Respect ! Les canons ne font plus de pets, ils se boivent et provoquent des rôts et peuvent aussi humidifier les doigts, dans certains cas.
Donc, la smala Maënora entassée dans deux voitures, promenade à travers le Vaucluse, jusqu'à respirer les premières senteurs du Lubéron. Le décor, un paysage pour motards cambouisés, aux effluves de houblon ; le ratio route : 2 km & 250 viragos, t'aimes ou tu tires au renards ! Avec Mme Maënora en David Elena la Citroên rentre en compétition ; et coup de bol ... pas de renards sur la route.
Arrivée sur place directement accueillis par Renaud S.(d'Harmonic Generator) qui me présente à un co-organisateur de la soirée. Un motard avec son célèbre tee-shirt tête de mort (motard à mort à ... [très célèbre à Dijon]). Même pas honte !
1ère boulette post soirée, le jean blanc ! Je serai venu en kimono, tongs chaussettes sur une suzuki ; je ne passais pas plus inaperçu. Première vanne de la soirée de Nico' (bassiste d'Harmonic Generator) : "T'es habillé staying alive, t'as la boule à facette dans le coffre ?" (contrôle, blocage, respiration ...) Moi zen, pas un pain, pas un coup de tronche ; rien !!!... Je dirai simplement que ce soir, il a joué comme une merde ! Et qu'en plus, en fin de soirée, il était coiffé à la George Michael période Wham. Alors, Nico', comment j'étais habillé ? T'as moins de gueule ! (2nd degré). Lol !
Même pas vrai, saloupiaud ! ;-) pour ... ton jeu ; le reste ... désolé ! Je n'invente rien. T'as bien joué, mais ... Wham quand même.
Bon c'est vrai, que le jean blanc au milieu de jeans bleu foncé, des cuirs et autres bénouzes noires, c'est moyen, l'impression de me promener avec un gilet fluo « attention, con en panne » ! La sensation d'être dans bande de sauvages (autre film de motard) ; je voyais le moment où j'allais me mettre à côté de deux golgots, abdos Kro' se gargarisant de deux fûts de 20l chacun, tout deux tattoués de manchettes couleurs unies, et moi leur montrant mon tatouage colorisé, représentant une libellule, posée sur un tournesol, l'ensemble balayé pas un léger mistral matinal, tout cela en buvant mon fanta à la paille ! La honte !!!
Avec mon hideux ventre plat ! Déformé par six bosses éparses. Et Je n'ai pas voulu, non plus, leur parler de sport !
Début de soirée, quand la nuit tombe ; pas le groupe ! Les Chapeliers, groupe local, se présente sur scène, deux grattes (dont un soliste chanteur), une basse, un batteur, des reprises à foison (de Metallica à Christophe Maé ; ouais je sais !!! ) et malheureusement ... encore quelques heures de travail à venir avant de pouvoir se gargariser de lignes de LiveReport, en ce qui les concerne ... en ce qui me concerne. Quand je pense chapelier, je vois le lapin d'Alice, pas facile de jouer avec des papattes ? J'déconne ! La mauvaise note de la soirée revient au public. Il a été impossible de rassembler plus de 10 poilus (sans jeu de mots) à moins de 10 mètres de la scène. Sincèrement déçu, j'attendais beaucoup plus de "ce" public. Il y a toujours des raisons, la journée était à autre chose. Les gens venaient se rassembler pour discuter, ... alors tous dehors et les groupes officiaient comme des Cds, une bande sonore ! Faudra faire mieux dans le futur ou acheter une chaine Hi-Fi. Surtout qu'à contrario ambiance assez sympa', pas prises de têtes, pas bouffons ... mais ce soir, la passion était réservée au doux son du moteur Harley et pas aux zicos.
De facto, je suis déçu pour les organisateurs. Il(s) essaye(nt) de rassembler et d'offrir une affiche ; la leçon à retenir. Ce type de concert est à faire en extérieur, sur un terrain cloisonné ... afin de coller le public au spectacle du moment : la musique ! Prévoir une récompense, LA choppe BIG format à celui ou celle qui sera meilleur public. Fin de cet aparté.
Venu de Nancy SLAPBACK rentre en scène comme second groupe de la soirée. Il se définit musicalement à la croisée de Motorhead et Stray Cats ; alléchant ? Non ?
Une batterie, une basse, un guitariste et choeur et un leader chanteur.
Question / Réponse : comment faire beaucoup avec une composition minimum ? Facile, en jouant à ce niveau, avec des compositions travaillées, un soliste très inspiré, un lead vocal charismatique, sorti tout droit du film les Blues Brothers, croisé par Tenacious D. Un mec qui maîtrise la scène et possède de bonnes qualités vocales, un humour affuté ; totale maîtrise. Ajoutons à cela, un ensemble coeur poumon à l'unisson et surtout ... fort présent. Pas compliqué la bonne musique !
Quinze titres qui ont bien titillé la curiosité de votre serviteur et ... maître. Avis unanimement partagé par la smala Maënora. Bonne nouvelle, l'album est dans le couloir et bientôt à glisser au dessus de bons lobes. La formation sous ce schéma est récente et possède déja un très beau répertoire, chaque membre possède son bagage. Je suis preneur pour la chronique ! Chaque titre offre de superbes lignes de grattes, des choeurs bien posés et de qualité.
Je m'estime chanceux, plus de bons retours sur les scènes où je me déplace, que dans les bacs ces derniers temps .. la bonne nouvelle & conclusion : le talent il est aussi en france. Manque les investisseurs, distributeurs et à fortiori le public à hauteur de ce patrimoine. Auquel cas, on pourra multiplier ces soirées, où les gens se croisent dans la vrai vie.
SLAPBACK offre un nouveau parfum sonore et de fait c'est frais. Pulsé comme le bon rock sait l'être, bonne empreinte rockabillie, plus une particularité de styles entre les quatre protagonistes offrant un réel mélange swampé. Un mélange, de plusieurs styles musicaux, issu de la louisianne et des bayous (héritage français).
Slapback dans l’image visuelle, Lucien de Margerin qui rencontre Little Kevin et l’univers de Coyotte ; ce fameux mélange de Stray-Cats et Motorhead, il est avant tout visuel avec ses zicos sur scène.
Auditivement l’identité existe, elle n’est pas à chercher dans tel ou tel groupe, Ils ont leurs morceaux bien en place, un bassiste et un batteur qui envoi du bois avec talent, un vrai leader vocal qui en sus connaît la scène ; un soliste qui affirme son talent au fil des titres, jouant sur une palette étendue, du soft au pulsé.
Ce dernier étant au passage, le trait d’union entre ces deux univers par son style intermédiaire de dandy mal rasé ; il est LE lien entre ces deux mondes.
Ces mecs ont su réveiller quelque chose chez moi, pour les avoir entendu … je dis : « Tant mieux, que ce groupe existe et vivement la petite galette brillante ! »
Je m’emballe, je m’emballe …diantre non, quand je vois (j’entends) une grosse bouse infâme, je n’ai pas besoin de goûter pour conforter mon avis !
Mais quand j’ai la chance d’entendre quelque chose qui résonne nouveau et bien fait ; il est de MA responsabilité de MON devoir de le remonter.
J'aime aussi retrouver comme à chaque fois, cette simplicité et facilité de dialogue avec les gens compétents, j’apprécie vraiment ces moments où je fais « un travail » (la préparation d’un Live Report) ; c’est toujours la cerise sur le gâteau quand la crème se savoure !
Je suis un boulimique de musique, et l’épicurien que je suis, aime les saveurs nouvelles ou … les recettes maîtrisées.
Et le final, me direz-vous ?
Après cela, on se dit la tâche va être ardue pour nos chipmunks (Harmonic Generator, vous savez ces enfants qui jouent du "Rock"), mais non ! Ils assurent, je mentirai en disant qu'ils ont offert le show bis du glanum. Mais dans les conditions de la soirée, petite scène, éclairage de boum et (à mon goût) balance pas au top. Trop forte dans son ensemble, pas assez de volume donné au lead vocal, un déséquilibre de puissance des guitares, une basse trop en retrait, un manque de retour sur scène. Alors oui, vous avez été pro' les garçons ; Tonton Maënora est fier, essai transformé ! ça s'arrose !!! Il doit me rester de l'élixir de vie de ma campagne natale. Cooool, Alex, termine la lecture, je mets de côté !
Harmonic Generator est toujours aussi généreux, dans ce qu’il fait, toujours aussi enjoué d’offrir et partager, c'est si facile ! Ils prennent du plaisir, alors à fortiori pour partager la tâche devient plus aisée. Je suis vraiment fan de cette unité affichée, je me permettrai de leur parler ; avec mon vécu pour essayer de leur offrir les critiques qui les sublimeront (j'espère) encore plus. Je retournerai les voir et j’espère rester longtemps aficionado de leur identité !
Un groupe qui a de belles années devant lui pour évoluer très haut !
Une identité qui pour moi n’est plus secrète. Je suis ravi … pour avoir emmené du monde ; de retrouver un avis partagé et unanime. Je n’ai pas été aveuglé, je suis venu plus critique et je repars plus conquis.
Le final sur My Generation des Who, à reçu la bénédiction de Kraspek (lead vocal de Slapback) qui m'a avoué avoir entendu ce soir, la meilleure reprise du titre. Le seul (petit) raté est d'avoir loupé le coche et de ne pas lui avoir offert le partage de la scène ;-) ? Un truc qui peut faire basculer un show, vers la folie ! (voir aussi le lien vidéo et le moulinet magique) ; sur ce même titre. Un court extrait pour essayer d'imaginer la folie.
Une certitude, un coaching sur le territoire et vous jouerez aisément les têtes d'affiches.
Décortiquons un peu la prestation ; Quentin (vocal) a envoyé fort généreusement, devant un public absent, il a délivré son show sans économie. On sent chez ce mec, les fruits récoltés d'un travail. Le fruit arrive à maturation il est normal qu'il soit le premier à le cueillir (à ce stade j'ai une connerie ... mais, non ! Je la garde). Nicolas qui semble assez réservé (et qui fait des vannes à la con (voir début)) occulte son naturel celui d'un mec timide, pour être sur scène comme chez lui ! Son passage à l'harmonica, sur le devant de la scène est un grand et bon moment de rock pour le public. Dans les futurs compositions d'Harmonic Generator, la basse doit continuer à se développer comme une troisième guitare. Derrière les fûts (sa D.W.) Alex, cogne et remue comme Jean-Marie des Muppets ; rien ne sortira sans avoir été tapé avec doigté et musicalement ! Je maintiens mes dires, j'aime vraiment le groove et le fun de ce garçon. On sort un peu des clichés rock et ça me plait (entre nous Alex, on reste d'accord 250 € livrée ta D.W ?).
Puis pour terminer, nos deux gratteux : Charles (le petit frêre du cogneur) est un pur lead, quand on sait écouter et regarder ; on se dit : Il n'a aucun mérite. La guitare est un prolongement de sa personne, maman avait du lui mettre en jouet pendant sa gestation, et tu voudrais un compliment ? Dis on se moque de qui ? Pour Renaud, le garçon s'affirme comme le monsieur chorus, second lead à ce jour, on se rend compte que le garçon s'est construit dans le travail, mais pareil que pour Quentin, la récolte est là ; bien là. Et le meilleur est à venir. Les lignes qu'il posent sont mélodiques et malheureusement ce soir, Renaud, c'est toi qui aura le plus souffert de cette sono' ; mais tu ne l'a pas montré. Vous êtes individuellement show man, mais ce soir ... la scène était trop petite pour vous. Vous avez la chance de constituer UN groupe, alors foncez !
Et si vous investissiez dans des sans fils ;-)
En conclusion : continuer de semer. Mais attention, je refuse de voir une seule mauvaise récolte ! Un grand merci pour cette soirée, on repart toujours avec des images et ... une bande son ! D'un show Harmonic Generator.
Je me demande ; à quand un set Harmonic Generator, Electric Ducks. Deux groupes de la région, qui en sus de délivrer des compositions, délivrent un show !
Slapback (set lists) : Circus, Fight, Fear, MyLast Tattoo, Fuckin Fuckin Party, Jukebox's Burning, Tsunanmi Sufers, Twins, I Did Do Evil, Marylou, Little Suzy, Turn Back, You Like It, Carambolage, Looking Back.
Kraspek:vocals
Pierrick:guitar
Sokol:doublebass
Gorgor: drums
Harmonic Generator (set lists) : Dead On the ground, Rollin Free, On My Knees, NSWL, Let the Bunny Dance, D' Blues, Nobody Guy, Marseille, My Generation.
Quentin (vocal) ; Nicolas (bass) ; Alex (drums) ; Charles & Renaud (guitars).
Les causes sont multiples, un pays absolument pas rock ; des gens de plus en plus virtuels. Plus on croit connaître du monde, plus on s'isole et en réalité plus on est seul. Plus on est con ? Oui ça marche aussi !
Alors pour réunir du monde et le faire sortir ça devient sacrément problématique.
Mais dans mon cas, tant qu'il y aura de gentils producteurs de pétrole pour me permettre d'aller loin ; no problémo ! Un plein et advienne que pourra !
La genèse de cette histoire : après avoir découvert l'univers musical d'Harmonic Generator, plus quelques échanges très conviviaux ... il fallait conclure. Et vérifier ... le contenu était-il aussi beau que l'emballage, s'offrir un bis repetita et voir l'effet passé de l'impact découverte ?
Donc la décision était prise. Se donner rendez-vous pour une nouvelle date . Le cadre, un rassemblement de bikers ; mais attention quand je dis bikers, je parle de LA référence ! Les Boozefighters. Et pendant que j'y suis je vous offre l'explication du nom du Mythique film Easy Riders : les vibrations du moteur et l'échange réservoir à essence et double réservoir du pilote ... ça émoustille le quidam des raideurs dans le z.zi ; ensuite une mauvaise traduction et l'explication zizi raideurs devient Easy riders. Oh, merci Maënora ! De rien, de rien ! Le cinéma aussi je maîtrise !
Boozefighters ; What's that ? Bah, c'est le plus vieux club du monde, né après le traumatisme Pearl Harbor. Respect ! Les canons ne font plus de pets, ils se boivent et provoquent des rôts et peuvent aussi humidifier les doigts, dans certains cas.
Donc, la smala Maënora entassée dans deux voitures, promenade à travers le Vaucluse, jusqu'à respirer les premières senteurs du Lubéron. Le décor, un paysage pour motards cambouisés, aux effluves de houblon ; le ratio route : 2 km & 250 viragos, t'aimes ou tu tires au renards ! Avec Mme Maënora en David Elena la Citroên rentre en compétition ; et coup de bol ... pas de renards sur la route.
Arrivée sur place directement accueillis par Renaud S.(d'Harmonic Generator) qui me présente à un co-organisateur de la soirée. Un motard avec son célèbre tee-shirt tête de mort (motard à mort à ... [très célèbre à Dijon]). Même pas honte !
1ère boulette post soirée, le jean blanc ! Je serai venu en kimono, tongs chaussettes sur une suzuki ; je ne passais pas plus inaperçu. Première vanne de la soirée de Nico' (bassiste d'Harmonic Generator) : "T'es habillé staying alive, t'as la boule à facette dans le coffre ?" (contrôle, blocage, respiration ...) Moi zen, pas un pain, pas un coup de tronche ; rien !!!... Je dirai simplement que ce soir, il a joué comme une merde ! Et qu'en plus, en fin de soirée, il était coiffé à la George Michael période Wham. Alors, Nico', comment j'étais habillé ? T'as moins de gueule ! (2nd degré). Lol !
Même pas vrai, saloupiaud ! ;-) pour ... ton jeu ; le reste ... désolé ! Je n'invente rien. T'as bien joué, mais ... Wham quand même.
Bon c'est vrai, que le jean blanc au milieu de jeans bleu foncé, des cuirs et autres bénouzes noires, c'est moyen, l'impression de me promener avec un gilet fluo « attention, con en panne » ! La sensation d'être dans bande de sauvages (autre film de motard) ; je voyais le moment où j'allais me mettre à côté de deux golgots, abdos Kro' se gargarisant de deux fûts de 20l chacun, tout deux tattoués de manchettes couleurs unies, et moi leur montrant mon tatouage colorisé, représentant une libellule, posée sur un tournesol, l'ensemble balayé pas un léger mistral matinal, tout cela en buvant mon fanta à la paille ! La honte !!!
Avec mon hideux ventre plat ! Déformé par six bosses éparses. Et Je n'ai pas voulu, non plus, leur parler de sport !
Début de soirée, quand la nuit tombe ; pas le groupe ! Les Chapeliers, groupe local, se présente sur scène, deux grattes (dont un soliste chanteur), une basse, un batteur, des reprises à foison (de Metallica à Christophe Maé ; ouais je sais !!! ) et malheureusement ... encore quelques heures de travail à venir avant de pouvoir se gargariser de lignes de LiveReport, en ce qui les concerne ... en ce qui me concerne. Quand je pense chapelier, je vois le lapin d'Alice, pas facile de jouer avec des papattes ? J'déconne ! La mauvaise note de la soirée revient au public. Il a été impossible de rassembler plus de 10 poilus (sans jeu de mots) à moins de 10 mètres de la scène. Sincèrement déçu, j'attendais beaucoup plus de "ce" public. Il y a toujours des raisons, la journée était à autre chose. Les gens venaient se rassembler pour discuter, ... alors tous dehors et les groupes officiaient comme des Cds, une bande sonore ! Faudra faire mieux dans le futur ou acheter une chaine Hi-Fi. Surtout qu'à contrario ambiance assez sympa', pas prises de têtes, pas bouffons ... mais ce soir, la passion était réservée au doux son du moteur Harley et pas aux zicos.
De facto, je suis déçu pour les organisateurs. Il(s) essaye(nt) de rassembler et d'offrir une affiche ; la leçon à retenir. Ce type de concert est à faire en extérieur, sur un terrain cloisonné ... afin de coller le public au spectacle du moment : la musique ! Prévoir une récompense, LA choppe BIG format à celui ou celle qui sera meilleur public. Fin de cet aparté.
Venu de Nancy SLAPBACK rentre en scène comme second groupe de la soirée. Il se définit musicalement à la croisée de Motorhead et Stray Cats ; alléchant ? Non ?
Une batterie, une basse, un guitariste et choeur et un leader chanteur.
Question / Réponse : comment faire beaucoup avec une composition minimum ? Facile, en jouant à ce niveau, avec des compositions travaillées, un soliste très inspiré, un lead vocal charismatique, sorti tout droit du film les Blues Brothers, croisé par Tenacious D. Un mec qui maîtrise la scène et possède de bonnes qualités vocales, un humour affuté ; totale maîtrise. Ajoutons à cela, un ensemble coeur poumon à l'unisson et surtout ... fort présent. Pas compliqué la bonne musique !
Quinze titres qui ont bien titillé la curiosité de votre serviteur et ... maître. Avis unanimement partagé par la smala Maënora. Bonne nouvelle, l'album est dans le couloir et bientôt à glisser au dessus de bons lobes. La formation sous ce schéma est récente et possède déja un très beau répertoire, chaque membre possède son bagage. Je suis preneur pour la chronique ! Chaque titre offre de superbes lignes de grattes, des choeurs bien posés et de qualité.
Je m'estime chanceux, plus de bons retours sur les scènes où je me déplace, que dans les bacs ces derniers temps .. la bonne nouvelle & conclusion : le talent il est aussi en france. Manque les investisseurs, distributeurs et à fortiori le public à hauteur de ce patrimoine. Auquel cas, on pourra multiplier ces soirées, où les gens se croisent dans la vrai vie.
SLAPBACK offre un nouveau parfum sonore et de fait c'est frais. Pulsé comme le bon rock sait l'être, bonne empreinte rockabillie, plus une particularité de styles entre les quatre protagonistes offrant un réel mélange swampé. Un mélange, de plusieurs styles musicaux, issu de la louisianne et des bayous (héritage français).
Slapback dans l’image visuelle, Lucien de Margerin qui rencontre Little Kevin et l’univers de Coyotte ; ce fameux mélange de Stray-Cats et Motorhead, il est avant tout visuel avec ses zicos sur scène.
Auditivement l’identité existe, elle n’est pas à chercher dans tel ou tel groupe, Ils ont leurs morceaux bien en place, un bassiste et un batteur qui envoi du bois avec talent, un vrai leader vocal qui en sus connaît la scène ; un soliste qui affirme son talent au fil des titres, jouant sur une palette étendue, du soft au pulsé.
Ce dernier étant au passage, le trait d’union entre ces deux univers par son style intermédiaire de dandy mal rasé ; il est LE lien entre ces deux mondes.
Ces mecs ont su réveiller quelque chose chez moi, pour les avoir entendu … je dis : « Tant mieux, que ce groupe existe et vivement la petite galette brillante ! »
Je m’emballe, je m’emballe …diantre non, quand je vois (j’entends) une grosse bouse infâme, je n’ai pas besoin de goûter pour conforter mon avis !
Mais quand j’ai la chance d’entendre quelque chose qui résonne nouveau et bien fait ; il est de MA responsabilité de MON devoir de le remonter.
J'aime aussi retrouver comme à chaque fois, cette simplicité et facilité de dialogue avec les gens compétents, j’apprécie vraiment ces moments où je fais « un travail » (la préparation d’un Live Report) ; c’est toujours la cerise sur le gâteau quand la crème se savoure !
Je suis un boulimique de musique, et l’épicurien que je suis, aime les saveurs nouvelles ou … les recettes maîtrisées.
Et le final, me direz-vous ?
Après cela, on se dit la tâche va être ardue pour nos chipmunks (Harmonic Generator, vous savez ces enfants qui jouent du "Rock"), mais non ! Ils assurent, je mentirai en disant qu'ils ont offert le show bis du glanum. Mais dans les conditions de la soirée, petite scène, éclairage de boum et (à mon goût) balance pas au top. Trop forte dans son ensemble, pas assez de volume donné au lead vocal, un déséquilibre de puissance des guitares, une basse trop en retrait, un manque de retour sur scène. Alors oui, vous avez été pro' les garçons ; Tonton Maënora est fier, essai transformé ! ça s'arrose !!! Il doit me rester de l'élixir de vie de ma campagne natale. Cooool, Alex, termine la lecture, je mets de côté !
Harmonic Generator est toujours aussi généreux, dans ce qu’il fait, toujours aussi enjoué d’offrir et partager, c'est si facile ! Ils prennent du plaisir, alors à fortiori pour partager la tâche devient plus aisée. Je suis vraiment fan de cette unité affichée, je me permettrai de leur parler ; avec mon vécu pour essayer de leur offrir les critiques qui les sublimeront (j'espère) encore plus. Je retournerai les voir et j’espère rester longtemps aficionado de leur identité !
Un groupe qui a de belles années devant lui pour évoluer très haut !
Une identité qui pour moi n’est plus secrète. Je suis ravi … pour avoir emmené du monde ; de retrouver un avis partagé et unanime. Je n’ai pas été aveuglé, je suis venu plus critique et je repars plus conquis.
Le final sur My Generation des Who, à reçu la bénédiction de Kraspek (lead vocal de Slapback) qui m'a avoué avoir entendu ce soir, la meilleure reprise du titre. Le seul (petit) raté est d'avoir loupé le coche et de ne pas lui avoir offert le partage de la scène ;-) ? Un truc qui peut faire basculer un show, vers la folie ! (voir aussi le lien vidéo et le moulinet magique) ; sur ce même titre. Un court extrait pour essayer d'imaginer la folie.
Une certitude, un coaching sur le territoire et vous jouerez aisément les têtes d'affiches.
Décortiquons un peu la prestation ; Quentin (vocal) a envoyé fort généreusement, devant un public absent, il a délivré son show sans économie. On sent chez ce mec, les fruits récoltés d'un travail. Le fruit arrive à maturation il est normal qu'il soit le premier à le cueillir (à ce stade j'ai une connerie ... mais, non ! Je la garde). Nicolas qui semble assez réservé (et qui fait des vannes à la con (voir début)) occulte son naturel celui d'un mec timide, pour être sur scène comme chez lui ! Son passage à l'harmonica, sur le devant de la scène est un grand et bon moment de rock pour le public. Dans les futurs compositions d'Harmonic Generator, la basse doit continuer à se développer comme une troisième guitare. Derrière les fûts (sa D.W.) Alex, cogne et remue comme Jean-Marie des Muppets ; rien ne sortira sans avoir été tapé avec doigté et musicalement ! Je maintiens mes dires, j'aime vraiment le groove et le fun de ce garçon. On sort un peu des clichés rock et ça me plait (entre nous Alex, on reste d'accord 250 € livrée ta D.W ?).
Puis pour terminer, nos deux gratteux : Charles (le petit frêre du cogneur) est un pur lead, quand on sait écouter et regarder ; on se dit : Il n'a aucun mérite. La guitare est un prolongement de sa personne, maman avait du lui mettre en jouet pendant sa gestation, et tu voudrais un compliment ? Dis on se moque de qui ? Pour Renaud, le garçon s'affirme comme le monsieur chorus, second lead à ce jour, on se rend compte que le garçon s'est construit dans le travail, mais pareil que pour Quentin, la récolte est là ; bien là. Et le meilleur est à venir. Les lignes qu'il posent sont mélodiques et malheureusement ce soir, Renaud, c'est toi qui aura le plus souffert de cette sono' ; mais tu ne l'a pas montré. Vous êtes individuellement show man, mais ce soir ... la scène était trop petite pour vous. Vous avez la chance de constituer UN groupe, alors foncez !
Et si vous investissiez dans des sans fils ;-)
En conclusion : continuer de semer. Mais attention, je refuse de voir une seule mauvaise récolte ! Un grand merci pour cette soirée, on repart toujours avec des images et ... une bande son ! D'un show Harmonic Generator.
Je me demande ; à quand un set Harmonic Generator, Electric Ducks. Deux groupes de la région, qui en sus de délivrer des compositions, délivrent un show !
Slapback (set lists) : Circus, Fight, Fear, MyLast Tattoo, Fuckin Fuckin Party, Jukebox's Burning, Tsunanmi Sufers, Twins, I Did Do Evil, Marylou, Little Suzy, Turn Back, You Like It, Carambolage, Looking Back.
Kraspek:vocals
Pierrick:guitar
Sokol:doublebass
Gorgor: drums
Harmonic Generator (set lists) : Dead On the ground, Rollin Free, On My Knees, NSWL, Let the Bunny Dance, D' Blues, Nobody Guy, Marseille, My Generation.
Quentin (vocal) ; Nicolas (bass) ; Alex (drums) ; Charles & Renaud (guitars).
Pour les photos, merci à ma fille Mildred on fait une bonne équipe ;-D !
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