EMPTY SPACES, tribute de Pink Floyd (également REconnu sous le nom de PYG, sa vraie identité (pour ses compositions).
Un groupe découvert grâce au site (une chronique celle de John Markus), au forum et cet échange/interview auquel a toujours répondu Yvan avec énormément de célérité.Quelques messages des échanges, parfois, décalés ; via un grand réseau social et le rendez-vous était pris. Les bretons et le normand allaient se rencontrer sur mes nouvelles terres.
Facile sur le papier, sauf que de mon petit village des Alpilles à ce port touristique, un fameux week-end du 15 aout dans le sud, il fallait éviter les grands réseaux (150 bornes aller).
Je devrais me méfier du G.P.S, une nana qui t'indique la route ... j'ai traversé Marseille de fond en comble ! Dans le fond, c'est un comble ; devrais-je dire ?
Si quelqu'un veut savoir où on trouve les meilleurs kebbabs et merguez de la ville, no problémo ! Je me suis tout tapé. Y'a même un port, on dirait ... comme, un vieux port.
Au bas mot deux heures de bagnole 35, 40°c dehors ; la clim' réglée à 12°c. En bon reporter que je suis, je colle au sujet. Douze degrés, petite température estivale bretonne en plein été à 14h00 sur une plage du Sud de la Bretagne. On a mis des chapeaux ronds (qu'on trouve que dans les rayons déguisements) ; toute la semaine on s'est enfilé des crêpes afin de sentir comme eux. Là où j'ai craqué, je l'avoue ... c'est sur le cidre, je suis resté (viscéralement) Normand.
L'inventeur du calva' il ne suçait pas des menhirs ! Il ne portait pas une jupe à carreaux sans slip ? Je le saurais !
Je me suis arrêté trois fois, pour remplir le réservoir essuie-glace, il fallait aussi mimer la pluie.
Bon reporter ça ne s'invente pas ; ça se vit.
Les ceintures de sécurité fermées au cadenas, pour pas que Mme Maënora s'échappe pendant que le poste Cd, nous jouait : « Vaut mieux se laver les dents avec un verre à pied, que les pieds avec un verre à dents et son refrain endiablé : Saillet en des betag en doenn
Ha doh en trest feutet e benn Disul o vale dre ar c'hoad
Iri dei tou larideno et o et ooooooooooooo ». Arrivé à Cassis, on est descendu en courant, le sac plastique et on a vomi, la route ? La température ? Cette chaleur musicale ?
Quelques minutes après, il a fallu nous transfuser ... chaud et froid.
Bon je vous passe les péripéties de la place de parking. Cassis, petit port, beaucoup, beaucoup de monde et douze places alentour ; total bonheur.
Sur le coup, je me suis dit : « MAIS,comment reconnaître des bretons en goguettes ? »
Bon déjà, je me faisais une fausse idée, je les voyais tous avec des looks Jean-Paul GAUTHIER, (les rayures) car J-P G aime les rayures, ceux qui ont pensé surtout une à l'arrière ... je vous demande de quitter ces lignes ! Des sabots au pieds, des odeurs de poissons, des visages rubiconds, mais tout ça c'est faux. Cliché !
Après avoir traversé Marseille, je me demande si le Breton et le Normand on ne se ressemble pas ... plus que d'autres populations ? Je pense à tous ces touristes anglais ; il y en a à Marseille et ... on les reconnaît. Tout sauf extrême ?
Un débat sur le genre par lequel une personne est socialement reconnue ?
Que nous naissons garçon (normand) ou fille (breton) et que la société nous considère par la suite comme homme ou femme. Non, je pense que les choses se fondent à la naissance, trop facile de dire mes parents buvaient je suis br..... ; ce n'est pas sain de penser ainsi ! Fin du débat philosophique.
Retour au sujet, concert & Musique - J'aime les balances, vous vous garez à tataouine les oies et vous avancez au son des notes. Une scène avec des gens et des têtes qu'on se dirait : « Tiens ils sortent de l'hopital, ou c'est en quelle année, la dernière fois que t'as pas allumé la lumière en te levant » des teints ... blancs ; YYEESSS ! C'est eux ! Des visages avec la couleur de mes fesses. Je tiens mes bretons et ... ma bretonne ???
En plus il y a un chevelu qui porte un tee-shirt PYG, deux espaces 1ère génération (cool, c'est pour le LiveReport) immatriculés « 56 », les Peugeots vont au sud, les Renault vont au nord. Je me baisse, sous la carroserie je vois des coquillages collés, des algues vertes sur les attaches remorques, OUI ! Ce sont bien eux et ... elle ou devrais-je dire elle et .................... eux.
Je me positionne, rapidement, Yvan repère ma tête. Moi la carrure de Gruunt. On a parlé un peu sport : « ah ! Oui en ce moment je suis un peu malade, pas plus de 300 kg en développé couché et toi la dernière fois que t'as grimpé le K2 en vélo, par sa pente raide en tirant une caravane ». Des gens simple qui discutent pas des mytho'.
Petits échanges, une balance qui a pris beaucoup de temps (les aléas des problèmes techniques et nos voisins bretons avec leurs gardes robes noires, en plein été en plein soleil à Cassis. C'est là aussi qu'on reconnaît le chef (désolé) le plus malin, il était en bleu !
Mais en jean, plus malin il aurait été en short. Mais dangereux, tu rentres chez toi avec des pattes d'écrevisses et quand on connait les gouts culinaires et LA fameuse crêpe aux fruits de mer. Autant éviter les ennuis. Mais pour un presque Anglais ; ça va il est quand même malin.
Le décor, une scène façon ponton dans le port de Cassis. Avec cette proximité qui te donne l'impression que le concert en Live ... c'est un Dvd dans ton salon. Façon salon c'était bon, le son proportionné au lieu ; mais j'ai besoin de cette proximité, du rictus des musiciens, des odeurs naturelles, cette sueur qui innonde les racks de pédales. Pendant que les projecteurs inlasablement comme de bons petit micro-ondes crament la tête des zicos.
Alors avec Mme Maënora, on a fait le tour du port j'ai été me coller ... devant. À côté de moi, la table de mixage et les mecs avec leurs bouchons d'oreilles. Sensation byzarre, le volume était réglé pour balancer dans la ville, pas juste devant. Oh, oui j'ai bien entendu, QUOI ? Je dis bien ENTENDU, enten... et merde !
Un concert unique, de ce point de vue. L'impression d'être devant un aéro de centrale nucléaire, ça dépote. Pendant quatre jours j'étais coiffé à l'arrière, au jour où j'écris ces lignes ça va, je dis ça VA !
J'étais venu, assez béotien. Je connaissais Pink Floyd dans un premier temps à travers Money, ensuite The WALL que j'ai vu et savouré un bon paquet de fois, quelques dvd comme Athène (de mémoire ?), des reprises façon Hard – Heavy (voir fin du Live).
Mais j'ai appris quelque chose ; Pink Floyd c'est résolument ROCK !
Des guitares savoureuses, pas d'instruments faiblards. Mais l'autre force de ce concert, c'est de sortir des compositions du groupe et de ne pas descendre le niveau de jeu. Voire au contraire, apporter son empreinte. Sur le plan guitaristique John et Yvan ont de quoi prendre plaisir, le set est tourné dans un esprit Live, des ponts musicaux alternent avec les parties chantées, qui en plus sont partagées par deux organes complémentaires, Nelly pour la partie enchanteresse et les couleurs superposées et Morgan pour le lead.
Celui qui a le moins chômé ; Jean-Noël au clavier. Je me demande si ce n'est pas lui qui jouait les silences. La présence de la basse apporte le volume nécessaire de cet instrument. Dans un tabeau, ce serait la première pastelle du ciel, avant les détails, nuages, oiseaux. Mais surtout la couleur de fond.
La batterie assure le cadre, et la seconde motié de la pastelle (bas de tableau) la verdure. Chacun et chacune des autres protagonistes venant apposer les détails et couleurs finales. Jamais le tableau n'a été surchargé ! Mais tout en couleur.
Sincèrement, je me suis régalé, mais plus encore depuis que je suis rentré dans l'univers PYG, le côté progressif, donne une richesse à la musique. Une palette de sonorité qui te donne envie. Envie d'écouter toutes les nuances et émotions dans ses moindres détails. La musique est un voyage, quand certains sont en low cost d'autres savourent la première classe. Ici on parle de choix, pas de moyen. La musique offre cette égalité, si t'écoutes de la m..de c'est que tu l'as voulu, si tous les gouts sont dans la nature, il faut savoir reconnaître que la nature de certains c'est le dégout ! Et que parfois mes gouts peuvent être les meilleurs ! Hum, j'aime écrire ça !!!!
Je suis reparti conquis, plus de guerres ancestrales bretons, normands. La prochaine fois, ils mettront leurs pantalons d'Obélix rayés, bleus et blancs et on finira autour d'un banquet ?
On verra qui on attachera dans l'arbre. Yvan pas toi, mais ensemble on doit pouvoir en attacher pas mal ;-)
Quand j'ai demandé à Mr.Yvan, si il avait mis du temps pour réunir un tel groupe, il m'a dit que cela c'était fait tout seul et très naturellement. Ma conclusion, le talent appelle le talent. Certains des membres du groupe sont passer par le Hard, cela permet un travail aisé plus en nuances, mieux maîtrisé ?
Demandez à un coureur de vitesse de faire proprement une course en retenue ; exemple Usain BOLT . courir un 100 mètres en 15 secondes ... vous pourrez admirer le gestuel. Là c'est pareil, beaucoup de ces membres ont cette aisance.
Ce haut niveau permet aussi de se donner du plaisir et quand on en prend c'est de suite plus facile à communiquer.
Ecouter des morceaux aussi fabuleux que la set List, en s'appropriant un tel répertoire révèle d'un numéro de haute voltige. Même le Comfortably Numb, pourtant repris par Queensrÿche et Dream Theather ; ne peut rougir de la comparaison !
Je suis reparti conquis, pour la peine je mettrai un « Gwenn ha Du, Blaunc e Neirr », à l'arrière de ma voiture. Quand vous ramènerez un certain Pat, pour un festival dans les Alpilles.
Pour finir, je voudrai juste parler de mon coup de coeur 2011, le titre Siren Song (album de PYG). Le mix' (décalé) guitare batterie me transporte totalement ; derrière les notes et ce chorus bluesy, c'est du Gary MOORE inspiré, des grands jours. Puis quand la voix de Nelly se pose, je me retrouve à flotter ... totalement envoûté. Ce chant de la sirène m'a embarqué comme me l'avait fait à une autre époque un Easter de Marillion, pour sa beauté musicale et la voix magique de Steeve Hogarth. Vous dire que ce morceau n'est pas unique, que rien que le précédent My Greed est aussi un voyage, mérite amplement l'investissement. Il faudra que j'y revienne. Mais pour ça je dois encore et encore me délecter pour maîtriser au mieux mon sujet. Un travail si bien élaboré demande le respect et le choix des mots et je ne suis pas encore prêt !
Set List (Empty Spaces) et (P.Y.G. (*)):
Breathe – Time – Money – The Great Gig In The Sky – Shine On Your Crazy Diamond – Sheep - Echoes – Welcome To The Machine – Mother Earth (*) - In The Flesh – The Thin Ice – The Happiest Days Of Our Lives / Another Brick In The Wall – Empty Spaces - Young Lust – Hey You – Run Like Hell – New Hope (*) - Wish You Were Here – Comfortably Numb -
"Je tiens à remercier Corinne Yvon pour ses photos,
elles sont à mes yeux aussi indispensables que le graphisme dans une bande-dessinée."
Et pour la publication, pas de meilleur jour que la date d'anniversire d'Yvan ?
De la part de RockMeeting bon anniversaire à toi et amitiés musicales au groupe !"
Maënora.
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