19h30 la Halle Tony Garnier n'était pas encore pleine quand les premiers rugissements de Saxon se sont fait entendre. Une partie de la foule a été prise de vitesse.
Hell, Fire and Damnation lance violemment le set des hommes de Barnsley. Le son est juste parfait. Dès les premiers instants la voix de Biff est surprenante de qualité. Le light show est imposant. Dans les rangs ça court de partout, personne ne veut rater une miette du live. Saxon enchaîne. C'est carré et précis. C'est du haut niveau et cela se ressent à travers leur prestation. Les hits s'enchaînent, le public ravi manifeste sa joie. L'ambiance est chaude. Nos amis britanniques vont nous jouer 14 brûlots high intensity ! En passant par Mme Guillotine (un kiff ce titre en live) puis par les titres Heavy Metal Thunder, Crusader, 747, Strong Arm The Law etc. le groupe déroule ses hits tel un bulldozer. On en prend plein les oreilles et les yeux. Biff harangue la foule qui lui répond bien. Les gradins sont archi pleins quand le groupe lance Wheels Of Steel. Les 7500 personnes reprennent tous en chœur le refrain. Les gens hurlent, sautent et bien sûr tous la main levée avec le signe du métal en évidence. 1h15 de live à vitesse grand V. Saxon continue de marquer pour l'éternité l'histoire du heavy metal. Merci les gars !
21h00 l'intro du live de Judas Priest fracasse les murs du Halle Tony Garnier. Les premières notes de Panic Attack sont attaquées avec un furie destructive. Puis vient le moment tant attendu, l'arrivée sur scène du God Of Metal : Rob Halford !! Dès ses premiers pas sur la scène il dégage une aura que très peu peuvent prétendre posséder. Sa voix nous transperce les poumons et les oreilles. Il vient au devant de la scène les bras en croix montrant qu'il est bien là. Oui Rob nous t'attendions et tu es arrivé tel le messie of metal ! You've Got Another est lancé et c'est du délire dans la foule. Richie Ian Faulkner assure le show. Ses solos sont d'une précision chirurgicale. Les gimmick du groupe sont bien présents. Quand Rob se met entre Richie et Andy (Sneap) et que les trois se déhanchent devant la foule surexcitée c'est juste wouaaaah !
Vocalement Rob a retrouvé une belle voix, cela fait plaisir. Surement le fruit du travail avec son nouveau coach vocal.
A la batterie ça frappe très fort, Scott possède des bras d'acier. Rapid Fire emporte tout sur son passage. Puis vient le fameux "Breaking the what ?", the Law of course ! Les frissons mélangés à l'hystérie de certains font monter d'un cran l'ambiance qui était déjà bouillante. In the dead of night love bites, looooove bites chante Rob... Il y a longtemps que l'amour du Priest nous a mordu ! Les gros titres continuent à déferler. Arrive le fameux Turbo Lover, alors là, les gars, l'entendre, le chanter et le vivre en live avec Judas c'est quelque chose ! 15000 bouchent ouvertes qui hurlent "i'm your tuuuurbo loveeeer" nous font passer par toutes les émotions. Le show continue à envoyer du très lourd. Nous n'étions pas au bout de nos émotions. Après les missiles orgasmiques Victim Of Changes, The Green Manilishi et Painkiller arrive le rappel. Toujours chargé à 100 000 watts, le groupe revient avec Electric Eye. Le public est électrifié !
Puis viennent les vrombissements de la moto de Rob. Les chromes de sa bécane scintillent autant que son costume. C'est beau, c'est magique, c'est Judas Priest ! On croyait en avoir fini avec les séquences émotionnelles... Non ! La méga surprise est dévoilée. Glenn en personne arrive sur scène ! La foule (des gradins) s'est levée et toute la salle lui a réservé un tonnerre d'applaudissements. Glenn a eu droit à une standing ovation digne des plus grands ! Le fait de vous l'écrire m'en donne encore les frissons !! Avec courage il a joué les 2 derniers titres : Metal Gods et Living After Midnight. C'est avec une ovation que j'ai rarement entendu que le groupe nous a salué.
Les derniers mots de Rob ont été : Be sure, Priest is still here ! Judas Priest is back ! Rob pas la peine de nous le dire, ce soir on a tous compris que Judas Priest est bien de retour ! Merci Saxon, merci Judas pour cette soirée de folie qui restera dans les annales !
Marin RockMachine Plus d'infos à propos de l'auteur ici |
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