Ross The Boss, le guitariste qui a été intronisé en 2017 dans le "Hall of Heavy Metal History" pour avoir inventé le punk avec les Dictators, et fondé Manowar, s'est confié à RockMeeting lors d'une interview donnée au cours du Magic Tour de Shakin' Street.
Au menu un scoop, un prochain album de hakin' Street, des commentaires ironiques sur la "tournée d'adieu" de Manowar, et bien plus encore, dans les propos traduits ci-dessous, et l'entretien integral dans la vidéo ci-dessous.
RM : Bonjour Ross, comment se passe cette tournée, en es tu satisfait ?
RTB Je dois dire que je me demandais comment le public français allait adopter Shakin Street et le nouveau line-up, et la réponse est phénoménale. Les concerts sont fantastiques, c’est une véritable histoire d’amour.
RM : Est-ce qu’on peut attendre un nouvel album de Shakin Street avec ce line-up solide, un line-up « solid as a rock » ?
RTB Et bien on en a parlé entre nous, un album pour la France ce serait formidable, mais on ne veut pas faire deux albums pour deux pays, on veut faire un album pour le monde entier. Donc on y pense, ceci dit j’ai un planning très chargé, notamment avec le Ross The Boss band, mais Shakin Strret est un bon truc pour les gars, pour nous, pour moi comme ancien membre, donc on va voir.
RM : Manowar a récemment changé de guitaristes pour la tournée d’adieu, the final battle, , beaucoup de fans espéraient que ça serait toi, Ross, de retour dans le groupe, mais ça n’a pas été le cas, as tu été contacté par le groupe , Et aurais tu été d’accord ?
RTB Je n’ai pas eu d’appel, bonne chance au nouveau jeune homme, il a une rude tâche, mais quelque chose me dit que cette tournée d’adieu n’est pas une vraie tournée d’adieu, un petit oiseau me l’a glissé [Rires]
RM : … comme les Scorpions ou Kiss [rires]
RTB : Voilà, mais on ne sait jamais pour la suite.
RM : Le denier album solo, My Blood Sworn est sorti le 22 avril 2018, l’an dernier, il y a quelques sonorités à la Manowar, était ce intentionnel ?
RTB : Et bien ça ne sonne pas comme Manowar dans le sens où on a un son bien meilleur, on n’a jamais capturé le son de Manowar correctement sur bande, et le nouvel album est vraiment bon. Alors de temps en temps cela sonne stylistiquement un petit peu comme Manowar, parce que j’ai inventé Manowar avec mon style.
RM : Est-ce que vous avez de bonnes critiques et est ce que tu t’intéresse à ce que les gens disent de ta musique?
RTB On en a eu beaucoup, c’est vraiment très motivant pour le futur. Et un 4eme album ! Il faut qu’on le fasse, 2018 aura été une année très chargée, maintenant on a encore des concerts, mais pas autant que ça, donc après cette tournée, quand je vais rentrer, on aura un peu de temps.
RM : Donc tu es très occupé, il y a 10 jours est sorti l’album On A Mission avec Bloody Times, comment t’es tu retrouvé dans cette mission, et es tu satisfait du résultat ?
RTB Bloody Times, c’est mon ami Simon, en Allemagne, son père est un fan très fidèle de mon groupe, son fils est un jeune, et on se doit d’aider les jeunes dans ce métier, car c’est très dur de démarrer de nos jours pour un jeune, donc c’est très important, je l’ai fait pour Simon et son père.
RM : Le dernier album de Death Dealer est sorti en 2015, est ce qu’une suite est prévue ?
RTB Yep, c’est encore autre chose, les Death dealer ont déjà un 3eme album de prêt, et bien sûr ils attendent après moi, évidemment, et donc ils faut que je m’en occupe, ainsi que Ross The Boss Band, Shakin’ Street, vous voyez comment le temps passe ! Je suis vraiment très occupé, mine de rien j’ai fait 5 albums en 10 ans, ce qui fait un album tous les 2 ans ! Et je suis très fier de ça. Je vais essayer de continuer dans le futur on verra bien !
RM : Donc avec toutes ces activités, aucun projet de retraite ?
RTB De temps en temps j’aimerais bien prendre la retraite. Mais premièrement je n’ai pas assez d’argent. Et deuxièmement je suis un addict du travail, donc pas de retraite ! [rires]
RM : Quand tu es en tournée, quelle est la chose qu’il te faut absolument avec toi ?
RTB Mes guitares [rires] non, c’est une blague ! Non ce qu’il me faut c’est une bonne camaraderie dans le groupe, de bonnes relations, et nous en avons ! Les deux Dictators : Dean Rispler à la basse et J.P. Thunderbolt Patterson à la batterie, Freddie Katz à la 2eme guitare, et bien sur la reine du rock n roll français, Fabienne Shine, qui traverse les âges, qui chante toujours aussi bien, quand elle est sur scène elle transcende l’âge, elle transcende tout !
RM : Que préfères-tu jouer, les gros festivals ou les petites scènes comme ici à Toulouse ?
RTB J’ai joué devant des publics très larges comme le Wacken et ses 75000 personnes, pour moi c’est pareil, mais quand la foule s’étale sur 100 mètres devant toi, derrière des barrières, on se sent un peu éloigné. Je préfère notamment les concerts de punk avec les Dictators, avec l’énergie du public toute proche, je préfère les petites salles.
RM : De quoi es tu le plus fier professionnellement ?
Je suis fier d’avoir démarré les Dictators avec Andy, le premier groupe de punk rock américain, beaucoup de gens disent que c’est là que tout a démarré. Je suis fier d’avoir fondé Manowar, le premier album, Battle Hymns. Quand j’ai été intronisé dans le "Hall of Heavy Metal History" (au WACKEN OPEN AIR en 2017), ils ont dit que j’étais responsable de 2 genres populaires de la musique Rock, je n’ai jamais joué dans ce but, mais je suis honoré par ça.
RM : Quels sont tes prochains défis à l’avenir ?
RTB Pour moi c’est de continuer ce que je fais, enregistrer de bons albums, tourner tant que je le peux, maintenir le groupe a un bon niveau, idem pour Shakin Street maintenant, je veux faire le meilleur avec mes 3 groupes.
RM : Un dernier message pour les lecteurs de RockMeeting ?
RTB Oui, soutenez les concerts, vous devez y aller, même si c’est un lundi soir, pas d’excuses du style il y a trop de groupes en tournée. Si vous ne soutenez les groupes, ne soutenez pas les jeunes groupes, il n’y aura plus de jeunes groupes, plus de musique. Vous devez soutenir les groupes, spécialement les jeunes groupes, il n’y a plus de TV pour le faire, c’est un putain de désastre pour le hard rock et le heavy metal, donc je crois que la seule façon de s’en sortir est que le public soutienne les groupes.
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