-Soit faire albums par albums étant donné que Gaël Benyamin l’instigateur du projet nous a pondu 3 opus
-Soit faire une seule chronique qui tiendrait compte de l’œuvre dans son ensemble.
J’ai choisi la seconde solution qui me semblait la meilleure tant il y a des connexions entre les différents albums.
Je ne rappelle pas ici qui est Geyster, les personnes intéressées n’auront qu’à se reporter aux différentes chroniques faites par Bibi sur ce site ou bien aux vidéos proposées sur You Tube. Juste pour poser le cadre, on peut dire que Gaël Benyamin fait partie des musiciens Français les plus talentueux. Ce multi instrumentiste a construit petit à petit un univers qui lui est propre et qui semble développé ici sur 3 albums différents.
Je ne vais pas faire ici dans le détail car ça n’aurait à mon avis aucun intérêt, je vais plutôt essayer de me placer comme un auditeur lambda qui écoute les 3 volumes à la suite et qui donne un ressenti. Franchement, sans langue de bois, cette trilogie ne m’a pas totalement convaincu. Les 3 volumes ne m’ont pas dérangé mais j’ai trouvé trop de disparité dans la qualité des compos pour totalement adhérer au projet.
Dans un premier temps, j’ai trouvé qu’il y avait trop d’instrumentaux qui n’est pas un genre au départ que j’affectionne. Trop d’instrumentaux c’est un fait mais aussi trop d’instrumentaux complexes. J’avais l’impression parfois d’écouter du Pierre Boulez sur certains titres comme le Knight Games 1 pour ne donner que cet exemple ou Extra Time sur le 2. Franchement parsemer les 3 albums de plages comme celles-ci fait qu’on ne peut pas renter complètement dans l’œuvre en elle-même. Pourquoi également reprendre le même titre avec quelques différences infimes entre le 2 et le 3. Titre qui se nomme Outstanding Misunderstanding 2 et 3.
Après, on peut parler de la qualité de l’ensemble qui va à mon avis decrescendo. Le premier est sans aucun doute le meilleur et montre tout le talent de Mister Benyamin. On se rappelle les albums d’avant avec des petits bijoux que sont I Won ’t Let You Down, le duo avec Ed Motta le sublime Not An Ordinary Girl ou bien le Oh David. Là je retrouve le grand Geyster. Celui qui balade ses influences entre Steely Dan, Gerry Rafferty, Ten CC, Hall And Oates ou les Wings. Il y a un son, un talent d’écriture certain, un talent de musicien itou. Le Volume 2 démarre en trombe avec un titre de plus de 7 minutes, Heal. Un peu de bossa pour un morceau qui sent bon l’été qui approche avec des performances musicales de toutes premières bourres. A noter l’utilisation très intéressante de la flute sur un paquet de titres qui m’a rappelé le combo Firefall. Le reste sur ce 2 n’est pas déplaisant mais pourtant on a l’impression d’entendre le même titre la preuve avec It’s There et Lily. Je pense que c’est voulu car je suis loin de prendre Gaël pour une pipe mais ça fait un peu remplissage à mon gout. A noter, une coté plus rock sur certains titres comme Do It ou Gaël pousse sa voix un peu dans l’esprit d’un Come Together des Beatles. L’opus 3 est à mon avis dispensable dans sa globalité. Je le dis, je me suis un peu emmerdé à son écoute. A Long Goodbye est plutôt réussi mais ça reste pour moi le seul titre acceptable sur ce volume 3. Je passe les différents instrumentaux pour se retrouver sur des expérimentations vocales comme sur When The Night. La ça ne passe pas vraiment que ce soit sur le couplet ou Gaël modifie sa voix et même sur le refrain ou le coté hurleur ne lui sied pas vraiment. Ca sent trop les 70s sous acide pour moi !!! On retrouve d’ailleurs ce même esprit sur Over You qui la aussi m’a laissé froid comme la balade Sad Girl.
Au final, un constat mitigé pour une œuvre intéressante par ce qu’elle est censée représenter mais qui au final se veut un peu trop opaque par moment et peut être trop intellectualisée. J’ai toujours été admiratif du travail de Gaël Benyamin, j’ai toujours très bien noté ses différents albums, je suis un peu moins enthousiasme ici même si il n’en reste pas moins que sur les 29 titres, il y a quand même de quoi faire.
Ps : En fait comme devant une œuvre picturale ou artistique qui nous semble inaccessible comme les urinoirs de Marcel Duchamp, il aurait peut-être fallu que Gaël Benyamin nous donne certaines clés pour rentrer totalement dans son univers, sur cette trilogie j’entends…
Je ne rappelle pas ici qui est Geyster, les personnes intéressées n’auront qu’à se reporter aux différentes chroniques faites par Bibi sur ce site ou bien aux vidéos proposées sur You Tube. Juste pour poser le cadre, on peut dire que Gaël Benyamin fait partie des musiciens Français les plus talentueux. Ce multi instrumentiste a construit petit à petit un univers qui lui est propre et qui semble développé ici sur 3 albums différents.
Je ne vais pas faire ici dans le détail car ça n’aurait à mon avis aucun intérêt, je vais plutôt essayer de me placer comme un auditeur lambda qui écoute les 3 volumes à la suite et qui donne un ressenti. Franchement, sans langue de bois, cette trilogie ne m’a pas totalement convaincu. Les 3 volumes ne m’ont pas dérangé mais j’ai trouvé trop de disparité dans la qualité des compos pour totalement adhérer au projet.
Dans un premier temps, j’ai trouvé qu’il y avait trop d’instrumentaux qui n’est pas un genre au départ que j’affectionne. Trop d’instrumentaux c’est un fait mais aussi trop d’instrumentaux complexes. J’avais l’impression parfois d’écouter du Pierre Boulez sur certains titres comme le Knight Games 1 pour ne donner que cet exemple ou Extra Time sur le 2. Franchement parsemer les 3 albums de plages comme celles-ci fait qu’on ne peut pas renter complètement dans l’œuvre en elle-même. Pourquoi également reprendre le même titre avec quelques différences infimes entre le 2 et le 3. Titre qui se nomme Outstanding Misunderstanding 2 et 3.
Après, on peut parler de la qualité de l’ensemble qui va à mon avis decrescendo. Le premier est sans aucun doute le meilleur et montre tout le talent de Mister Benyamin. On se rappelle les albums d’avant avec des petits bijoux que sont I Won ’t Let You Down, le duo avec Ed Motta le sublime Not An Ordinary Girl ou bien le Oh David. Là je retrouve le grand Geyster. Celui qui balade ses influences entre Steely Dan, Gerry Rafferty, Ten CC, Hall And Oates ou les Wings. Il y a un son, un talent d’écriture certain, un talent de musicien itou. Le Volume 2 démarre en trombe avec un titre de plus de 7 minutes, Heal. Un peu de bossa pour un morceau qui sent bon l’été qui approche avec des performances musicales de toutes premières bourres. A noter l’utilisation très intéressante de la flute sur un paquet de titres qui m’a rappelé le combo Firefall. Le reste sur ce 2 n’est pas déplaisant mais pourtant on a l’impression d’entendre le même titre la preuve avec It’s There et Lily. Je pense que c’est voulu car je suis loin de prendre Gaël pour une pipe mais ça fait un peu remplissage à mon gout. A noter, une coté plus rock sur certains titres comme Do It ou Gaël pousse sa voix un peu dans l’esprit d’un Come Together des Beatles. L’opus 3 est à mon avis dispensable dans sa globalité. Je le dis, je me suis un peu emmerdé à son écoute. A Long Goodbye est plutôt réussi mais ça reste pour moi le seul titre acceptable sur ce volume 3. Je passe les différents instrumentaux pour se retrouver sur des expérimentations vocales comme sur When The Night. La ça ne passe pas vraiment que ce soit sur le couplet ou Gaël modifie sa voix et même sur le refrain ou le coté hurleur ne lui sied pas vraiment. Ca sent trop les 70s sous acide pour moi !!! On retrouve d’ailleurs ce même esprit sur Over You qui la aussi m’a laissé froid comme la balade Sad Girl.
Au final, un constat mitigé pour une œuvre intéressante par ce qu’elle est censée représenter mais qui au final se veut un peu trop opaque par moment et peut être trop intellectualisée. J’ai toujours été admiratif du travail de Gaël Benyamin, j’ai toujours très bien noté ses différents albums, je suis un peu moins enthousiasme ici même si il n’en reste pas moins que sur les 29 titres, il y a quand même de quoi faire.
Ps : En fait comme devant une œuvre picturale ou artistique qui nous semble inaccessible comme les urinoirs de Marcel Duchamp, il aurait peut-être fallu que Gaël Benyamin nous donne certaines clés pour rentrer totalement dans son univers, sur cette trilogie j’entends…
Année:2015
Label:Somekind Records
Production:Gael Benyamin
Discographie : |
I Love 1984 ( 2004) |
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL | MYSPACE |
Notes des visiteurs : |
Comments:
Lire la suite...