Je pense que Frontiers a décidé de sortir cet On The Way To Everything en signant Michael Thompson Band sur leur label qui a en son sein le chanteur de Soleil Moon, Larry King.
Ce dernier a dû leur dire « eh les gars, vous savez moi aussi j’ai un projet mélodique, ça s’appelle Soleil Moon et en 1999 on a sorti Worlds Apart notre premier album et début 2011 On The Way To Everything le second ». « Ah bon, aurait fait le boss de chez Frontiers pour qui Soleil Moon n’évoquait rien du tout ». Ce dernier décida donc d’aller voir Michael Thompson « dis donc garçon, il est bon ton nouveau chanteur mais son groupe ça donne quoi ???? », et la Michael de répondre « c’est excellent garçon, les deux et en plus je joue dessus… ». « Bon Larry c’est ok, on va ressortir On The Way To Everything et on mettra quelques titres en bonus de Worlds Apart, ça te vas ???? ». « Bon, juste une chose, on change la pochette car celle d’origine bonjour la laideur !!!! ». « Ça me va » a répondu King et le tour est joué et on peut se retrouver avec le CD de On The Way ce qui était plutôt coton lors de la première sortie. Pour ma part, j’ai ce second album du duo depuis un bail mais sous format MP3. On The Way est moins bon que Worlds Apart car il est dur d’atteindre deux fois la perfection. Néanmoins, cet opus tient superbement la route et vient conforter le talent de Larry King et de John Blasucci. Ils sont entourés ici de Michael Thompson, de Lee Sklar, de Vinnie Colaiuta…L’album propose un florilège de titres tous plus mélodique les uns que les autres mais dans un esprit moins symphonique que la première galette. L’absence du London Symphonic Orchestra y fait dans doute pour beaucoup. Il n’empêche que le duo délivre de superbes morceaux, hyper chiadés avec des arrangements subtils ou se mélangent les pianos, les guitares acoustiques et le parties de chants toutes sublimées par Larry King. Les deux bouts de l’album sont parfaits avec les excellents History Repeats Its Pages dont on retrouve également le clip et Here I Am. Une reprise des Beatles pour un titre qui m’était inconnu, Blackbird très acoustique. Un superbe hymne avec Colorado qui aurait eu sa place sur le premier essai. Un instrumental de toute première bourre qui prouve qu’on a pas à faire à des manches Burn qui précède un titre assez rock Down. C’est frais, très original, ca ne ressemble pas à grand-chose d’existant. Comme je le disais, l’injustice est réparée et Soleil Moon va pouvoir éclabousser de son talent toutes les oreilles des amateurs de rock mélodique. Difficilement classable, ce projet n’en est pas moins indispensable.
Comme je le disais sur la chronique de Worlds Apart, Frontiers a eu la bonne idée de mettre 3 titres bonus tirés du premier album. Mettez-vous Ohio 30 fois de suite, ça ne pose aucun problème !!!! Comme disais Maitre Yoda « Calmé tu seras !!!! »
Comme je le disais sur la chronique de Worlds Apart, Frontiers a eu la bonne idée de mettre 3 titres bonus tirés du premier album. Mettez-vous Ohio 30 fois de suite, ça ne pose aucun problème !!!! Comme disais Maitre Yoda « Calmé tu seras !!!! »
Label : | Frontiers |
Sortie : | 2011 Réédition 2012 |
Production : | Larry King |
Discographie : |
Worlds Apart (1999 ) |
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