Cela faisait très longtemps que j’avais envie de chroniquer ce premier album de Soleil Moon sorti en 1999 et baptisé Worlds Apart.
La sortie chez Frontiers de On The Way To Everything leur second essai qui date de 2011, m’en donne l’occasion. Je vais faire d’une pierre deux coups en parlant du dernier, que je connais depuis un moment et de ce Worlds Apart. La première fois que j’ai entendu parler de ce duo c’était sur Crossrocks grâce à un type qui a disparu de la circulation, et c’est bien dommage, car il m’a fait découvrir un paquet de trucs tous plus intéressant les uns que les autres. Petit coucou à Bob si tu me lis !!!! J’avais trouvé l’album sur Amazon vraiment à bas cout et tout naturellement je mis la main dessus. Autant vous dire que ce n’est plus le cas maintenant et là ou je l’avais acquis 5 ou 6 euros à l’époque, il est à 50 maintenant ???? Le duo est composé au chant de Larry King qui est devenu depuis peu le vocaliste du Michael Thompson Band et de John Blasucci. Les deux sont des cessions men ayant trainés leur guêtres dans un genre plus rock pour King et plus jazz pour Blasucci. Ils font appels sur leur premier album à des types avec qui ils jouent régulièrement en studio comme Michael Thompson, Paul Jackson JR mais aussi le saxophoniste Warren Hill (dont je vous recommande d’ailleurs chaudement les albums si vous aimez le smooth jazz à la Dave Koz), ou du batteur Kenny Aronoff qui a tourné très longtemps avec John Mellencamp. Les deux lascars voient même les choses en grand puisqu’ils font appel au London Symphony Orchestra. Le résultat est SOMPTUEUX !!!! Je n’ai pas trouvé d’autres qualificatifs tellement celui-ci s’imposait. J’ai lu quelque part que certains mettent cet album dans le plus grands jamais sortis dans un style Westcoast, AOR. Je ne suis pas loin de partager cet enthousiasme tellement ce Worlds Apart respire le talent, la grâce et les mélodies. C’est une véritable pièce musicale que je rapprocherais parfois dans sa construction d’une œuvre classique. Il faut écouter l’orchestration d’un titre comme I’d Die For You pour comprendre ce que je veux dire. D’ailleurs Michael Kiske et Place Vendôme ne s’y sont pas trompés et ont repris le morceau sur le second Vendôme. Mais il n’y a pas que ce morceau. On peut évoquer aussi les magnifiques Willingly, Ohio ou bien You And Me. On n’est pas loin de la ballade ultime Westcoast sur I Need You Close To Me. C’est soft, voir très soft mais c’est magnifique. Les harmonies vocales vous filent le frisson, les arrangements également. Et dire que cet album est sorti dans l’indifférence absolue.
Je ne sais pas si cette chronique s’adresse à des personnes qui ont déjà l’album, si c’est le cas tant mieux pour elle, pour les autres ILS VOUS LE FAUT, OBLIGATOIRE.
Ps : En séance de rattrapage Frontiers propose quelques titres en Bonus de ce Worlds Apart sur le On The Way To Everything.
Label : | n/a |
Sortie : | 1999 |
Production : | :Larry King |
Discographie : |
Worlds Apart (1999 ) |
Liens multimédia - videos |
Notes des visiteurs : |
Comments:
Commentaires
Frontiers le ressortira peut-être si ce nouveau de 2012 On The Way To Everything reçoit un écho et des ventes favorables. Tous les retours de ma chronique sont positifs en tout cas : http://metal-integral.com/fr/chroniques/3543/soleil-moon/chronique-on-the-way-to-everything.html Et je ne suis pas loin de trouver les titres ajoutés en bonus du Worlds Apart un ton en dessus car plus symphoniques et donc plus à mon ouïe... Il n'empêche que On The Way To Everything est un superbe album de cette année 2012 !!! Et King chante même mieux qu'avec Thompson... Quant à la ballade I'd Die For You, que ce soit King ou Kiske au chant, quelle claque !!! Un Chef-d'oeuvre !!!
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.