Nous avons largement abordé ses précédentes productions en la matière, YOTANGOR et WILDPATH en l’occurrence, chacun dans un style bien défini. Au tour des Lyonnais de Bel O Kan à avoir réussi à capter l’attention du boss avec ce premier album. Je ne rentre pas dans le détail de leur histoire, déjà riche depuis 2001 en changements de line-ups et de démos, leur site Myspace en donne tous les détails, le line-up stabilisé ayant contribué à ce deuxième effort datant de 2008. A noter un effectif riche de sept éléments, comme Yotangor. La comparaison s’arrête là, autant les uns ont muri soigneusement leur projet, autant ici le bilan s’avère plus mitigé. Commençons par les points qui mériteront quelques corrections. Tout d’abord la production, vraiment limite pour un genre pourtant gourmand en la matière, sons de batterie et de guitares par moments peu valorisants, le manque de moyens se fait sentir, sans être heureusement rédhibitoire, l’ensemble reste quand même acceptable. Autre point sensible, le chant pas très bien maitrisé sur quelques titres, difficile à dire si cela provient des compositions un peu linéaires, toujours est il que de Utopia à Runaway, l’ennui a tendance à s’installer. Heureusement, la liste s’arrête ici, pour le reste, de nombreuses qualités viennent faire oublier ces imperfections. L’artwork tout d’abord, très soigné et esthétique. Puis les deux premiers titres, Children Call et Dark and Light, mettent en valeur un style original et dynamique, à base d’éléments celtiques et de double pédale. Un style qui décolle dans le troisième tiers de l’opus, à partir de Ten Thousand Milliard, et plus encore sur mes deux préférés, Salem et Blowing the Wind. Oubliés les petits problèmes de justesse pour Sarah, sa voix cristalline semble se fondre avec la double pédale, avec peut être une évidence, le combo semble plus à l’aise ou plus inspiré dans les morceaux speed. Une évidence que vient démentir Too Late en version piano, une superbe ballade plus touchante que la version du titre n° 6, allez comprendre pourquoi !
Au final je reste sur cette excellente impression, persuadé que les défauts de jeunesse seront bien vite gommés, et en attendant la suite, l’univers mélodique de ce Birth Of A Queen mérite vraiment un détour.
Label : | Brennus Records |
Sortie : | 2009 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Walkyria (2006) |
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