Phenomena est une valeur sure, un gage de qualité, soigneusement entretenu par le créateur du projet depuis 1983, Tom Galley.
Sans reprendre l’historique déjà décrit dans la chronique de l’opus précédent, Psycho Fantasy, sorti en 2006, rappelons simplement que l'élite de la scène Hard Rock britannique avec des noms tels que Glenn Hughes (Deep Purple, HTP), le batteur Cozy Powell (Rainbow, Whitesnake AO), Don Airey (Deep Purple), Neil Murray (Whitesnake) ont participé aux projets précédents. La saga se poursuit donc, le tout toujours orchestré par Tom Galley, avec tout autant d’invités prestigieux. Cela commence plutôt tranquillement avec un mid tempo, The Sky Is Falling, mais si le rythme est mid, la prestation du premier chanteur, elle ne fait pas dans la demi-mesure. Il s’agit en effet de Mike Dimeo (Riot et Masterplan), un chanteur sous sestimé qui pourtant, pour l’avoir vu sur scène avec son autre groupe : The Lizzards, assure bigrement, et Tom a bien fait de lui confier l’honneur d’ouvrir les hostilités, avec l’aide de Stefan Lindholm (Vindictiv & Firecracker) à la guitare solo, l’entrée en matière s’avère magistrale. Rob Moratti: (SAGA et Final Frontier) a la rude tâche de lui succéder, sur un autre mid tempo à l’intro un peu folk, avec Ian Crichton (Saga) à la guitare, et il y réussit fort bien. Puis le rythme s’accélère avec deux titres coup sur coup bien musclés, pas étonnant, le premier Fighting, est soutenu par deux Primal Fear, Ralf Scheepers au chant et Mat Sinner à la basse, autant dire que ça déménage, puis le second, Liar, fait appel à l’un des anciens chanteurs de Black Sabbath, j’ai nommé Tony Martin, appuyé par Stefan Lindholm (Vindictiv & Firecracker) à la guitare, ça ne pouvait pas être à l’eau de rose ! Après cette séance plutôt heavy, changement de capt vers l’AOR classieux de I Was Gonna Tell You Tonight, illuminé par le chant de Robin Beck, qui cède ensuite la place à If You Love Her, un vrai tube radio avec un refrain entêtant que vous aurez plaisir de reprendre en cœur avec Chris Ousey (Heartland), Tommy Denander assurant pour sa part les guitares. Puis Rob Moratti nous revient avec une tenue de crooner, pour une ballade, House of Love, qui en fera fondre plus d’une, résultat garanti, trop tard pour le slow de l’été, dommage ! Steve Overland: (Overland, Shadowman, FM) répond toujours présent dans ce genre de projets multi artistes, et exprime royalement son talent dans le brillant Don't Ever Give Your Heart Away, pas de doutes, il ne passe pas inaperçu, pas plus d’ailleurs que Terry Brock (Strangeways & Giant & Solo), très actif lui aussi, et qui clôture en beauté avec un One More Chance aux riffs de Steve Newman, qui ont quelque peu la couleur pourpre du Deep Purple.
On arrive déjà à la fin, et ne pense qu’à une chose, c’est appuyer à nouveau sur « play », cet album aux allures de compil est un pur régal auditif, un coup de chapeau à Mr Tom Galley pour maintenir la barre aussi haut, il est décidément des phénomènes dont on ne se lasse pas !
Label : | Escape Music |
Sortie : | 24/09/2010 |
Production : | Tom Galley |
Discographie : |
Phenomena (1985) |
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL | MYSPACE |
Notes des visiteurs : |
Comments:
Lire la suite...