Voici donc le nouvel épisode du projet de l’ambitieux Tobias Sammet.
J’ai volontairement pris mon temps pour chroniquer ce double album, un véritable pavé sorti le 3 avril, et ainsi éviter de faire dans la précipitation, qui trop souvent prévaut, pour avoir un peu de recul, car si j’ai accroché de suite à l’ensemble de l’œuvre, j’étais curieux de savoir ce qu’il adviendrait quelques mois après, le propos étant de savoir si l’on a affaire à du bon ou à de l’exceptionnel. Au niveau de l’enrobage, rien n’a été négligé, et la démarche commerciale est honnête puisque toutes les versions sont disponibles le même jour, pas de racket ultérieur, premier bon point ! Les deux albums sont disponibles séparément, mais j’ai préféré le coffret « Double album deluxe edition » qui inclut un beau livret magnifiquement illustré. L'illustration des deux pochettes a été créé par Thomas Ewerhard, qui a également travaillé sur l’album d’EDGUY : "Hellfire Club" et celui d’AVANTASIA : "The Scarecrow". Le coffret comprends en plus des deux albums sous forme de digibooks, des codes de contenu en ligne (avec des bonus tracks, etc) et donc le livre AVANTASIA «The Wicked Trilogy", avec notamment des photos inédites des tournées. Mais venons-en au très riche contenu, avec d’abord une production impeccable. L’interprétation comme d’habitude frise le feu d’artifice de par la pléthore d’invités illustres, je vous laisse consulter la partie line-up pour en juger ! Quant aux compositions, Tobias était très inspiré puisque à l’issue du premier album, il lui restait assez de titres pour en remplir un deuxième, ce qu’il a fait dans la foulée, et force est de constater qu’il n’y a pas le moindre remplissage, que du tube en puissance allant de la touchante ballade : Blowing Out The Flame au très inquiétant et théâtral Death Is Just A Feeling. Ce dernier, probablement l’un des ponts forts de ce double opus, souligne cette capacité à composer dans tous les genres, et à magnifier certains interprètes, Jon Oliva en l’occurrence se retrouvant propulsé en un ALICE COOPER plus vrai que nature. Idem pour Jorn Lande dont les productions solo se révèlent inégales et qui brille ici de mille feux, omniprésent sur des titres tels que Down In The Dark ou Forever Is A Long Time. Et que dire de la prestation de Tim Owens dans Scales Of Justice, un Tim pas très inspiré en solo mais qui ici frise tout simplement l’excellence. Plus discrets par contre les André Matos dans Blizzard On A Broken Mirror ou Michael Kiske dans Wastelands pour des titres néanmoins intéressants. Le côté pop de Tobias, qui fait hurler les critiques conservateurs du métal, est toujours là, au travers du festif Dying For An Angel, titre choisi par le Scorpions Klaus Meine, il faut dire que ce dernier est tout aussi à l’aise dans ce registre là.
Tobias Sammet n’avait donc pas exagéré, sa capacité de composition et de mise en œuvre de grands projets comme celui-ci est parfaitement démontrée, largement confirmée avec le recul. Ce double album est bien parti pour marquer durablement la production 2010.
Tracklist : | Line Up : | |
01. The Wicked Symphony (Tobias Sammet, Jorn Lande, Russell Allen)
"Angel Of Babylon" track listing: 01. Stargazers ((Tobias Sammet, Jorn Lande, Russell Allen, Michael Kiske, Oliver Hartmann)
| Tobias Sammet (chant, Basse) Sascha Paeth (guitare lead et rythmique) Bruce Kulick (guitare lead) Oliver Hartmann (guitare lead) Henjo Richter (guitare lead) Jens Johansson (claviers) Miro Rodenberg (orchestrations) Simon Oberender (orgue) Felix Bohnke (batterie) Alex Holzwarth (batterie) Eric Singer (batterie) | AMAZON |
Label : | Nuclear Blast Records |
Sortie : | 03/04/2010 |
Production : | n/a |
Discographie : |
The Metal Opera Part I (2001) |
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