Cela faisait 3 ans que je n'avais pas vu le groupe,
et je conservais d'ailleurs un souvenir particulièrement vivace de leur prestation tonitruante au Palais des Sports en première partie (?????) de Journey à tel point que Mick Jones et sa bande avaient infligé une sévère correction au gang de Neil Schon et ce, grâce à un Kelly Hansen déchainé.
En 2014, Foreigner était donc en tête d'affiche avec en première partie FM dont c'était le grand retour en France après plus de 20 ans d'absence. Bon nombre de potes dont François27 et Ponpon qui se rendaient à ce concert me semblaient davantage intéressés par la présence du groupe anglais.
J'atteins la salle vers 19h20, la file est déjà bien longue et la fraîcheur de fin de journée commence à se faire sentir. Ma fille Maureen est déjà dans la place en compagnie de François27. Je les rejoins ayant au préalable été interpelé par Davidandre de l'AF (Apollo's Forum) qui me présente un de ses potes qui fait dans les bootlegs.
Quelques temps plus tard, ma deuxième fille, Léa puis sa meilleure amie Bettina et Sara, sa maman (dont c'est le tout premier concert et qui tenait à venir après avoir visionné des extraits du DVD Soundstage) nous rejoignent.
Après les présentations de rigueur, l'humour plus que discutable de notre "crétin des Alpes" préféré, le bien-nommé, François27 et les dernières news du front, les lumières s'éteignent et FM investit la scène du Bataclan.
Ca démarre avec un Tough Love des plus percutants. Les années n'ont pas de prise sur la voix de Steve Overland, le guitariste-chanteur. Celle-ci est chaude parfois même avec quelques accents bluesy et soul dans la tonalité. I Belong To The Light et Don't Stop montrent un groupe très pro. Bref, ça joue sérieux. Un moment d'émotion envahit la salle parisienne lorsque les accords de Closer To Heaven résonnent. Vraiment une superbe version. Après, il faut dire que les morceaux mid-tempos qui suivront comme That Girl et Cold Hearted m'indiffèreront quelque peu malgré un Pete Jupp (ex-Samson) et un Mervyn Goldsworthy (également ex-Diamond Head et Samson) enthousiastes. Et malgré tout, il y a cette voix d'Overland envoûtante et captivante. Let Love Be The Leader et Crosstown Train haussent quelque peu le tempo pour finir sur l'incendiaire Burning My Heart Down. Au final, un bon set avec comme je l'ai précisé un passage peut-être moins captivant vers le milieu et des lights particulièrement décevants.... Je retournerai quand même les voir dans le cadre d'un show complet. Les lumières se rallument donc et Sara visiblement est très enthousiaste quant à la prestation du support act.
En 2014, Foreigner était donc en tête d'affiche avec en première partie FM dont c'était le grand retour en France après plus de 20 ans d'absence. Bon nombre de potes dont François27 et Ponpon qui se rendaient à ce concert me semblaient davantage intéressés par la présence du groupe anglais.
J'atteins la salle vers 19h20, la file est déjà bien longue et la fraîcheur de fin de journée commence à se faire sentir. Ma fille Maureen est déjà dans la place en compagnie de François27. Je les rejoins ayant au préalable été interpelé par Davidandre de l'AF (Apollo's Forum) qui me présente un de ses potes qui fait dans les bootlegs.
Quelques temps plus tard, ma deuxième fille, Léa puis sa meilleure amie Bettina et Sara, sa maman (dont c'est le tout premier concert et qui tenait à venir après avoir visionné des extraits du DVD Soundstage) nous rejoignent.
Après les présentations de rigueur, l'humour plus que discutable de notre "crétin des Alpes" préféré, le bien-nommé, François27 et les dernières news du front, les lumières s'éteignent et FM investit la scène du Bataclan.
Ca démarre avec un Tough Love des plus percutants. Les années n'ont pas de prise sur la voix de Steve Overland, le guitariste-chanteur. Celle-ci est chaude parfois même avec quelques accents bluesy et soul dans la tonalité. I Belong To The Light et Don't Stop montrent un groupe très pro. Bref, ça joue sérieux. Un moment d'émotion envahit la salle parisienne lorsque les accords de Closer To Heaven résonnent. Vraiment une superbe version. Après, il faut dire que les morceaux mid-tempos qui suivront comme That Girl et Cold Hearted m'indiffèreront quelque peu malgré un Pete Jupp (ex-Samson) et un Mervyn Goldsworthy (également ex-Diamond Head et Samson) enthousiastes. Et malgré tout, il y a cette voix d'Overland envoûtante et captivante. Let Love Be The Leader et Crosstown Train haussent quelque peu le tempo pour finir sur l'incendiaire Burning My Heart Down. Au final, un bon set avec comme je l'ai précisé un passage peut-être moins captivant vers le milieu et des lights particulièrement décevants.... Je retournerai quand même les voir dans le cadre d'un show complet. Les lumières se rallument donc et Sara visiblement est très enthousiaste quant à la prestation du support act.
Tough Love
I Belong to the Night
Don't Stop
Closer To Heaven
That Girl
Cold Hearted
Let Love Be The Leader
Crosstown Train
Burning My Heart Down
Les lumières se ré-éteignent. Le groupe sans Mick Jones foule la scène du Bataclan sur Double Vision avec un Kelly Hansen très en verve, gesticulant de part en part. Bruce Watson, le "guitariste-remplaçant" assure l'essentiel du job arborant un sourire presque forcé. En fait, il doit être comme ça, le bougre. Le son, à première ouïe (lol) semble très bon et la puissance de Head Games est parfaitement restituée sur scène. D'entrée de jeu, je me dis que vu comme c'est barré, ce ne sera guère différent du set de 2011 qui fut énorme, je le répète. Comme en 2011, Jeff Pilson, qui dans son esprit, n'a jamais quitté Dokken, headbangue comme un damné sur Cold As Ice (on se demande d'ailleurs pourquoi....), un morceau que j'adore tout particulièrement. Chris Frazier qui n'est plus dans Whitesnake, se repose dans Foreigner car il effectue le minimum syndical. Alors que la version s'étire, Hansen effectue son stage diving habituel, provoquant ainsi l'hystérie des petites minettes à proximité. Sur les notes plus hautes, je trouve que le chanteur peine peut-être un peu plus qu'en 2011. "Sans doute la fatigue de fin de tournée", me dira John quelques heures plus tard.
Première ballade emblématique avec Waiting For A Girl Like You, un morceau que j'ai toujours trouvé "raplapla" voire "mou du carafon". Trop entendu sans doute. Me saoûle, ce morceau. Un petit Break It Up m'aurait davantage convenu. Je ne sais pas si un jour je pourrai en entendre une version live. J'en doute d'ailleurs........Hansen en fait des tonnes dans son jeu de scène particulièrement démonstratif mais surtout il chante admirablement bien tout en constatant cela dit une légère fatigue de fin de tournée.
A peine le morceau achevé, le public se met à entonner Happy Birthday à l'attention de Kelly Hansen dont c'est le 53ème anniversaire. Il est ému, le cher petit....Se reprenant parce qu'il faut se reprendre, il annonce ensuite la venue d'un invité de marque autrement dit le créateur du groupe à savoir MONSIEUR MICK JONES qui entame un excellent Feels Like The First Time. A partir de là étonnamment, Bruce Watson va s'éclipser, laissant la part belle des soli au "vieux lion".
Après une intro à rallonge, c'est au tour de That Was Yesterday issu d'Agent Provocateur d'être de retour dans la set-list. Un titre pêchu que j'ai toujours apprécié.
La version de Dirty White Boy constitue l'un des grands moments de ce concert tant celle-ci est incroyablement puissante et donc réussie.
Starrider, précédé d'un laïus du sieur Jones nous relatant non sans émotion son court passage parisien (7 ans), est proposé dans une version certes plus courte que celle qui figure sur les différents live parus depuis 2005. Bonne version d'un morceau qui, ceci dit, ne m'a jamais interpelé guère plus que ça. Retour ensuite sur l'un des plus grands hits du groupe à savoir Urgent permettant à Tom Gimbel d'effectuer un magnifique solo de saxo. Une bonne version sans pour autant égaler celle qui figure sur le DVD Soundstage.
Le show destiné à être relativement court malgré les "We're gonna do an extra long show" du début propose d'ores et déjà le tempo lourd et mille fois reconnaissable de Juke Box Hero délivré ici sans le break de Whole Lotta Love du Zep. Normal, Jason Bonham ne fait plus partie du groupe.
Les sept (?) compères quittent la scène pour quelques minutes pour la réinvestir aussitôt et entamer le hit I Want To Know What Love Is que la plupart des fans attendent avec impatience. Hansen demande de prendre son voisin ou sa voisine par les épaules. A côté de moi se trouve un type genre mastodonte ayant tourné dans Easy Rider et l'idée de suivre le conseil du vocaliste ne m'effleurera l'esprit à aucun moment.............Le public en l'occurrence Ponpon et François27 (qui ne chante pas très juste...., il convient de l'avouer lol) bien évidemment répond aux sollicitations de l'exubérant chanteur. La version ne s'étendra pas indéfiniment pour une bonne raison : Paris constitue la dernière date européenne et l'on sent bien que le groupe n'est pas mécontent que le show arrive à son terme.
Michael Bluestein, l'organiste s'improvise bassiste tandis Jeff Pilson se poste derrière le synthé de son compagnon d'armes sur un Hot Blooded particulièrement efficace qui annonce la fin des hostilités.
Au final, un bon concert mais peut-être pas aussi marquant que celui du Palais des Sports en 2011. Certes, les conditions étaient différentes en ce sens qu'effectuant la première partie de Journey, le COMBO s'était résolu à tabler sur l'essentiel et puis pour ma part, je déplore le fait que compte tenu de la qualité du répertoire, le groupe aurait pu piocher dans certains titres du 4 comme Break It Up, I'm Gonna Win ou même Girl On The Moon interprété sur le début de tournée. D'ailleurs, à un moment donné, Jeff Pilson, le bassiste avait déclaré qu'il était question d'interpréter le 4 dans son intégralité. Vraiment dommage. Je fais, ceci dit, la fine bouche car le concert fut excellent de bout en bout.
Videos Roger Rocksovertheworld et Manu Maninrock.
Première ballade emblématique avec Waiting For A Girl Like You, un morceau que j'ai toujours trouvé "raplapla" voire "mou du carafon". Trop entendu sans doute. Me saoûle, ce morceau. Un petit Break It Up m'aurait davantage convenu. Je ne sais pas si un jour je pourrai en entendre une version live. J'en doute d'ailleurs........Hansen en fait des tonnes dans son jeu de scène particulièrement démonstratif mais surtout il chante admirablement bien tout en constatant cela dit une légère fatigue de fin de tournée.
A peine le morceau achevé, le public se met à entonner Happy Birthday à l'attention de Kelly Hansen dont c'est le 53ème anniversaire. Il est ému, le cher petit....Se reprenant parce qu'il faut se reprendre, il annonce ensuite la venue d'un invité de marque autrement dit le créateur du groupe à savoir MONSIEUR MICK JONES qui entame un excellent Feels Like The First Time. A partir de là étonnamment, Bruce Watson va s'éclipser, laissant la part belle des soli au "vieux lion".
Après une intro à rallonge, c'est au tour de That Was Yesterday issu d'Agent Provocateur d'être de retour dans la set-list. Un titre pêchu que j'ai toujours apprécié.
La version de Dirty White Boy constitue l'un des grands moments de ce concert tant celle-ci est incroyablement puissante et donc réussie.
Starrider, précédé d'un laïus du sieur Jones nous relatant non sans émotion son court passage parisien (7 ans), est proposé dans une version certes plus courte que celle qui figure sur les différents live parus depuis 2005. Bonne version d'un morceau qui, ceci dit, ne m'a jamais interpelé guère plus que ça. Retour ensuite sur l'un des plus grands hits du groupe à savoir Urgent permettant à Tom Gimbel d'effectuer un magnifique solo de saxo. Une bonne version sans pour autant égaler celle qui figure sur le DVD Soundstage.
Le show destiné à être relativement court malgré les "We're gonna do an extra long show" du début propose d'ores et déjà le tempo lourd et mille fois reconnaissable de Juke Box Hero délivré ici sans le break de Whole Lotta Love du Zep. Normal, Jason Bonham ne fait plus partie du groupe.
Les sept (?) compères quittent la scène pour quelques minutes pour la réinvestir aussitôt et entamer le hit I Want To Know What Love Is que la plupart des fans attendent avec impatience. Hansen demande de prendre son voisin ou sa voisine par les épaules. A côté de moi se trouve un type genre mastodonte ayant tourné dans Easy Rider et l'idée de suivre le conseil du vocaliste ne m'effleurera l'esprit à aucun moment.............Le public en l'occurrence Ponpon et François27 (qui ne chante pas très juste...., il convient de l'avouer lol) bien évidemment répond aux sollicitations de l'exubérant chanteur. La version ne s'étendra pas indéfiniment pour une bonne raison : Paris constitue la dernière date européenne et l'on sent bien que le groupe n'est pas mécontent que le show arrive à son terme.
Michael Bluestein, l'organiste s'improvise bassiste tandis Jeff Pilson se poste derrière le synthé de son compagnon d'armes sur un Hot Blooded particulièrement efficace qui annonce la fin des hostilités.
Au final, un bon concert mais peut-être pas aussi marquant que celui du Palais des Sports en 2011. Certes, les conditions étaient différentes en ce sens qu'effectuant la première partie de Journey, le COMBO s'était résolu à tabler sur l'essentiel et puis pour ma part, je déplore le fait que compte tenu de la qualité du répertoire, le groupe aurait pu piocher dans certains titres du 4 comme Break It Up, I'm Gonna Win ou même Girl On The Moon interprété sur le début de tournée. D'ailleurs, à un moment donné, Jeff Pilson, le bassiste avait déclaré qu'il était question d'interpréter le 4 dans son intégralité. Vraiment dommage. Je fais, ceci dit, la fine bouche car le concert fut excellent de bout en bout.
Videos Roger Rocksovertheworld et Manu Maninrock.
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