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Beaucoup ont vu le film : « Un jour sans fin », ce film où le mec revit sans cesse le même jour … Et le labyrinthe de Pan ? 
Pourquoi cette intro’, car repartir d’un concert au cinéma d’Eyguières c’est un remake des deux en ce qui me concerne. Une heure après la fin du concert ; je repasse pour la 3ème fois devant cette sal#p@ri# de cinoche de mes D@¤x.
Pour enfin croiser Alex, batteur d’Harmonic Generator, qui sera mon père Fouras (une voix caverneuse) : « Prends tout droit, traverse et fait fi des ronds-points ; la sortie est le chemin qui te mènera chez toi ». ??? Ouais, je sais mais après avoir écouté Mme GPS, et ses quatre fois de suite tourne à droite, une fois à gauche et deux fois à droite dans une phrase de six secondes à intervalle de deux secondes … La voix du batteur était agréable.
 
Et sinon, un petit résumé de la soirée ça vous tente ?
Après un vendredi et déjà une soirée concert à l’autre bout de chez moi. J’étais convié, voire menacé d’obscénités verbales sur un groupe que j’avais chroniqué, ce par Charl’ (guitariste également d’Harmonic Generator – petit frère d’Alex) si je ne ramenais pas mon petit cul et celui de ma progéniture.
Mais quel grand bien lui a pris, de m’embarquer dans cette énième aventure.
Mais on en parlera plus bas, car il jouait en tête d’affiche.
 
Avant pour chauffer la salle, une salle de cinéma où les 25°c ; est une température froide, nos Arlésiens venaient envoyer les premières buches dans le foyer.
Les nommés : Fame Us, un groupe qui officie dans un registre, une identité ; quasi limite type plagiat ; Offspring et consort, mais avec son parfum d’identité hexagonale. Le groupe reste beaucoup plus dans son registre, fun et overboost, qu’avalanches de technicité. Ce serait même sur cette corde que la bascule pourrait parfois se faire. Je dis attention, adaptez le braquet au parcours qui se dessine. De toute façon les salles ne sont jamais remplies au-delà d’un minima de techniciens de la pratique. Il faut savoir éclabousser de ses qualités, même si pour cela on livre sa propre copie, sa construction de morceaux en dehors d’un gabarit parfois attendu. Un groupe c’est aussi et parfois une histoire d’amitié. On reste ensemble et chacun évolue à sa propre vitesse.
Cependant à côté de cela, il faut savoir également bouleverser ses codes, évité de risquer de lasser. Le set a été assez long, à contrario des titres assez courts et un set qui a passé, somme toute, assez vite. Mais avec très peu (trop peu ?) de changements de styles. Il faut permettre au public de faire la différence entre les titres. Pour moi actuellement peu offre cet entracte auditif ; c’est là que se dessine les lendemains et l’évolution. Votre atout : votre jeunesse et cette amitié perceptible au sein du combo. Je me permets ce conseil, car cela fait trois fois que je vous vois, c’est un témoignage de fidélité et j’espère être encore surpris. Pas que dans l’attitude mais aussi dans la composition. Vous pouvez le faire, plus encore.
Dans le Rock : « Long Is The Road ! ». Et dans ce domaine, Icare n’est pas qu’une légende.
 
Si j’ignorais que ces mecs étaient jeunes, j’en ai la preuve visuelle … Une jeunesse qu’on a martelé avec des slogans type : « Sortez couvert ! » … Résultat, quatre personnages sur scène et : Un bandana, un chapeau, une casquette (empruntée à Gabin) et le bonnet d’Atchoum. Oh, les gars ! Faudrait que Maënora vous débriefe ! Sortez couvert … Ce n’est pas vraiment ça. On protège la tête mais … On en reparlera.
Sinon, le show : Toujours cette envie d’entame soignée. De marquer rapidement les esprits d’où une intro travaillée. Cela avant de démarrer le show sur Les Cougars, avec Vince au chant (également guitare rythmique), de l’hyper pulsé, le genre de morceau où la guitare est juste devant les genoux et la sangle en format XXXXL. Perso’ j’ai jamais réussi (ni essayé) de jouer comme ça. On appellera ça les « répliques » (comme après un séisme) du phénomène Grunge. On permute le lead chant sur Maman Ecole et Raph reprend sa place du bassiste (100%) lead vocal (90%). Sur ce titre le style est maintenu quant au plus il intervient sur ce refrain boosté par le duo : basse – batterie. Interlude, 5 secondes sur l’intro’ de Seul Au Monde amené – porté par la basse ; avant le lâché des chevaux ; à un tel  point qu’on se croirait  à une Findus Lasagne partie ! Un titre où on perçoit l’importance du choix de Séb aux fûts, il donne pleinement mesure de la puissance et nous livre leur titre le plus « Teenage U.S. ». Une puissance qu’il nous ressert sur Vérité, même si là le refrain est plus dans un esprit mélodique, bien sympa’. A ce stade je me dis que Vince nous sert sa meilleure prestation de nos trois rencontres. Mais l’esprit du groupe c’est aussi du post Punk comme Lésions.
Ce groupe c’est pratiquement deux chanteurs, car deux timbres de qualités ; pour preuve :  Mélodrame, un duo / duel de voix.  Tirez en profit. Un morceau où j’attendais la choré’ par nos trois frontistes de scène. Plus tard, à travailler ;-D
Attention aux manques de différences, de changements de rythmes entre titres … Il y a une recette Fame Us ; des intros assez cool et on passe en 1ère, pied au plancher. Cependant, des plus déjà perceptibles, cette basse qu’on entend plus nettement et ses trois voix de front. Exemple : Sept 11Th. Egalement un batteur carrément dans son registre.
Sur un schéma très proche, la reprise de Britney Spears : Baby One More Time, qui donne l’occasion de se refaire des vocalises sur rasades de Jack D. Petite accalmie sur Regard, entre chant en Anglais et Français ; mais le constat est là … Même sur Follow Me, une salle de cinéma, ce n’est pas une scène Rock. Pourtant avec ce final Always, vous m’auriez plus facilement décollé le cul. Pour le chorus de Vince, très propre. J’aime particulièrement ce titre, car si il n’est pas le plus pulsé, il possède pour se démarquer sa propre empreinte. Une construction, très propre, très pro’ ; c’est un très bon choix qui vous amène sur une belle sortie.
Un conseil perso’ … On a besoin de quitter la table en ayant faim ;-) Alors deux, trois titres de moins sur le set ; un espace de liberté sur un ou deux morceaux et le gig devient parfait.
Surtout pour ouvrir une soirée.
On se donne r-vous et on se revoit bientôt !
Il y a de la place sur l’hexagone pour votre style, votre groupe. En peaufinant vos qualités premières.
Merci pour le show !
 
 
On revient à President KingKong, j’en étais à cette demande expresse de mon plus jeune pote (ouais sans doute ; t’as quel âge : 12ans, 14 ans ???)
Donc,  Il a eu le droit à son paquet de bonbon, moi son sourire Guiness ; ça avait bien commencé !
Ceci c’était également avant d’être salué par Raph’ mon contact et l’ami le plus connu à ce jour de Fame Us.
Je dois dire que je suis réellement ravi de cette soirée, si j’avais dû repartir déçu ; je l’aurai été doublement. Car il y a au fil du temps des amitiés qui se tissent avec des musiciens. Mon éthique et mon honnêteté vont fort heureusement au-delà de ces principes. Je n’irai jamais transcender une prestation en deçà, voire décevante. Le silence serait ma meilleure alliée, je ne sors pas d’arme avec mes amis.
Je ne fais pas de la chronique un plaisir masturbatoire, un défouloir pour m’inventer une carrure que je n’aurai pas … Parler de musique c’est comme parler d’un grand vin, si c’est bon … C’est un grand moment de partage, des moments qui semblent se vivre au ralenti, mais dans le plaisir.
 
Alors, quel panard de pouvoir dire : « Je me suis vraiment régalé de cette prestation ! ».
Même si il n’y a aucune ambiguïté possible ; ce serait presque quasi incomparable entre le Charl’ d’Harmonic Generator et celui de President kingkong. Les registres sont « plutôt du genre » diamétralement opposés dans la construction. Une chanteuse versus un chanteur, une guitare versus deux et une musique moins Hard Rock,  plus Hard Roll :-D Plus ancré dans un schéma et une identité et revendication passéiste ; même si elle offre sa dose de contemporanéité. Une fontaine de jouvence musicale ; même dans les tempos plus élevés du métronome. Et dans ce son.
Voilà un groupe que je vois bien partager une scène avec Malemort (chronique sur R.M.). Mais à force de travailler sur la chronique du dit Malemort … Je le vois aussi bien tourner également avec Harmonic Generator, des nouveaux fers de lance de ce renouvellement du paysage « Rock » de l’hexagone. Il y a moyen de faire des festivals en laissant les vieux en maison de repos. Ou à la limite dans la fosse ; voire les gradins et places assises pour celles et ceux qui se déplacent avec déambulateurs et leur support de perfusion.
Saucissonnons ce set ; un groupe tête d’affiche qui débarque avec juste 9 titres, de quoi laisser du volume et de la matière à un groupe qui sait jouer.
Ce groupe c’est d’abord : Fabienne au chant. Oui Fabienne comme l’illustre chanteuse du groupe Klaxon et Il y a ce petit quelque chose entre les deux. Notre Fabienne de ce soir, c’est une palette vocale étendue, là où le genre féminin pêche parfois, notre leader du soir assure. Pour la mater de dos, c’est Patosh aux fûts. Patosh c’est la partie lourde du métronome. Il met beaucoup d’épaisseur et  curieusement en gardant un jeu assez aérien. On n’est pas dans le classique 80% charleston, caisse claire, grosse caisse. Une frappe bien lourde qui trouve souvent jumélité avec la basse à Manu. Ces deux mecs se connaissent et doivent jouer ensemble depuis un moment … Manu se doit d’avoir un registre étoffé, car il tient le second manche du groupe et il réalise une très bonne copie tout au long du set. Un set qui surf sur un registre spécial ; Led Zepelin qui croiserait la route des Clash et au centre de ce « clash », ne maintiendrait que les sonorités de cette parfaite fusion.
Par-dessus, viendrait se mêler tout un univers de gratteux fortement inspiré dans le lead naturel, Ted Nugent, Slash ; mais avec un petit plus … une identité qui en naitrait : Charl’s ! Et là on se dit le mec il  a entre 30 et 40 piges … Non, sort tes Kleenex ! Moins de 22 ans, (voir 12 ans et ½ ; quand il saute à pieds joints). Oui, je sais c’est comme allez six fois aux toilettes avec la gastro’, ça vous met le cul sec ; limite rupture ! Mais c’est la réalité.
Le set commence avec Down ; environ 1,70m sous la toise, 52 kg tout mouillé, caché derrière sa Flying, on entend tout de suite que le groupe possède son Alien. La tête à Roswell, la coupe de cheveux de Michelle Obama (boutade ; il est mignon comme tout ! Comme un Gremlins !). Un groupe qui montre une vraie cohérence, dans son jeu, mais également dans ce total look. Comme ce soir, ce clin  d’œil de chacun avec la couleur rose. Manu sur le jean, Patosh et Charl’s sur les tee-shirts : un Barbie et une tâche, Fab, jupon & lacets. Mais la vraie cohérence reste avant tout la musique. Là est l’unicité, cette symbiose sonore. Tout cela passe par une folie, type école Rock Anglais des seventies. Mais un bon gros son contemporain. Fab, c’est aussi cette présence, prestance physique et vocale entre une Kate Bush et Pink ; ce qu’affirme et démontre un titre comme My Guy. Sur No Shame, Manu impose sa basse sur l’intro et ensuite comme sur chaque titres, c’est un enchainement de riffs, chorus,  solo et on alterne ; pur folie ! Pur régal ! Super Hero, que je prenais pour une dédicace, c’est une attaque de cordes, pur effet de style entre Hard, Punk, Pop sur des refrains quasi entêtants ; il y a une patte President KingKong. Je souhaite qu’il soit possible de conjuguer l’existence de ce groupe à Harmonic Generator.
Hey Lo, départ arpège pour nous faire apprécier ce vibrato dans la voix de Fabienne, une chanteuse charismatique sans manière. Un registre de plus pour apprécier son timbre. Ensuite les montées en puissance s’alternent avec les changements de rythmes. Encore un petit caviar. Une reprise Imagine, le titre est « génétiquement » transformé ; John L. avait composé là encore un chef d’œuvre, qui permet à Patosh & Manu de nous servir un tempo’ personnel et magnifiquement digéré.  On a frôlé la chorégraphie sur ce titre, à travailler les amis ;-)
Turn Around, on retourne dans l’univers punchy, voire Hard aux accents de la bande à Lemmy, mais quand vous prenez le solo de Charl’ en pleine tronche ; c’est la coulée de lave. En hyper mélodicité, une aisance de facilité et quelle dextérité ! Des riffs plaqués en montée. Puis l’identité et la voix de Fab qui se balade dans tous les registres. C’est réellement bon, catchy, fun.
Dans On Va Bien Voir, on entend surtout qu’il y a aussi de la papatte de S.Vai, à Satch, moi j’ai été hypnotisé – scotché par sa classe, servit parfaitement par ce combo’ qui lui permet d’étaler sa facilité sans blanc, sans fioriture et sans qu’on ressente qu’il s’agisse non plus d’un groupe uniquement desservie pour un lead guitare.
Pour cela, derrière faut savoir sévèrement assurer ; pour rester accrocher au bésot. Car le « morpion » est réellement  du genre E.T. dans son panier. Sur ce titre comme tas d’autres il m’a glutté (s’est comme scotché mais avec de l’hyper glu). Sérieusement  j’en ai été ému. Sincèrement ! Encore quand j’y repense et  toujours au moment de l’écriture de ce Live Report.
Sans doute quelque chose d’un Andy Timmons, mais chez nous !
Arrive Blanket, une intro digne d’une bande son, basse batterie d’ambiance, départ soft, montée de voix, pour faire partir le titre comme l’aurait fait Nina Hagen. Sur ce titre c’est le top : grosse rythmique, basse – batterie, en Charl’s c’est du grand Nugent qui s’invite, mais sans la connerie du personnage Texan. On s’embarque sur un GROS délire lead, c’est EXCELLENT !!! Je revis mes plus grands concerts Parisiens. Un prodige hexagonal, un mec qui a le Rock dans ses doigts, mais surtout dans son âme. Le fait que son frère soit aussi musicien, ne peut être étranger à cela. La culture est ancrée, profonde. J’ai vu leur père ce soir. J’aurai du le saluer plus. Pour une autre fois. Pour refaire un clin d’œil à Harmonic Generator, je salue Renaud le besogneux, qui doit travailler comme un âne pour faire une paire sur scène. N’importe qui ne peut pas jouer à côté d’un mec de ce calibre. Renaud … Tu y arrives ;-)
Enfin s’invite peut être le Hit du groupe, mais pas forcément du set ; car la qualité offerte est à hauteur d’un album, pas d’un simple Ep : Nobody Knows, c’est encore l’occasion d’apprécier la papatte à Patosh, je pourrais dire la main à Manu ; mais je n’ai rien pour Fab et Charl’s sur le coup & ça me casse mon délire écrit.
Saluons aussi, le jeu de lumières, très bien utilisé ce soir, aussi bon que le son ; même si très fort. TRES FORT ! TRES FORT !!!
 
Contraint à un rappel, pas prévu c’est l’hymne des cours de récrés : Bali, Balo … Oui celui qui avait trois litres de sang dans sa corne à reproduction, celui là-même qui se fit bouffer sa peau des (la rime qui suit) par une tripotée de grenouilles ; celui qui tomba, d’un accident de moto, etc. Une version bien Punky, bien courte et une version racontée par Fabienne qui ne pût tout nous mimer.
Par exemple, les roues arrières de la corne de Bali Balo.
Au final, un show … Bien Rock, une cure de jouvence dans le paysage musical local, mais tout autant hexagonal.
J’aime quand on me force à passer une bonne soirée, merci Charl’s je te suis redevable … & comme je suis, également, chroniqueur familial. Nous étions que trois ce soir de la tribu mais 100% conquis.
On se reverra moi le chroniqueur et/ou moi le fan ; amène ton gros singe. Et pense à garder ton sourire spécial … Pour moi !
 
 
FAME US : Ralph (chant & basse) – Vince (chant et guitare) – Seb M (guitare & chœurs) – Seb Wild (batterie & chœurs)
Set List : Intro Kick Ass – Les Cougars – Maman Ecole – Seul AU Monde – Lésions – Vérité – Mélodrame – Sept 11th – Baby One More Time – Regard – Follow Me – Always – Sexy –
 
President KingKong : Fabienne (Chant) – Charl’s (Guitare & choeurs) – Manu (Basse) – Patosh (Batterie)
Set List : Down – My Guy – No Shame – Super Hero – Hey Lo – Imagine – Turn Around – On Va Bien Voir – Blanket – Nobody Knows - & … Bali Balo
& bien sûr ; Ayez le réflexe Facebook pour suivre les groupes ;-)

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