Ce produit miracle qui initie la combustion. Pourquoi je dis ça ? Pour avoir assisté à quelques concerts au Korigan, je n’avais jamais vu pareille foule. Ce public essentiellement composé de jeunes étudiants où je faisais présence de doyen, avec toutes ses facultés … Physiques et musicales pas encore dans le bocal.
Un socle essentiel du « Maënora » ! Des facultés et quelques supers pouvoirs. Mais si je vous en dis plus, il faudra que j’éradique la planète … Donc on en reste là !
Une foule qui répond décomplexée à ce que la scène lui donne. Et ça … Seule la jeunesse ou une foule imbibée sait le rendre de cette façon. Bon c’est vrai aussi qu’après il reste l’option ++, la jeunesse imbibée … Non, on oublie ! Pas ce soir ; je n’ai pas dit : « Pas eux, j’ai juste précisé pas ce soir ;-) ».
Saluons les, mais surtout ses éléments moteurs … Les organisateurs. Ceux d’hier, de ce soir et de demain. C’est toute la jeunesse que j’aime, avec des convictions des principes et un beau futur qui s’esquisse. Des âmes pas encore aigries et perdues par la haine et l’aboutissement de sa connerie, celui du temps. Même si certains sont très en avance pour leur âge … Si, si ; il y en a. Même dans ce créneau. Mais à côté de ça, ce n’est pas un euphémisme que de dire que nos jeunes seront toujours la vie ! Une essence propre ; nourrie de science et de vie.
Un concert, l’évènement type où tombent les barrières, où fit les années qui nous séparent … Les jugements matérialistes et tout principe puéril de division & etc. Un rendez-vous à travers un évènement, des rencontres (ce soir accent sur la musique). Une soirée avec le thème : Le bien d’autrui (par une association) et non le bien des truies (formule d’égoïsme). Seules nos passions sont des atomes crochus des … Traits … D’union.
Et vous, vous étiez où ? QUOI ! Encore devant votre télé ??? Koh Lanta ou une de télé réalité de chansons débiles ?
Pauvres de vous, pauvres de nous !
Pour ma part, je débarque en un lieu que je commence à connaitre. Accueilli comme il se doit par les hôtes du lieu, Ludivine et Thomas. C’est aussi une raison de revenir : se sentir bien reçu.
Le sourire de Ludivine et la barbe à Thomas et pas l’inverse … Boutade les amis, boutade.
Mais d’abord quelques mots sur cette asso : Action Solidarité Communication (A.S.C.) est une association étudiante humanitaire et culturelle, à but non lucratif, créé en 2005. Elle a pour principal mission de concevoir ou soutenir des projets solidaires et culturels dans l’optique de sensibiliser les personnes, notamment les étudiants, à divers thèmes.
Menée et dirigée par des étudiants du Master 2 (Langues Etrangères Appliquées intitulé « Management de projets humanitaires et culturels »). L’occasion pour eux, de mettre en pratique leurs acquis théoriques. A ce titre, l'association organise quatre grands projets de sensibilisation, dont ce festival de Cult'urbaine pour promouvoir les arts de rue et arts bohèmes. Tous les fonds récoltés sont reversés à l'association marseillaise « Enfants du Monde » pour une construction de cantine sociale à Madagascar.
Vous voyez, qu’ils sont bien ces jeunes.
Pour ce soir, il nous avait préparé entrée, plat, dessert. Mais, bien repus avec le plat principal ; un bon gros couscous avec sa dose d’aliments variés, j’ai préféré quitter la cantine devant le dessert macrobiotique ; j’ai essayé deux bouchées et … J’ai eu peur de ne pas garder mon repas. Alors sagement, la fuite en avant. Car pour finir c’était un truc qui me fait plutôt fuir dans son approche musicale.
Donc pour l’entrée, beau choix ! C’était léger. Un bel amuse-bouche.
Une première partie, servie par un duo de voix féminines Lorrie et Manon, cette dernière usant en sus d’un jeu de guitare, timide, éthérée et feutrée. Une esquisse de sonorités, venant surtout mettre une couleur pastel, là où les voix devenaient plutôt arc en ciel. Six chansons et une reprise ; presque en impro’ pour préparer la salle à la soirée. Deux timbres différents mais surtout complémentaires. Une voix en chaleur, l’autre plus en émotion ; mais dans le duo c’est toujours le meilleur des deux qui donnait l’unisson. Car reprendre du Michael Jackson et du Adèle dans cette composition minimale et réussir sa prestation, relève de la qualité de nos très jeunes protagonistes. J’ai passé un bon moment, parfaite gestion du timing. On s’éloigne un peu du créneau du Rock, plus proche des sonorités Folk ; un univers sur des teintes Pop – Soul, où s’échappe une certaine nostalgie chantée. Un glissement qui serait intéressant de voir titiller, parfois, vers une Pop US voire New country ; exemples : Taylor Swift ou Keith Urban. Cette nostalgie, doit ouvrir les portes ; mais ne doit pas devenir un endroit clos qui se referme sur nos deux jeunes artistes. Je verrai bien For Amber affirmer son propre espace et développer cette joie contenue, filtrant pourtant parfois sur scène.
Car il y a ce côté musique mélancolique, pas désagréable du tout. Mais que j’ai compris plus tard.
Un concept actuel, intimiste, soufflant comme une légère brise musicale. Un son qu’on aime respirer. Un son, qui élève et envoie ses portées dans les étoiles, au paradis … For Amber. Ça y est j’ai compris.
Il ne manquait plus que le feu de cheminée, le fauteuil et le barbecue.
Le fauteuil … Parlons-en ; chroniqueur c’est accepter de mettre en retrait son plaisir, se contraindre à « un » travail et rendre à postériori cette copie, aux présents : groupes et public. Mais il a fallu que je tombe sur les deux seules bonnes connes de la soirée. Celles qui vont fumer et squattent trois places ; d’un autre côté c’est sûr qu’elles ont besoin d’être assises … De telles gueules ce sont de vrais fardeaux. Des tronches qu’elles trainent comme des chaines de paquebots ; eh oui … ça sent aussi la morue. Plus mal aux culs par le poids de leur tare, que de douleurs occasionnées par diverses rencontres qui les feraient (plutôt) lever ! Même si le 3ème fauteuil a servi deux minutes 48, à un indigène de la tribu des hommes sans épaules, un petit copain d’une des deux moches … Pas celle avec l’accent de pétasse d’une Amanda Lear qui s’écoute, l‘autre. Résultat Mme Maënora aura passé son concert debout à 15 mètres de moi, pour que j’évite tout scandale. Que ces deux moules pleines d’algues à l’aspect de vase ; restent collées à leur coussin, comme le sont les mollusques flasques sur les bittes de port. Car pour retranscrire, j’écris sur place, j’annote, je capte, je m’enrichi ; donc un endroit pour écrire ;-) c’est pratique. C’était les deux minutes du Maënora lâché. Faut le savoir, tu me saoules deux secondes et tu prends quatre couches crépis sur ta façade ;-)
C’était un poème sans fond, sans rime, une histoire de la vie et de la rue parfois. Amen … Un palan la prochaine fois. Un palan pour deux grues c’est une solution … Hum, … Merci, mais moi ; ça va mieux ! :-D
Mais sinon, au-delà de ça … La soirée c’était les groupes, je m’étais engagé envers ma famille et Rémy guitare lead du Boucan à venir. Aucun regret !
Dans une soirée de morts-vivants. Le Boucan Clan ferait danser le cimetière. Tiens, un truc que je n’ai pas encore vécu de mon vivant … Une soirée avec des morts vivants. En tout cas, pas que je m’en souvienne !!!
Mon couscous … De bonnes boulettes fait main, aucun oubli sur les légumes et même du raisin et tout le toutim.
En entamant leur show sur Temps de Merde, c’est l’occasion de rentrer direct dans le vif du sujet, pas climatique ! Car ici c’est LE SUD ! Le vrai !
Mais imposer la force du groupe et alterner les ponts musicaux, les jams : Percu’ – batterie ; faire la part belle aux grattes … En rythmique, chorus et solos ; Fred un vocal qui à défaut de ne pas chercher son souffle, le coupe à qui voudrait tenter de le suivre dans ses lignes chantées. Un débit époustouflant et une diction parfaite.
Le bouclan Clan, c’est une ambiance impressionnante. Le public ne s’y est pas trompé et a répondu présent comme 7ème musicien du groupe. Western nous offre son duel de voix, Rémy nous conforte dans sa position de guitare lead, exemple sur l’utilisation du bottleneck. Déjà à ce moment, on peut constater le travail qu’a fourni Thomas (Korigan) pour le son du groupe ce soir. Cette sonorité de salle se prête merveilleusement bien à ce groupe ; un son tip top ce soir !
Pour sa première apparition à Luynes l’Enfant Mage a également résonné comme un hymne, ce parfum Ska – Reggae ; qui m’a renvoyé au Satan Relaps de Warning. Mais attention ce groupe est plus à situer dans un mix de Madness fusionnant avec B.Marley et 10% de l’Orchestre du Splendid, pour son fun. Et un parfum de groupe dont moi je n’adhère pas : Tryo. Mais le Boucan Clan ; pour ma part … Complètement.
La touche de Rock est infime, mais pas inexistante. Un groupe à entendre et à voir. Un pur concentré de bonne folie scénique !
Rasta Man et une tentative de Braveheart inversée, mais au final une belle communion avec un public majoritairement inconnu … Mais conquit. Ce soir, c’était encore une nouvelle occasion d’apprécier les jeux de fûts et de peaux. Côté guitare un solo avec les techniques de taping et pull-off, en sus du chorus d’intro’. J’ai vu des tas de groupes de Rock qui ne m’en offrent pas autant. Apprécions la technicité là où elle se trouve. Elle est Partie, c’est quoi ? Un reggae-Zouk ? On dirait une forte musicalité, l’impression d’avoir douze zicos sur scène, avec pourtant un bassiste encore timoré sur scène. Mathias est le dernier arrivé, mais dans un tel décor / famille l’adoption sera facile. Pour preuve, un public qui adhère toujours aussi facilement ; avec sa part de Boucan qui est en en soi !
Ensuite, c’est fort de son empreinte – emprise avec la salle que l’interprétation de La Nouvelle Fable se fait, on est pleinement dans le livre ouvert, cet univers de conte - de fable. La Bee box de Clément fonctionne avec le chant du refrain de la salle, pendant que sur scène, les voix sont encore partagées. Une fable écrite à l’encre de Chine … Sur un groupe aux épices d’Afrique.
Vient Benkadissa (¤) un dialecte de l’Afrique de l’Ouest qui signifie « ensemble » et qui prend tout son sens ce soir ; Alex (percu’ en chef) fait découvrir aux nouveaux adeptes du Boucan, le kamélé'n'goni entre la harpe et la cithare. En fait une grosse co#ille où les poils seraient des cordes ; si vous ne me croyez pas allez vérifier. Si la basse est hyper fondue dans ce morceau ; la batterie se révèle une fois encore comme un GROS cœur de ce groupe. Elle nous emmène dans des rythmes aussi variés que superbement bien tapés, Matthieu est un VRAI batteur. Je suis très fan de son jeu. Trois voix sur scène pour faire front à ce public quasi pubère. Et une ligne six-cordistes hyper mélodique pour parachever l’œuvre.
Le temps de faire tomber percu’ et gratte Lead pour les voir remplacer par trombone et Saxophone sur un Boucan Song ; on est dans l’hyper pulsé. C’est la transe de magie noire au coin du feu, qui nous guette. Pour amener le groupe à l’humour et la bonne humeur, une autre fable ( ?) contemporaine Le Vélo Solex (*), un titre qui mériterait de recevoir son clip, avec des images type Lucien de Margerin. Un titre tout autant symptomatique de l’esprit du Boucan Clan. Un morceau porté par le lead chant de Clément ; accessoirement guitare rythmique et principal backing voix ; dans tous les registres possibles & inimaginables… A ce moment du show, j’ai failli offrir un thé à mes « 2Konnes » du début, elles partaient en discussion salon de thé. Et gesticulations post escarres ou crises d’hémorroïdes fulgurantes. Mais le solo en mélodicité et technicité m’a offert la zénitude. La musique adoucit les mœurs.
Pour finir, quoi de mieux que l’inévitable bouquet final ; Ze feu d’artifice, un petit feu d’artifesses pour : Moches et compagnie, pour les deux moches, je vous renvoie à qui vous savez ; car on est moche dans sa tête ; pas sur son physique. Quoi que ; non ….
Insomnie vient achever de fort belle manière, un set réalisé à la perfection. Le trombone est de la fête, le Djembé donne un tempo de fou et le gramophone vient faire résonner le silence post « Stop ». La salle est conquise, les musiciens heureux ; ils savent que la communion a eu lieu ce soir.
Le Rock était présent dans son comportement. Je me suis régalé ; merci ! À l’asso’, A.S.C., le public, les hôtes du Korigan et les vedettes côté scène : les groupes.
(désolé, pour le moment pas d’info’ sur mon duo féminin) For Amber : Lorrie & Manon.
Boucan Clan : Fred – Chant ; Rémy (Lead guitare, trombone, backing vocal) ; Clément (guitare rythmique, backing et lead chant (*)) ; Alex (Percu’, trompette, backing et lead chant (¤), kamélé'n'goni) ; Mathias (basse) ; Matthieu (batterie)
Set List : Temps de Merde ; Western ; Enfant Mage ; Rasta Man ; Elle est Partie ; La nouvelle Fable ; Benkadissa ; Boucan Song ; Le vélo Solex ; Insomnie.
http://boucan-clan.fr/
https://www.facebook.com/boucanclan?ref=ts&fref=ts
Un socle essentiel du « Maënora » ! Des facultés et quelques supers pouvoirs. Mais si je vous en dis plus, il faudra que j’éradique la planète … Donc on en reste là !
Une foule qui répond décomplexée à ce que la scène lui donne. Et ça … Seule la jeunesse ou une foule imbibée sait le rendre de cette façon. Bon c’est vrai aussi qu’après il reste l’option ++, la jeunesse imbibée … Non, on oublie ! Pas ce soir ; je n’ai pas dit : « Pas eux, j’ai juste précisé pas ce soir ;-) ».
Saluons les, mais surtout ses éléments moteurs … Les organisateurs. Ceux d’hier, de ce soir et de demain. C’est toute la jeunesse que j’aime, avec des convictions des principes et un beau futur qui s’esquisse. Des âmes pas encore aigries et perdues par la haine et l’aboutissement de sa connerie, celui du temps. Même si certains sont très en avance pour leur âge … Si, si ; il y en a. Même dans ce créneau. Mais à côté de ça, ce n’est pas un euphémisme que de dire que nos jeunes seront toujours la vie ! Une essence propre ; nourrie de science et de vie.
Un concert, l’évènement type où tombent les barrières, où fit les années qui nous séparent … Les jugements matérialistes et tout principe puéril de division & etc. Un rendez-vous à travers un évènement, des rencontres (ce soir accent sur la musique). Une soirée avec le thème : Le bien d’autrui (par une association) et non le bien des truies (formule d’égoïsme). Seules nos passions sont des atomes crochus des … Traits … D’union.
Et vous, vous étiez où ? QUOI ! Encore devant votre télé ??? Koh Lanta ou une de télé réalité de chansons débiles ?
Pauvres de vous, pauvres de nous !
Pour ma part, je débarque en un lieu que je commence à connaitre. Accueilli comme il se doit par les hôtes du lieu, Ludivine et Thomas. C’est aussi une raison de revenir : se sentir bien reçu.
Le sourire de Ludivine et la barbe à Thomas et pas l’inverse … Boutade les amis, boutade.
Mais d’abord quelques mots sur cette asso : Action Solidarité Communication (A.S.C.) est une association étudiante humanitaire et culturelle, à but non lucratif, créé en 2005. Elle a pour principal mission de concevoir ou soutenir des projets solidaires et culturels dans l’optique de sensibiliser les personnes, notamment les étudiants, à divers thèmes.
Menée et dirigée par des étudiants du Master 2 (Langues Etrangères Appliquées intitulé « Management de projets humanitaires et culturels »). L’occasion pour eux, de mettre en pratique leurs acquis théoriques. A ce titre, l'association organise quatre grands projets de sensibilisation, dont ce festival de Cult'urbaine pour promouvoir les arts de rue et arts bohèmes. Tous les fonds récoltés sont reversés à l'association marseillaise « Enfants du Monde » pour une construction de cantine sociale à Madagascar.
Vous voyez, qu’ils sont bien ces jeunes.
Pour ce soir, il nous avait préparé entrée, plat, dessert. Mais, bien repus avec le plat principal ; un bon gros couscous avec sa dose d’aliments variés, j’ai préféré quitter la cantine devant le dessert macrobiotique ; j’ai essayé deux bouchées et … J’ai eu peur de ne pas garder mon repas. Alors sagement, la fuite en avant. Car pour finir c’était un truc qui me fait plutôt fuir dans son approche musicale.
Donc pour l’entrée, beau choix ! C’était léger. Un bel amuse-bouche.
Une première partie, servie par un duo de voix féminines Lorrie et Manon, cette dernière usant en sus d’un jeu de guitare, timide, éthérée et feutrée. Une esquisse de sonorités, venant surtout mettre une couleur pastel, là où les voix devenaient plutôt arc en ciel. Six chansons et une reprise ; presque en impro’ pour préparer la salle à la soirée. Deux timbres différents mais surtout complémentaires. Une voix en chaleur, l’autre plus en émotion ; mais dans le duo c’est toujours le meilleur des deux qui donnait l’unisson. Car reprendre du Michael Jackson et du Adèle dans cette composition minimale et réussir sa prestation, relève de la qualité de nos très jeunes protagonistes. J’ai passé un bon moment, parfaite gestion du timing. On s’éloigne un peu du créneau du Rock, plus proche des sonorités Folk ; un univers sur des teintes Pop – Soul, où s’échappe une certaine nostalgie chantée. Un glissement qui serait intéressant de voir titiller, parfois, vers une Pop US voire New country ; exemples : Taylor Swift ou Keith Urban. Cette nostalgie, doit ouvrir les portes ; mais ne doit pas devenir un endroit clos qui se referme sur nos deux jeunes artistes. Je verrai bien For Amber affirmer son propre espace et développer cette joie contenue, filtrant pourtant parfois sur scène.
Car il y a ce côté musique mélancolique, pas désagréable du tout. Mais que j’ai compris plus tard.
Un concept actuel, intimiste, soufflant comme une légère brise musicale. Un son qu’on aime respirer. Un son, qui élève et envoie ses portées dans les étoiles, au paradis … For Amber. Ça y est j’ai compris.
Il ne manquait plus que le feu de cheminée, le fauteuil et le barbecue.
Le fauteuil … Parlons-en ; chroniqueur c’est accepter de mettre en retrait son plaisir, se contraindre à « un » travail et rendre à postériori cette copie, aux présents : groupes et public. Mais il a fallu que je tombe sur les deux seules bonnes connes de la soirée. Celles qui vont fumer et squattent trois places ; d’un autre côté c’est sûr qu’elles ont besoin d’être assises … De telles gueules ce sont de vrais fardeaux. Des tronches qu’elles trainent comme des chaines de paquebots ; eh oui … ça sent aussi la morue. Plus mal aux culs par le poids de leur tare, que de douleurs occasionnées par diverses rencontres qui les feraient (plutôt) lever ! Même si le 3ème fauteuil a servi deux minutes 48, à un indigène de la tribu des hommes sans épaules, un petit copain d’une des deux moches … Pas celle avec l’accent de pétasse d’une Amanda Lear qui s’écoute, l‘autre. Résultat Mme Maënora aura passé son concert debout à 15 mètres de moi, pour que j’évite tout scandale. Que ces deux moules pleines d’algues à l’aspect de vase ; restent collées à leur coussin, comme le sont les mollusques flasques sur les bittes de port. Car pour retranscrire, j’écris sur place, j’annote, je capte, je m’enrichi ; donc un endroit pour écrire ;-) c’est pratique. C’était les deux minutes du Maënora lâché. Faut le savoir, tu me saoules deux secondes et tu prends quatre couches crépis sur ta façade ;-)
C’était un poème sans fond, sans rime, une histoire de la vie et de la rue parfois. Amen … Un palan la prochaine fois. Un palan pour deux grues c’est une solution … Hum, … Merci, mais moi ; ça va mieux ! :-D
Mais sinon, au-delà de ça … La soirée c’était les groupes, je m’étais engagé envers ma famille et Rémy guitare lead du Boucan à venir. Aucun regret !
Dans une soirée de morts-vivants. Le Boucan Clan ferait danser le cimetière. Tiens, un truc que je n’ai pas encore vécu de mon vivant … Une soirée avec des morts vivants. En tout cas, pas que je m’en souvienne !!!
Mon couscous … De bonnes boulettes fait main, aucun oubli sur les légumes et même du raisin et tout le toutim.
En entamant leur show sur Temps de Merde, c’est l’occasion de rentrer direct dans le vif du sujet, pas climatique ! Car ici c’est LE SUD ! Le vrai !
Mais imposer la force du groupe et alterner les ponts musicaux, les jams : Percu’ – batterie ; faire la part belle aux grattes … En rythmique, chorus et solos ; Fred un vocal qui à défaut de ne pas chercher son souffle, le coupe à qui voudrait tenter de le suivre dans ses lignes chantées. Un débit époustouflant et une diction parfaite.
Le bouclan Clan, c’est une ambiance impressionnante. Le public ne s’y est pas trompé et a répondu présent comme 7ème musicien du groupe. Western nous offre son duel de voix, Rémy nous conforte dans sa position de guitare lead, exemple sur l’utilisation du bottleneck. Déjà à ce moment, on peut constater le travail qu’a fourni Thomas (Korigan) pour le son du groupe ce soir. Cette sonorité de salle se prête merveilleusement bien à ce groupe ; un son tip top ce soir !
Pour sa première apparition à Luynes l’Enfant Mage a également résonné comme un hymne, ce parfum Ska – Reggae ; qui m’a renvoyé au Satan Relaps de Warning. Mais attention ce groupe est plus à situer dans un mix de Madness fusionnant avec B.Marley et 10% de l’Orchestre du Splendid, pour son fun. Et un parfum de groupe dont moi je n’adhère pas : Tryo. Mais le Boucan Clan ; pour ma part … Complètement.
La touche de Rock est infime, mais pas inexistante. Un groupe à entendre et à voir. Un pur concentré de bonne folie scénique !
Rasta Man et une tentative de Braveheart inversée, mais au final une belle communion avec un public majoritairement inconnu … Mais conquit. Ce soir, c’était encore une nouvelle occasion d’apprécier les jeux de fûts et de peaux. Côté guitare un solo avec les techniques de taping et pull-off, en sus du chorus d’intro’. J’ai vu des tas de groupes de Rock qui ne m’en offrent pas autant. Apprécions la technicité là où elle se trouve. Elle est Partie, c’est quoi ? Un reggae-Zouk ? On dirait une forte musicalité, l’impression d’avoir douze zicos sur scène, avec pourtant un bassiste encore timoré sur scène. Mathias est le dernier arrivé, mais dans un tel décor / famille l’adoption sera facile. Pour preuve, un public qui adhère toujours aussi facilement ; avec sa part de Boucan qui est en en soi !
Ensuite, c’est fort de son empreinte – emprise avec la salle que l’interprétation de La Nouvelle Fable se fait, on est pleinement dans le livre ouvert, cet univers de conte - de fable. La Bee box de Clément fonctionne avec le chant du refrain de la salle, pendant que sur scène, les voix sont encore partagées. Une fable écrite à l’encre de Chine … Sur un groupe aux épices d’Afrique.
Vient Benkadissa (¤) un dialecte de l’Afrique de l’Ouest qui signifie « ensemble » et qui prend tout son sens ce soir ; Alex (percu’ en chef) fait découvrir aux nouveaux adeptes du Boucan, le kamélé'n'goni entre la harpe et la cithare. En fait une grosse co#ille où les poils seraient des cordes ; si vous ne me croyez pas allez vérifier. Si la basse est hyper fondue dans ce morceau ; la batterie se révèle une fois encore comme un GROS cœur de ce groupe. Elle nous emmène dans des rythmes aussi variés que superbement bien tapés, Matthieu est un VRAI batteur. Je suis très fan de son jeu. Trois voix sur scène pour faire front à ce public quasi pubère. Et une ligne six-cordistes hyper mélodique pour parachever l’œuvre.
Le temps de faire tomber percu’ et gratte Lead pour les voir remplacer par trombone et Saxophone sur un Boucan Song ; on est dans l’hyper pulsé. C’est la transe de magie noire au coin du feu, qui nous guette. Pour amener le groupe à l’humour et la bonne humeur, une autre fable ( ?) contemporaine Le Vélo Solex (*), un titre qui mériterait de recevoir son clip, avec des images type Lucien de Margerin. Un titre tout autant symptomatique de l’esprit du Boucan Clan. Un morceau porté par le lead chant de Clément ; accessoirement guitare rythmique et principal backing voix ; dans tous les registres possibles & inimaginables… A ce moment du show, j’ai failli offrir un thé à mes « 2Konnes » du début, elles partaient en discussion salon de thé. Et gesticulations post escarres ou crises d’hémorroïdes fulgurantes. Mais le solo en mélodicité et technicité m’a offert la zénitude. La musique adoucit les mœurs.
Pour finir, quoi de mieux que l’inévitable bouquet final ; Ze feu d’artifice, un petit feu d’artifesses pour : Moches et compagnie, pour les deux moches, je vous renvoie à qui vous savez ; car on est moche dans sa tête ; pas sur son physique. Quoi que ; non ….
Insomnie vient achever de fort belle manière, un set réalisé à la perfection. Le trombone est de la fête, le Djembé donne un tempo de fou et le gramophone vient faire résonner le silence post « Stop ». La salle est conquise, les musiciens heureux ; ils savent que la communion a eu lieu ce soir.
Le Rock était présent dans son comportement. Je me suis régalé ; merci ! À l’asso’, A.S.C., le public, les hôtes du Korigan et les vedettes côté scène : les groupes.
(désolé, pour le moment pas d’info’ sur mon duo féminin) For Amber : Lorrie & Manon.
Boucan Clan : Fred – Chant ; Rémy (Lead guitare, trombone, backing vocal) ; Clément (guitare rythmique, backing et lead chant (*)) ; Alex (Percu’, trompette, backing et lead chant (¤), kamélé'n'goni) ; Mathias (basse) ; Matthieu (batterie)
Set List : Temps de Merde ; Western ; Enfant Mage ; Rasta Man ; Elle est Partie ; La nouvelle Fable ; Benkadissa ; Boucan Song ; Le vélo Solex ; Insomnie.
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