Et de quinze albums pour Axel !
Je m’étais amusé, sur la chronique de Tales Of The Crown, à imaginer une sorte de copier coller de la chronique précédente, tellement Axel a horreur des prises de risque et applique méthodiquement la même recette, dans un style de guitare très similaire à celui de Ritchie Blackmore dans Rainbow. Et bien la situation n’a absolument pas changé. Par contre notre homme a réussi à varier ses compositions de telle sorte que l’album s’écoule sans ennui aucun, tout au contraire. Après une classique introduction, les hostilités démarrent avec un Ghost In The Black au riff tranchant sur une rythmique endiablée, énergie, refrain accrocheur, un premier solo incisif, ce sont aussi des éléments que l’on retrouve dans Run With The Wind, avec une coloration très MSG voire SCORPIONS.
Before I Die maintient la pression avec un autre hymne entonné par un Johnny Gioeli décidément très en forme. Après ce déferlement de riffs, Circle Of The Oath vient apporter une bouffée d’oxygène avec une belle intro acoustique, accalmie de courte durée car nous embarquons pour un voyage épique de plus de neuf minutes ponctuées de mélodies orientales dans la lignée d’un Kashmir de qui vous savez, Johnny s’amusant à prendre quelques intonations de Plant pour l’occasion, du grand art. .
Retour au métal avec l’intro très heavy de Fortunes of War puis des riffs parfois inspirés par Judas Priest. Bridges To Nowhere enchaine sur un autre magnifique développement épique, puis nouvelle accalmie avec la ballade de bonne facture, Lived Our Lives Before, qui fera forcément penser aux Scorpions. Riff heavy à nouveau sur Hold On, puis les nappes de claviers, les chœurs sur un refrain AOR sont suivis d’un autre superbe solo. Puis c’est l’épique World Of Confusion (The Masquerade Ball Pt. II) qui termine en beauté l’album, neuf minutes de brio, avec des claviers qui apportent une touche symphonique puis la batterie s’emballe pour un dernier feu d’artifice solo.
Bref toujours pas de surprise pour cette quinzième offrande, mais la qualité est comme d’habitude au rendez vous, et j’avoue y avoir encore pris beaucoup de plaisir !
Label : | SPV/Steamhammer |
Sortie : | 26/03/2012 |
Production : | Charlie Bauerfeind |
Discographie : | |
Wild Obsession (1989) | |
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Comments:
Commentaires
Rien ne fonctionne dans mes oreilles... Un ennui total et pourtant, je suis fan... Allez comprendre... Sincères salutations. Rémi
Le style ne change pas d'un iota mais c'est tellement bien fait que les amateurs y trouvent toujours leur compte.
Sur chacun de ses disques devrait être apposé un sceau du genre "Label qualité, Satisfait ou Remboursé".
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