En effet, les productions se suivent, les mauvaises langues rajouteront « et se ressemblent ». Mauvaises ? Pas tant que ça, car effectivement, la démarche de l’allemand exclut toute innovation, toute prise de risque, avec, à sa décharge, et comme bénéfice, une qualité renouvelée à chaque production, dans un style toujours dans le sillage de RAINBOW, rares sont les artistes pouvant justifier d’une production si homogène, sans réelle fausse note.
Cela en devient cauchemardesque pour un chroniqueur, fortement tenté par la démarche devenue si courante, à l’ère de l’ordinateur roi, du « copier – coller » d’un album à l’autre !
Si l’on fait abstraction de la production précédente, Diamonds Unlocked, consacré à des reprises, il serait facile en effet de répéter la chronique de Mystica. Je pourrais ainsi réécrire que le line-up, inchangé, inclut toujours le chanteur américain Johnny Gioeli (HARDLINE) qui se montre toujours très efficace et en forme, et que la production est excellente.
Que cet album comporte quelques moments faibles et pas mal de réussites, au nombre desquelles on citera le formidable hit Higher, le très typique et puissant Riding On An Arrow, Tales Of The Crown, une composition réussie grâce à des lignes de guitare mélodiques et un beau refrain appuyé par des choeurs. Que la traditionnelle ballade, Northern Lights, est bien présente, comme sur tous les albums, et manifestement AXEL RUDI PELL domine le sujet et signe une composition et un solo de toute beauté. Je pourrais ajouter aussi : mention spéciale pour l’instrumental Emotional Echoes. Mais auquel cas vous pourriez vous exclamer, il exagère Metalden, avec ses « copier – coller » ! Je vous répondrais aussitôt, avec malice, que comme le jeu des sept erreurs, le dit « copier – coller » comporte quelques différences glissées volontairement, et que je vous laisse découvrir.
Mais en substance, et pour les lecteurs pressés, la principale différence pour moi provient de la part des morceaux un peu routiniers qui a progressé, pas suffisamment pour rendre l’album désagréable, mais assez pour le rendre un peu moins attractif. Et au final, les détracteurs qui trouvaient la démarche d’Axel trop répétitive feront bien d’éviter cet opus, les fans amateurs de continuité pourront y goûter sans risque de mauvaise surprise.
(chronique initialement mise en ligne en 2008 dans la version n-1 de RockMeeting - lisible sous sa forme originale dans les archives du site après connexion)
Highlights : Higher, Touching My Soul, Tales Of The Crown, Riding On An Arrow
Cela en devient cauchemardesque pour un chroniqueur, fortement tenté par la démarche devenue si courante, à l’ère de l’ordinateur roi, du « copier – coller » d’un album à l’autre !
Si l’on fait abstraction de la production précédente, Diamonds Unlocked, consacré à des reprises, il serait facile en effet de répéter la chronique de Mystica. Je pourrais ainsi réécrire que le line-up, inchangé, inclut toujours le chanteur américain Johnny Gioeli (HARDLINE) qui se montre toujours très efficace et en forme, et que la production est excellente.
Que cet album comporte quelques moments faibles et pas mal de réussites, au nombre desquelles on citera le formidable hit Higher, le très typique et puissant Riding On An Arrow, Tales Of The Crown, une composition réussie grâce à des lignes de guitare mélodiques et un beau refrain appuyé par des choeurs. Que la traditionnelle ballade, Northern Lights, est bien présente, comme sur tous les albums, et manifestement AXEL RUDI PELL domine le sujet et signe une composition et un solo de toute beauté. Je pourrais ajouter aussi : mention spéciale pour l’instrumental Emotional Echoes. Mais auquel cas vous pourriez vous exclamer, il exagère Metalden, avec ses « copier – coller » ! Je vous répondrais aussitôt, avec malice, que comme le jeu des sept erreurs, le dit « copier – coller » comporte quelques différences glissées volontairement, et que je vous laisse découvrir.
Mais en substance, et pour les lecteurs pressés, la principale différence pour moi provient de la part des morceaux un peu routiniers qui a progressé, pas suffisamment pour rendre l’album désagréable, mais assez pour le rendre un peu moins attractif. Et au final, les détracteurs qui trouvaient la démarche d’Axel trop répétitive feront bien d’éviter cet opus, les fans amateurs de continuité pourront y goûter sans risque de mauvaise surprise.
(chronique initialement mise en ligne en 2008 dans la version n-1 de RockMeeting - lisible sous sa forme originale dans les archives du site après connexion)
Highlights : Higher, Touching My Soul, Tales Of The Crown, Riding On An Arrow
Label : | SPV/Steamhammer |
Sortie : | 24/10/2008 |
Production : | n/a |
Discographie : | |
Wild Obsession (1989) | |
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