Nikki Sixx, l’emblématique bassiste du MÖTLEY CRÜE a connu une vraie descente aux enfers entre 1986 et 1987, une descente à base d’héroine qui le conduisit à une overdose le 23 décembre 1987.
Une année d’auto destruction, durant laquelle il a côtoyé la mort de près, cet épisode fut mentionné dans la biographie de Mötley Crüe, The Dirt, sortie en 2002. Il a aussi fait l’objet d’un livre plus spécifique par Nikki, un livre dans lequel il dépeint ce long calvaire et se met littéralement à nu. Alors quel rapport avec The Heroin Diaries Soundtrack ? Et bien comme le titre l’indique, il s’agit en quelque sorte de la bande sonore du livre, un concept album sur cet épisode de la vie de Nikki, chaque titre correspondant à un chapitre de l'ouvrage. Si le concept repose sur Nikki, il ne s’agit pas pour autant d’un album solo mais bien de l’œuvre d’un vrai groupe orchestré par le chanteur, producteur et compositeur James Michael, et accessoirement DJ Ashba à la guitare. Si les qualités de compositeur de Nikki sont connues à l’intérieur de Motley Crue, elles éclatent ici dans leur diversité. Le noyau de base s’articule autour d’un rock pop moderne calibré aux couleurs US, bien éloigné du Motley, mais ne fuyez pas, en le saupoudrant, avec un art consommé, d’un peu tous les styles du rock, et là où le rock moderne rime souvent avec répétition des mêmes plans et gimmicks du début à la fin d’un album, ici la diversité est la règle, avec comme fil conducteur chargé d’émotions, le drame de Nikki. Après le monologue narratif de l’intro X-mas In Hell, Van Nuys attaque avec un mid tempo au refrain entêtant, et un style très MARYLYN MANSON, que l’on retrouve encore sur Pray For Me, et dans une moindre mesure dans Heart Failure. Life Is Beautiful a l’allure d’un vrai single et mélange avec un talent rare refrain pop, gros riffs, et solo percutant. Mais les ambiances plus calmes, entrecoupées de narrations, viennent doser les émotions, dans Tomorrow, puis Accidents Can Happen qui monte en intensité, dans Dead Man's Ballet qui prend par moments quelques accents de QUEEN, ou dans le mélancolique Girl With Golden Eyes, qui n’est autre qu’une bouleversante interpellation à cette drogue qui a failli emporter Nikki.
Une expérience à ne souhaiter à personne, mais qui semble avoir sublimé le potentiel créatif de Nikki, alors, si vous voulez goûter à ce voyage un peu particulier mais d’une richesse musicale qui se joue des étiquettes, prenez votre ticket, vous ne le regretterez pas.
Tracklist :
Line Up :
01. X-mas In Hell 02. Van Nuys 03. Life Is Beautiful 04. Pray For Me 05. Tomorrow 06. Accidents Can Happen 07. Intermission 08. Dead Man's Ballet 09. Heart Failure 10. Girl With Golden Eyes 11. Courtesy Call 12. Permission 13. Life After Death
James Michael (chant + guitare) Nikki Sixx (basse) Dj Ashba (guitare)
Un univers riche et envoutant, une vraie réussite.
Avis de Personne (02/01/09)
100/100
Quelle claque que cet album concept! Je ne pensais pas capable Nikki Sixx d'un tel chef d'oeuvre. J'ai été fande Mötley, ne tapez pas. L'album me rappelle un peu le III d'Extreme dans sa diversité musicale, ses ambiances et dans l'émotion qu'il me procure. James Michael est une sacré découverte.
Avis de Bruno (19/07/08)
99/100
Ce disque est merveilleux ! Ca fait 1 an qu'il est sortit , ca fait 1 an que j'en suis accro !!! Je conseil également le livre , qui est tres prenant .
Avis de guitarplayer (17/07/08)
95/100
Excellent album que je viens de découvrir et qui tourne en boucle dans ma voiture depuis. Le chanteur est tout simplement exceptionnel... tout comme les compos. Bref un incontournable en ce qui me concerne. Par rapport à la chro, je rajouterais juste que le titre Life After Death me fait beaucoup plus penser à du Savatage qu'à du Queen, ce qui reste un compliment!
Avis de ark (06/07/08)
93/100
J'ai beaucoup aimé cet album - une sorte de Pop avec de la grosse guitare ( l'ambiance est assez impréssionnante ) un vrai régal en tout cas - meme les fans de MÖTLEY CRÜE y trouveront leurs comptes
Avis de boblama (26/06/08)
93/100
Allez un peu de cynisme, Motley Croute, ça n'a jamais été mon truc, mais alors pas du tout, je connaissais vaguement le nom de N. Sixx sans trop savoir quel rôle il tenait dans l'affaire, j'ai cru longtemps qu'il était peintre???!!!.Il m'a fallu voir les commentaires élogieux du bonhomme, et les titres du myspace, pour me dire , tiens pas mal ce truc là! aussitôt dit aussitôt fait, dans la boîte ce Heroin diaries, sincèrement je ne regrette pas, j'ai même tenté de revenir sur la disco de son combo originel, par contre sans succès!! Un peu de tragédie: s'il a fallu qu'il se dope comme un damné, pour en arrivé là c'est presque à regretter qu'il ne continue pas!!! mais je rigole oh!!allons! soyons sérieux! Cette transition promptement moderniste n'est pas pour me faire fuir, loin de là, elle rajoute, à mon goût, du piment là il n'y en avait probablement pas ou plus! répétitif ou pas, ce qui reste à démontrer d'ailleurs????!!! voilà un album qui lui respecte, il est vrai le choix farfelu de la diversité, mixant avec bonheur des touches plus nettement inspirées de 80's et des sources plus contemporaines quelle abomination, j'en conviens! avec en prime, une qualité d'interprétation bien sentie et il faut bien le dire copieusement chevaline dans l'ensemble, genre gratte qui couine comme du metal chauffé à blanc (et oui!!!)comme quoi, même les plus ancrés dans la période ô combien fastueuse des 80's peuvent un jours changer leur fusil d'épaule et viser vers l'horizon lointain de l'avenir! (c'est pas chouette ça!!!!)
Je suis très surpris de la part de Mr Sixx de nous sortir une telle production à la fois surprenante, assez facile d'écoute et de la diversité des compositions. Sûrement l'age de la maturité musicale !!! Chapeau bas!!!! Merci à Maënora pour le conseil.
Pour commencer, la chronique définit bien l'album, bien Prof ! L'idéal pour l'écoute de cet album c'est de connaître la genèse de son histoire. La vie trash et dissolue du plus crade des groupes hard, dans sa conception de vie, Pour ceux qui auraient la chance de connaître le film « Rock Star » avec Mark Wahlberg et surtout avec l'excellente voix prêtée par Mike MATIJEVIC (Steelheart / écouter l'album « Wait »), cette approche ressemblerait presque à la version télétubies de Mötley Crüe: The dirt (le livre). Pour en avoir lu plus de 150 pages à ce jour, on ne peut pas envier ces mecs.
Mais par contre se poser la question : Y-a t-il un Dieu pour leurs fans ? C'est inespéré qu'ils aient pu avoir cette carrière et respirer encore ; bémol pour Nikki qui a été déclaré mort et qui doit sa renaissance à une double injection d'adrénaline, repris par Tarantino dans Pulp Fiction. Quand on sait, que peut après son réveil contre avis médical, il est sorti pour s'en remettre dans les veines :-( Mais c'est cet période, ces épisodes, qui sont la trame de ce Heroïn Diaries. L'atmosphère y est lourde, très pesante ; mais les compos splendides d'émotions de styles, Nikki est vraiment un des plus grands compositeurs de la scène métal. En écoutant cet album impossible de ne pas essayer de se transposer dans un monde d'images. Mais plutôt Tim Burton. J'y ai vu la famille Adams dans le 1er titre ; l'univers de The Wall sur le 2nd titre un mid tempo pur Hit ; Sur le 3ème titre plus dans un cri, on se rapproche d'Operation Mindcrime ; Morceau 4, on efface tout et on se dit que c'est un melting pot mais surtout l'identité de l'album et de ce groupe qui assure sur chacun des instruments et que dire du chant ; 5 – L'intensité descend d'un pouyem et on se dit que c'est un foutu album, beaucoup plus mélodique que hard et comme pour le 2nd titre, le côté pop de Nikki transpire ; 6 – on garde la même recette et on enchaine ; Les quelques passages parlés de Nikki rajoute à l'ambiance et la volonté de raconter une histoire. 7- Une petite excursion au cirque, mais pas le cirque à Papa. Entre celui de blackie et des Adams. J'imagine bien un clip : au milieu du chapiteau le groupe jouant et sur les strapontins les spectateurs tournant comme ds un manège, un monde de fous. L'emprise de la drogue ? Du délire ? Oui l'héroïn Diaries et à la fin du morceau une trappe s'ouvre et au choix de spectateurs on condamne la foule ou le groupe ... Magique ? Top délire ! Faut vraiment que j'arrête les écoutes, on je vais avoir une descente des stups à la maison (sauf qu'au passage, moi je ne sniffe que mes collines et ... en sportant ) ; 8 – façon meat loaf ou Rocky Horror Picture Show ? Dans l'essence de cet album j'y retrouve d'autres atmosphères, celle du Réalité virtuelle d'Anaphora que j'avais évoqué en un concept album se tenant du début à la fin et en sus l'univers « glauque » du Stage de Stage (chroniqué sur feu CrossRocks), certes différent de style mais tout aussi pesant en intensité ;
Je pourrai continuer et citer chaque titre, aucun ne mérite d'être retiré. On est dans le grandiose et je retiens mes mots (lol). Vous voulez une claque musicale, une oeuvre majeure ? Ne vous privez pas de cet opus ds votre Cdthèque, il est énorme, ce film, Aie lapsus c'est comme un parfum (ouais, il ya aussi du parfum le film), aux effluves de rock, du rock mélodique / dramatique. Comme j'aimerai que le film soit réalisé par un Jean-Pierre Jeunet, pour le choix des couleurs. Mais ne rêvons pas et ré écoutons l'album encore et encore et encore, Je n'ai aucune difficulté pour réappuyer sur Play à la fin des 51 mn, 51 mn sans trous ce qui est rare dans la vie de Nikki (Aie, j'ai glissé). Et enfin, si vous avez besoin d'aide pour vous imprégner de la musique, penchez vous sur l'Atwork ! Vous verrez que cet album c'est une drogue dure, non nocive et totalement jouissive
Commentaires
Quand on sait, que peut après son réveil contre avis médical, il est sorti pour s'en remettre dans les veines :-( Mais c'est cet période, ces épisodes, qui sont la trame de ce Heroïn Diaries. L'atmosphère y est lourde, très pesante ; mais les compos splendides d'émotions de styles, Nikki est vraiment un des plus grands compositeurs de la scène métal.
En écoutant cet album impossible de ne pas essayer de se transposer dans un monde d'images. Mais plutôt Tim Burton. J'y ai vu la famille Adams dans le 1er titre ; l'univers de The Wall sur le 2nd titre un mid tempo pur Hit ;
Sur le 3ème titre plus dans un cri, on se rapproche d'Operation Mindcrime ;
Morceau 4, on efface tout et on se dit que c'est un melting pot mais surtout l'identité de l'album et de ce groupe qui assure sur chacun des instruments et que dire du chant ;
5 – L'intensité descend d'un pouyem et on se dit que c'est un foutu album, beaucoup plus mélodique que hard et comme pour le 2nd titre, le côté pop de Nikki transpire ;
6 – on garde la même recette et on enchaine ; Les quelques passages parlés de Nikki rajoute à l'ambiance et la volonté de raconter une histoire.
7- Une petite excursion au cirque, mais pas le cirque à Papa. Entre celui de blackie et des Adams. J'imagine bien un clip : au milieu du chapiteau le groupe jouant et sur les strapontins les spectateurs tournant comme ds un manège, un monde de fous. L'emprise de la drogue ? Du délire ? Oui l'héroïn Diaries et à la fin du morceau une trappe s'ouvre et au choix de spectateurs on condamne la foule ou le groupe ... Magique ? Top délire ! Faut vraiment que j'arrête les écoutes, on je vais avoir une descente des stups à la maison (sauf qu'au passage, moi je ne sniffe que mes collines et ... en sportant ) ;
8 – façon meat loaf ou Rocky Horror Picture Show ? Dans l'essence de cet album j'y retrouve d'autres atmosphères, celle du Réalité virtuelle d'Anaphora que j'avais évoqué en un concept album se tenant du début à la fin et en sus l'univers « glauque » du Stage de Stage (chroniqué sur feu CrossRocks), certes différent de style mais tout aussi pesant en intensité ;
Je pourrai continuer et citer chaque titre, aucun ne mérite d'être retiré. On est dans le grandiose et je retiens mes mots (lol). Vous voulez une claque musicale, une oeuvre majeure ? Ne vous privez pas de cet opus ds votre Cdthèque, il est énorme, ce film, Aie lapsus c'est comme un parfum (ouais, il ya aussi du parfum le film), aux effluves de rock, du rock mélodique / dramatique. Comme j'aimerai que le film soit réalisé par un Jean-Pierre Jeunet, pour le choix des couleurs. Mais ne rêvons pas et ré écoutons l'album encore et encore et encore, Je n'ai aucune difficulté pour réappuyer sur Play à la fin des 51 mn, 51 mn sans trous ce qui est rare dans la vie de Nikki (Aie, j'ai glissé). Et enfin, si vous avez besoin d'aide pour vous imprégner de la musique, penchez vous sur l'Atwork ! Vous verrez que cet album c'est une drogue dure, non nocive et totalement jouissive
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