Record du monde en perspective ! Pas la peine d'écrire une chronique : il n'y a que des tubes !
Si dans 2-3 ans, ce groupe ne joue pas au Stade de France, je me mets à écouter du Dalida pendant 6 mois, et je me mets au régime croquette. Alors par pitié : ne me faites pas ça !
Pour les ex-hit gens (houlàla! Cette vanne est tellement nulle que je m'en mords la queue ), j'ai pris la peine de vous démontrer pourquoi vous devez acheter cet album, et économiser pour l'achat de votre place de concert.
***
Second album des 3 virtuoses, que 20-30 ans de carrière nous évitent l'insulte de les présenter à nouveau.
Je pourrais faire un comparatif vulgaire du genre que le nom reflète bien le groupe : on a dans ce groupe à la fois la puissance dévastatrice du Pit-Bull, le flair du chasseur Epagneul breton, la vitesse des Levriers, le coté joueur du Labrador, le chien rassembleur du berger, et le chien universel et charmeur, celui de compagnie d'appartement. Bref, je pourrai …
Si le premier album, construit un peu en urgence suite à la défection de John Sykes, portait le sceau de Ritchie Kotzen, dans son rock soul très 70' orienté Stax et Motow, on ressent ici davantage un travail d'équipe entre les ex-Mr Big et ex-Dream Theater. Si bien que le groupe apporte ainsi toujours à ce rock pop soul technique, voire jazzy, une palette bien plus large vers le rock progressif, où on peut même y percevoir des clins d'oeil à Rush, Muse et U2, avec de gros crocs en plus.
Ainsi, les compositions plus variées, amènent le guitariste-chanteur sur un autre univers grâce à l'influence du bassiste, et probablement surtout à la carrière prog du batteur.
Hasard ou pas, son dernier album solo était très ''pop'', beaucoup plus roots, plus accessible et moins démonstratif. Peut-être a-t-il réservé son côté schredder pour ses potes Mike Portnoy et Billy Sheehan qui poussent ici encore les bouchons de la subtilité et virtuosité encore plus loin ? D'autant plus que le beau brun élargit considérablement son jeu, qui était déjà conséquent. Ce musicien s'améliore et mûrit album après albums, en délivrant des solos de plus en plus mémorisables, tout en laissant la place à ses 2 potes artificiers. Haaa si Yngwie Malmsteen pouvait s'en inspirer lui qui a tant inspirer des centaines de virtuoses.
Le célèbre bassiste lui emprunte le doigt … heu le pas … (excusez cette vanne douteuse) en nous régalant de son jeu, lui aussi tout en subtilité : avec la ou les notes toujours bien placées et au bon moment.
Le multi-carte batteur, quand à lui, s'amuse à se la jouer à la fois à la Phil Rudd (Captain love) ou à la Ian Paice, bref en alternant, les grooves : métronome ou roulements viennent s'ajouter à sa technique si reconnue.
Bref, on a ici le meilleur des 2 mondes : virtuosités et bon goût, avec un sens de la mélodie de plus en plus efficace. C'est dire ! On tient là un futur groupe de stade, si les petits cochons ne le mangent pas avant.
On retrouve donc là, les titres habituels qui poutrent des virtuoses (Oblivion), les titres hits-soul- dansant à la Stax-Motow (How long, Empire) – Kotzen avait repris le célèbre tube des Four Tops ''Reach out I'll be there'', écurie Motow - , la ballade tubesque à embrasser et/ou à pleurer (Fire), la ballade pour se … ballader (Think it over) dont l'intro à l'orgue hammond permet de parfumer l'album ...
Plus novateur pour le groupe : les morceaux plus ''hard'' rockeur (l'excellent et limite Acédécien Captain love, le rock jazzy Hot streak qui mine de ''rien'' fait son effet groovy au niveau des cervicales), puis les titres quasi progressif avec leur passage atmosphérique (le splendide Ghost Town, le terrible War machine, le tournoyant Spiral, l'orgasmique The Lamb …) … etc etc etc …
Franchement, qui ne va pas danser, chanter, taper du pied ou bouger de la tête sur cet album, et à coup sûr, encore davantage, en concert, tout en étant écœuré par la dextérité présentée ?
En plus de 3 extra-terrestres instrumentistes, auréolés de cette magnifique voix, vous tenez avec cet album, un os à ronger, cuisiné par 3 chefs étoilés.
Un de mes os 2015 ! voire vraisemblablement mon os de l'année. Succulent ! Va chercher nonos et bon appétit. Ouarf !
Pour les ex-hit gens (houlàla! Cette vanne est tellement nulle que je m'en mords la queue ), j'ai pris la peine de vous démontrer pourquoi vous devez acheter cet album, et économiser pour l'achat de votre place de concert.
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Second album des 3 virtuoses, que 20-30 ans de carrière nous évitent l'insulte de les présenter à nouveau.
Je pourrais faire un comparatif vulgaire du genre que le nom reflète bien le groupe : on a dans ce groupe à la fois la puissance dévastatrice du Pit-Bull, le flair du chasseur Epagneul breton, la vitesse des Levriers, le coté joueur du Labrador, le chien rassembleur du berger, et le chien universel et charmeur, celui de compagnie d'appartement. Bref, je pourrai …
Si le premier album, construit un peu en urgence suite à la défection de John Sykes, portait le sceau de Ritchie Kotzen, dans son rock soul très 70' orienté Stax et Motow, on ressent ici davantage un travail d'équipe entre les ex-Mr Big et ex-Dream Theater. Si bien que le groupe apporte ainsi toujours à ce rock pop soul technique, voire jazzy, une palette bien plus large vers le rock progressif, où on peut même y percevoir des clins d'oeil à Rush, Muse et U2, avec de gros crocs en plus.
Ainsi, les compositions plus variées, amènent le guitariste-chanteur sur un autre univers grâce à l'influence du bassiste, et probablement surtout à la carrière prog du batteur.
Hasard ou pas, son dernier album solo était très ''pop'', beaucoup plus roots, plus accessible et moins démonstratif. Peut-être a-t-il réservé son côté schredder pour ses potes Mike Portnoy et Billy Sheehan qui poussent ici encore les bouchons de la subtilité et virtuosité encore plus loin ? D'autant plus que le beau brun élargit considérablement son jeu, qui était déjà conséquent. Ce musicien s'améliore et mûrit album après albums, en délivrant des solos de plus en plus mémorisables, tout en laissant la place à ses 2 potes artificiers. Haaa si Yngwie Malmsteen pouvait s'en inspirer lui qui a tant inspirer des centaines de virtuoses.
Le célèbre bassiste lui emprunte le doigt … heu le pas … (excusez cette vanne douteuse) en nous régalant de son jeu, lui aussi tout en subtilité : avec la ou les notes toujours bien placées et au bon moment.
Le multi-carte batteur, quand à lui, s'amuse à se la jouer à la fois à la Phil Rudd (Captain love) ou à la Ian Paice, bref en alternant, les grooves : métronome ou roulements viennent s'ajouter à sa technique si reconnue.
Bref, on a ici le meilleur des 2 mondes : virtuosités et bon goût, avec un sens de la mélodie de plus en plus efficace. C'est dire ! On tient là un futur groupe de stade, si les petits cochons ne le mangent pas avant.
On retrouve donc là, les titres habituels qui poutrent des virtuoses (Oblivion), les titres hits-soul- dansant à la Stax-Motow (How long, Empire) – Kotzen avait repris le célèbre tube des Four Tops ''Reach out I'll be there'', écurie Motow - , la ballade tubesque à embrasser et/ou à pleurer (Fire), la ballade pour se … ballader (Think it over) dont l'intro à l'orgue hammond permet de parfumer l'album ...
Plus novateur pour le groupe : les morceaux plus ''hard'' rockeur (l'excellent et limite Acédécien Captain love, le rock jazzy Hot streak qui mine de ''rien'' fait son effet groovy au niveau des cervicales), puis les titres quasi progressif avec leur passage atmosphérique (le splendide Ghost Town, le terrible War machine, le tournoyant Spiral, l'orgasmique The Lamb …) … etc etc etc …
Franchement, qui ne va pas danser, chanter, taper du pied ou bouger de la tête sur cet album, et à coup sûr, encore davantage, en concert, tout en étant écœuré par la dextérité présentée ?
En plus de 3 extra-terrestres instrumentistes, auréolés de cette magnifique voix, vous tenez avec cet album, un os à ronger, cuisiné par 3 chefs étoilés.
Un de mes os 2015 ! voire vraisemblablement mon os de l'année. Succulent ! Va chercher nonos et bon appétit. Ouarf !
Titre par titre : bientôt
Label : | earMUSIC. |
Sortie : | 02/10/2015 |
Production : | n/a |
Discographie : |
THE WINERY DOGS (2013) |
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL |
"Oblivion" est en écoute ICI.
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