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SILENCE City Days

Je vais commencer cette chronique par un coup de gueule !!!!!
« Hé, dites donc les gars de Silence, j’ai déjà pas assez de chroniques à faire et vous vous sortez deux albums en même temps ??? Je suis bénévole, faudrait pas l’oublier !!!! ».
Cette petite intro étant faite, il est temps d’évoquer ce premier album City Days. On fera dans l’ordre chronologique et j’évoquerais plus tard City Nights. Je ne vais pas rappeler ici le parcours de Bruno Levesque qui en est quand même à son 6ème et 7ème albums avec ces deux galettes et qui est toujours accompagné par le vocaliste Ben Veney  comme sur le précèdent Open Road de 2008. Les opus précédents m’avaient enthousiasmé et j’attendais avec impatience ces deux nouvelles fournées depuis un moment. Visiblement, Bruno et Ben ont eu du mal à produire ces deux opus car ça fait un moment qu’ils sont sur le feu. Ceci expliquant sans doute le nombre conséquent de titres qui ne pouvaient décemment pas se trouver sur un seul album. Merci donc à Perris Records d’avoir produit ces deux projets discographiques car même si les mots ont leur importance, j’aurais écrit sur ces deux albums ceci :
SILEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEENCE…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. Ecoutez et fermez la……………………………………………………..
Bon je sais, on m’aurait dit que je ne suis pas foulé et pourtant c’est vraiment l’état dans lequel je suis quand j’écoute ces deux essais. Le premier qui l’ouvre se prend une baigne tellement on frise la perfection. Commençons par City Days qui est un pur chef d’œuvre. Je sais que Bruno est fan de Mark Spiro et cela s’entend. Etant moi-même inconditionnel du grand Mark je ne peux que m’y retrouver. La classe à l’état pur !!!! Bruno joue de tous les instruments parfaitement et surtout de la guitare qu’il maitrise au-delà de l’entendement.
Pour moi c’est la plus grande performance "guitaristique" qu’il m’ait été proposé d’entendre depuis un bail. Sans signe ostentatoire de frime, Levesque arrive à pondre solis et riffs qui vous mettront sur le cul car son but ce n’est pas l’esbroufe mais la recherche permanente de la mélodie.
En ce qui concerne les parties vocales, je tire également mon chapeau à Ben qui n’est pas à proprement parler un grand chanteur dans le sens « voix à casser des vitres », non lui à l’image de Darren Wharton, de Mark Spiro ou de Gary Hughes tout est axé sur l’émotion. De plus les titres sont tous calibrés pour qu’il donne son maximum.

Au niveau des compos maintenant on a sur ce City Days des monuments de grâce et de mélodies. En point d’orgue le superbe duo entre Ben et sa frangine Justine, Lift Me Up.
Ce mélange de Français et d’Anglais ponctué par ces touches de saxos est sublime et mérite vraiment le titre de must. A quand d’ailleurs une suite avec Justine car sa voix m’a transporté. Que dire également de Father et son intro à la gratte qui rentre définitivement dans la tête sans en sortir. On pourrait aussi parler du titre Guardian Angel co écrit par Spiro et Michael Thompson ou la voix de Ben Venet se confond avec celle de Mark. Et encore Jenny et Business et toutes les autres tellement la qualité d’ensemble est surprenante.


City Days vous a mis une claque, vous tendrez bien l’autre joue pour en prendre une autre avec City Nights




Tracklist : Line Up :  
01.Beggars Day
02.Father
03.Footprints
04.Brand New Start
05.Jenny
06.Guardian Angel
07.The End Of The Day
08.Lift Me Up
09.Daydreaming
10.Business
11.Waiting For Dawn

Bruno Levesque (tous les instruments)
Ben Venet (chant)

am

 

Label : Perris Records
Sortie : 2012
Production : Bruno Levesque


Discographie :

The Fifth Season (1997)
Trouble In Paradise (2000)
Utopia (2002)
Nostalgia (2004)
Open Road (2008)
City Days  (2012)
City Nights  (2012)


Liens multimédia - videos SITE OFFICIEL  

 

 

Notes des visiteurs :

Comments:

Commentaires   

#6 MetalDen 17-11-2012 20:53
S'il fallait n’utiliser qu'un seul mot, je dirais : superbe !
Je vais quand même développer un peu plus. Je viens de lire le mot d'Eric sur le forum topic "commercial" sur ce choix stratégique discutable de 2 disques à la fois, je suis d'accord avec lui, je préfère toujours une sortie tous les 2 ans que deux tous les 4 ans, car là, ça fait un sacré pavé. Ceci dit, je diffère sur la conclusion, car rien n'empêche d'espacer les écoutes dans le temps, c'est ce que j'ai fait en prenant du recul, et finalement c'est pas parce que c'est long que ce n'est pas bon, lol !
Ce "City Days" est un petit chef d'oeuvre de mélodies ciselées, j'adore le son velouté, ce son du Silence, sans mauvais jeu de mot aucun, et cette parfaite fusion entre le chant de Ben et la guitare de Bruno. Comme la majorité, je n'y trouve aucun titre faiblard, manifestement nos 2 garçons avaient la muse. Quelques mentions spéciales pour le hit "Brand New Start" qui me donne des frissons,"Lift Me Up" que je trouve admirable comme Fab, pour son duo avec Justine, la frangine de Ben, une idée à intensifier sur les prochains, idée de duo masculin/féminin qui a aussi donné de très bons résultats sur Chasing Violets, j'adore !
#5 Maënora 28-10-2012 15:09
Au départ un projet constitué de deux albums m’effrayait un peu ; deux albums 22 titres. Alors, je me suis dit : « Pourquoi ils n’ont pas fait un quatorze titres plus un album d’Unrealesed plus tard ? Mais pensent-t-ils pouvoir tenir la qualité sur deux concepts (Night & Day) ? Des questions qui je ne me pose plus, dès que vous flattez la platine en schéma ville … De jour comme de nuit. Les bons brulots tombent, sans faiblesse de rythme et de mélodie. Silence possède sa propre identité musicale sur la scène A.O.R., un réel fer de lance hexagonale (& Belge). Mais un groupe que j’entends, toutefois, sonner comme un projet studio. A mon oreille, il manque cette toute dernière minime once de magie Live dans les écoutes. Probablement le fait d’avoir un homme-orchestre à la baguette. Aussi talentueux qu’il soit (& il l’est), je perçois en « douzième » rang, cet ingrédient qu’ils connaissent (surement), pourraient (pourtant) acquérir et ne développent pas : Ce groupe aurait besoin, pour moi d’avoir une identité Live, à commencer par la présence d’un batteur. Même si je trouve qu’il sonne parfois comme certains opus de Toto ; mais dans Toto il y avait Jeff Porcaro (The Best Drummer In The World !). Aujourd’hui, l’identité du groupe c’est deux têtes, une fusion mélodique qui prend et éclot. Tout ce qui est composé, enregistré, est travaillé au cordeau. Les mises en places sont parfaites ; seul petite bémol (vous le savez en ce qui me concerne) et du coup son « son » un peu aseptisé (sur le « tac tapoum », bien fait mais sonnant sans le relief du reste des instruments. C’est aussi la rançon de la gloire ; on met la barre très haute … ça passe, mais le cul touche et la barre bougeotte). Vous me direz : « Du moment qu’elle ne tombe pas ? ». Sauf que là on cherche les sommets ! Mais attention ! Malgré cet infini décimal détail, depuis des mois que j’ai rentré ces deux opus … Ils sont les DEUX seuls CD qui n’ont pas quitté le meuble à proximité de la chaine. Et depuis des mois … C’est déjà la quantité qui est venu faire déborder la Cdthèque. Mais c’est plus fort que moi, j’aime cette voix feutrée qui vient apporter douceur sur les titres ; cette même voix qui vient décoller la moquette, quand parfois le tempo se fait plus soft. Et puis carrément l’inverse en remplaçant le mot voix par : « cette guitare ». Les chorus, solos sont accès long et assez long pour satisfaire tout amoureux de la six cordes. Chorus hyper mélodique, bien au-delà de ce qui peut rendre accroc un amoureux d’A.O.R. ultra mélodique. La principal raison est simple, cet album à la même particularité que les précédents de la discographie. Phénomène accentué, toujours en ce qui me concerne, depuis l’arrivée de Ben VENET et ses lignes vocales. Un grain de voix avec des tonalités rauques, une palette qu’il connait parfaitement et qu’il maîtrise au mieux. Alors, pour moi aux fils des écoutes, le plaisir va Très longtemps crescendo. On devient très facilement Addict. Son identité vocale peut parfois être proche d’un Jon Bon Jovi, une vraie empreinte sérieuse, dans des phrasés vocaux travaillés, pensés ; totalement ingurgité et digéré. J’adore cet A.O.R. à l’Européenne, une musique avec une âme « très » forte. Enfin, parler de Silence sans citer Bruno Levesque, c’est comme parler de Féline Fion sans citer sa cousine chanteuse canadienne. Car Bruno, c’est surtout une guitare toujours omniprésente, un lead guitare qui pourrait croiser souvent la route d’un Tommy Denander et laisser de bien beaux témoignages. Il sait faire parler son instrument en donnant de la mélodie à chaque touché de cordes. De la couleur à ses mélodies, et surtout … une âme à sa musique. Pour cela, en nous gratifiant de quelques interventions parfaitement en longueurs. Permettant aux adeptes de ce style (l’A.O.R.) de craner et clamer aux porteurs de douilles gras, écoute moi cette gratte ! Maintenant, rejoins-moi dans la « Secte du Bon Gout ! », lave-toi la tête et t’aura les douilles fraîches ; grâce au shampoing aux œufs Panzani. Bah, quoi !? Vous pensiez que j’étais moins con en commentaire qu’en chronique ? Erratum, seul différence … Il n’y aura pas de saucissonnage, car je ne vais pas poster quatre pages et SURTOUT car je n’arrive pas à mettre un titre en retrait. Par contre … Ce que je peux faire, c’est mettre au panthéon Lift MeUp un titre qui doit beaucoup à cet apport de voix féminin, cette mixité vocale entre Justine VENET, douceur sensualité dans son organe et la complicité, rivalité de sang qui s’ensuit, un partage qui coule si naturellement, du miel … Que dis-je de la gelée royale. Ces échanges de langues, Anglais, Français sont magnifiques, si limpides, que cela en devient une hémorragie de plaisir auditif. Si il y a encore des frères ou sœurs dans la fratrie VENET ; le mieux c’est de leur mettre un micro devant le menton. Et je souhaite bien du courage à Bruno qui devra travailler d’arrache-pied pour offrir des galettes Belges à toute la lignée. Mais il s’en sort tellement bien. Voilà, terminé pour moi, je retourne sans bruit aux SILENCE ! Car j’aime les univers sonores qu’ils m’apportent et les deux mondes de chaque concept.
#4 Nico 24-06-2012 17:31
A la fin de l'écoute de ces 2 albums l'un de mes premiers sentiments a été de l'étonnement, 22 titres et pas uns qui vient noircir le tableau coloré de ces 2 "city", l'autre sentiment a été de l'admiration pour les 2 artistes qui ont mis tout leur coeur dans la conception de ces 2 albums.
La limpidité de la production met en avant l'émotion du chant allié à des guitares qui viennent toujours soutenir les mélodies. Oui, ces 2 albums m'ont énormément plu mais ils ont surtout touché mes sentiments.

Des sentiments couleur nuit et couleur jour. Comment ne pas être insensible au texte de "jenny" et de l'interprétation de Ben sur ce titre.

Il y a aussi des titres qui sonnent comme un levé de soleil ou encore comme tape le soleil en plein été avec toujours ce fil mélodique qui est cousu sur les 22 titres.
#3 Eric Berger 15-05-2012 14:03
Vous l'aurez compris ce commentaire vaut pour les 2 albums que je trouve parfaitement produits et éxécutés mais quel ennui ! Où sont passées les mélodies enlevées de Stupid Man, Electric Harps ou Time Keeps Running ? Rien de tout cela dans ces 2 cds, les lignes de chant sont lassantes et monotones. Les refrains accrocheurs sont aux abonnés absents, les interventions de Bruno Levesque sont répétitives . La perfection de la réalisation a gommé toute émotion, quand je me souviens de titres comme Just Us et Where No One Lives, c'était autre chose. Ici aucun frisson, la musique du groupe est devenue froide comme une clinique, le son est chirurgical. Ces 2 cds sont pour moi la grosse déception de l'année, encore un groupe perdu.
#2 aorgod 12-05-2012 11:06
Maintenant c'est sûr Silence est le fer de lance de l'AOR français. AOR classieux bourré de feeling et de maitrise. Les meilleurs titres des 2 albums sur une seule galette auraient accouché d'un must absolu. Le seul reproche est le packaging dec CDS d'une laideur non représentative de la qualité de l'oeuvre.
#1 nanou 29-04-2012 20:28

Bravo à vous !

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