Avant de m’octroyer des vacances bien méritées , une petite sélection d’albums histoire de dégraisser encore un peu plus mon IPod qui a une capacité qui finalement s’avère assez limitée au vu de ce que je peux mettre dessus . Bonne écoute et bonne vacances à tous.
On commence par Chris Bay et Chasing The Sun. Alors à mon avis, les fans du garçon de la première heure qui avaient l’habitude d’e l’entendre dans Freddom Call vont être un peu déroutés par cette essai. Rien à voir avec le power métal de Freedom Call car on est ici plus un opus aux relents pop rock. Les envolées guitaristiques, il faut oublier. Le garçon bénéficie d’une voix passe partout mais pas désagréable tout comme son album d’ailleurs, qui n’est pas en tout point parfait, mais qui m’a bien plu tout de même avec des titres comme Radio Starlight ou Misty Rain pour ne citer que ces deux là. On pense parfois à Cheap Trick, Enuff z Nuff et on sent surtout le plaisir que le garçon a pris en allant sur des sentiers musicaux bien loin de son quotidien avec Freedom Call. Vous me direz, quitte à faire des solos, quel est l’intérêt de copier le style de son groupe ?? Les fans de Freedom fuiront surement, les autres comme moi adhéreront, chacun sa croix !!!!Michael Learns To Rock appelé plus sobrement MLTR est un trio Danois qui avec Still sort son 9ème albums.
Je les suis depuis leur première galette en 1991 car je considère ces 3 garçons comme étant des rois en mélodies. Alors attention, c’est propre sur soi, soft voire très soft, et on est plus proche de Michael Bolton que de Iron Maiden !! Ce qui m’avait fait craquer sur les opus précédents, c’est la capacité du groupe à pondre des balades très réussies. Ils ont pléthores de titres mélodiques et langoureux qui feraient fondre n’importe quelle nana, pour peu que vous lui sortiez le grand jeu avec le feu de cheminée et la peau d’ours par terre !!! Depuis par contre Eternity en 2008, et Scandinavia en 2012, le groupe avait plutôt pris une direction synthétique qui me plaisait moins. Ce Still renoue un peu avec les premiers opus proposant des titres absolument imparables rappelant The Actor, Sleeping Child ou 25 Minutes. Tout n’est pas du même niveau et le début du cd est plutôt moins réussi que le reste mais la voix de Jascha Richter a toujours cette capacité à transporter l’auditeur. De la soupe pour certains, du velouté trois étoiles pour d’autres.
La première fois que j’ai entendu FIRE TIGER et leur album Suddenly Heavenly, je me suis dit « tiens elle est sympa cette réédition ? ». En effet tout me rappelait des groupes comme Device avec Holly Knight ou Scandal avec Patty Smith avec ce petit côté pop, aor voir hi tek. Et puis finalement non, cet album est bien sorti en début d’année et on se rend compte que ces jeunes Américains ont dû bouffer de la zique des années 80, des BO de Karaté Kid et consorts pour sortir ce genre d’opus. Alors tout n’est pas maitrisé mais quand c’est bien, c’est bien avec des titres comme Be Bygones ou Guarantee. C’est frais, mélodique et c’est tellement une musique qui n’existe plus qu’on se fait véritablement un vrai trip revival. La nostalgie a quand même du bon par moment et il faut découvrir rapidement ce Fire Tiger auteur déjà d’un premier album Energy en 2013 que je vais aller me procurer fissa !!!
Vous l’aurez remarqué, je me suis bien calmé sur la musique chrétienne !!! Il faut dire que mes enfants sont grands maintenant et qu’ils ont la possibilité de courir plus vite que les prêtres, et qu’en plus la qualité discographique du mouvement a tout de même bien baissé. La preuve avec le dernier Michael W Smith que je n’ai même pas évoqué ici tellement il est tout pourri. En plus de la qualité il y a aussi la quantité. La production est moins importante qu’avant. Alors il n’en demeure pas moins que certains opus du genre tirent leurs épingles du jeu et ce Different Story de JON THURLOW en fait partie. Voilà un type qui a déjà une discographie bien fournie mais dont je ne connaissais rien !!Erreur réparée avec cet excellent essai de pop chrétienne tantôt soft mais aussi enjouée sur des titres comme Power Of Your Love avec ces cuivres qui rappelle le meilleur de Michael English ou de Steven Curtis Chapman. Franchement c’est bien foutu, bien produit et ça ne se noie pas dans ce qui se fait actuellement pour coller à la jeunesse. Datant de fin 2017, cet album lui aussi mérite une attention particulière.
On termine par le dernier KEITH URBAN, Graffiti U. Je pense qu’il est de bon ton de ne plus parler de chanteur country quand on évoque Mr Nicole Kidman !!! Ca fait longtemps que la country n’est plus véritablement son style de prédilection. Urban est un chanteur de pop rock qui peut par moment avoir encore de ci de là des tentations countrysantes, mais ça reste à la portion congrue. Alors il y a deux façons d’aborder cet album qui est dans la lignée des précédents. Soit on trouve cela à chier avec ces styles différents qui peuvent partir sur des terrains Africains ou même Jamaïcains, soit on se dit que c’est plutôt bien foutu et que ce florilège des genres nous fait voyager dans un univers musical riche. Même si je n’ai pas tout aimé à la folie, perso je trouve ça pas mal du tout. Pas mal car quoi qu’il arrive, j’adore la voix de ce type et quand le tempo se fait plus langoureux, c’est parfait. Mais je trouve également que le garçon ne fait pas dans la facilité et qu’il explore des genres différents quitte à perdre des fans de la première heure. C’est de la bonne pop commerciale car intelligente. L’album est un peu fourre-tout, la preuve avec le nombre de producteurs enormissime et le nombre de compositeurs la aussi très important. Urban s’adapte à la production musicale actuelle sans trop se fourvoyer tout de même. Le coté Bling Bling étant ici laissé de côté pour quelque chose qui se veut très réfléchi. Je rapprocherais dans la démarche Urban de Bon Jovi. Ils sortent des albums qui restent de qualité même si le style est bien différent de celui d’origine.
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