Il fût un temps où la seule évocation d'un nouvel album de MARILLION provoquait une érection de tous mes sens.
Mais comme le disait si bien Léo, le poète : « Avec le temps va, tout s'en va ». L'inspiration extraordinaire de MARILLION dans les années 80 et 90 s'est estompée lors de ce nouveau siècle. Elle a laissé à mon goût place à une musique tortueuse pour ne pas dire torturée qui me plonge dans une incompréhension et un désarroi total. Heureusement que le groupe reste sur scène toujours aussi fascinant.
Cela fait trois semaines que j'écoute ce disque en faisant abstraction de ce que j'ai pu lire sur le net ou entendre auprès d'amis fans comme moi. La plupart de propos sont très élogieux allant jusqu'à comparer ce nouvel album à ce chef d’œuvre qu'est Brave. Permettez-moi d'être beaucoup plus modéré, voire très embêté par ce nouveau disque.
D'abord, je n'aime absolument pas l'entame de ce disque par le biais du titre Gaza que je trouve trop long (17minutes), décousu et chaotique malgré un très beau solo de guitare. Le titre de l'album qui suit est un mid-tempo tranquille avec des chœurs intéressants mais pas de quoi casser la baraque. Tout comme Pour My Love qui reste une ballade sympathique mais sans plus. Power de par sa rythmique hypnotique réussirait presque à me réconcilier avec la musique du groupe. Montreal me fait penser à un autre titre : Berlin. Le piano ici remplace le saxophone pour un passage de toute beauté. Mes sens se réveillent peu à peu, mais pas pour longtemps. En effet, Invisible Ink, passe sans laisser la moindre empreinte dans mon esprit. Normal si on traduit le titre, une encre invisible ne laisse pas de trace. Le groupe arrive à me surprendre avec Lucky Man qui monte en puissance avec un petit côté vintage, proche des années 70. The Sky Above The Rain termine ce disque avec une très belle orchestration.
Au final et malgré tous les efforts du groupe et le mien pour apprécier cet album, je ne suis pas convaincu.
La durée de ce disque y est à mon avis pour beaucoup (75 minutes). Même si musicalement le groupe arrive parfois à proposer des choses qui m'interpellent, elles sont souvent entachées par le chant de HOGARTH que je trouve de plus en plus répétitif, plaintif, peu mélodique, trop dramatique pour mes oreilles sensibles. Ce disque reste pour autant largement supérieur aux dernières productions du groupe même si les érections de mes cinq sens ont été intermittentes et mollassonnes.
Label : | Edel |
Sortie : | 2012 |
Production : | Marillion/Michael Hunter |
Discographie : |
Script for a Jester's Tear (1983) Fugazi (1984) Misplaced Childhood (1985) Clutching at Straws (1987) Seasons End (1989) Holidays in Eden (1991) Brave (1994) Afraid of Sunlight (1995) This Strange Engine (1997) Radiation (1998) marillion.com (1999) Anoraknophobia (2001) Marbles (2004) Somewhere Else (2007) Happiness Is the Road (2008) Less Is More (2009) Sounds That Can't Be Made (2012) |
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Commentaires
j'adore marillion période fish,mais là j'accroche pas du tout comme dit ERic dans sa chro,le titre gaza est beaucoup trop long, et moi ça me donne pas envie d'écouter la suite
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