Histoire de défricher un peu mes différentes écoutes, voici une chronique qui va évoquer quelques EPS sortis en ce début d'année (1/2).
On commence par un come-back que je n'espérais plus. Si j’ose dire même un double retour car on parle de Belinda Carlisle mais aussi de la compositrice Dianne Warren qui était plutôt en veille depuis un moment. Carlisle c’est toute ma jeunesse entre son rôle de leader au sein du groupe de pop feminin les Go Gos et ensuite égérie d’une carrière solo qui nous a permi de nous régaler d’un paquet de hits. Les Heaven Is A Place On Earth déjà écrit par Warren , les I Get Weak itou mais aussi Leave The Light On ou bien The Same Thing sont tous des titres qui sont venus enrichir ses premiers solos tous hautement recommandables. J’avoue qu'après Real en 1993 , j’ai décroché un peu sur ses solos sachant qu’elle avait un peu changé sa musique mais aussi s’etait refugiée dans le bouddhisme, avait arrêté de se droguer et boire. De plus elle avait réformé les Go Gos et c’est donc avec ravissement que j'accueillais ce Kismet qui proposait 5 titres tous écrits par Dianne Warren. Et on retrouve Carlisle comme on l’avait laissé. Une superbe voix aux service de compos pop calibrées FM et hyper mélodique. Dans l’air du temps mais pas trop comme avec Big Big Love, un côté revival rappelant ses plus grands hit avec If U Go, une belle balade I Couldn’t Do That Me et un titre qui aurait pu figurer au générique d’un James Bond, Sanity. Les années ont passé, elle est quand même née en 58 mais le talent reste surtout quand on sait bien s’entourer.
Encore un retour même si celui ci concerne un artiste bien plus jeune que Belinda puisque né en 1979. Pourtant, depuis 2016 pas ou peu de nouvelles de Matt Wertz qui fait partie des artistes pop US que je suis depuis ses débuts. J’ai toujours apprécié ce type qui se rapproche d’un Dave Barnes par exemple entre pop et folk. Homebody est donc son nouvel EP et propose 5 morceaux. On retrouve le Matt Wertz et sa gratte acoustique qui nous balade dans son univers parsemé de mélodies toutes plus inspirées les unes que les autres. Le début avec Homebody et Rosalee nous délivre deux hits parfaits. Hard To Love propose un Wertz plus en introspection et c’est un peu son plus gros défaut car il part de temps en temps sur des versants un peu trop soft à mon goût comme avec Necessary. Par contre quand c’est soft mais inspiré ça donne le superbe Something to Hold On To. Sa voix est superbe et franchement je ne me lasse pas de ce type qui se fait bien trop rare. Il est certes encore jeune mais ça serait bien qu’il sorte plus du truc tout de même. La aussi bonne pioche !! 4,25 étoiles
Kurt Nilsen est un chanteur Norvegien que j’avais également perdu de vue.Découvert à l'époque grâce à des achats sur le site de vente Scandinave C Don.com, je m'étais délecté de ses premiers solos ainsi que des deux lives Hallelujah fait avec trois de ses compères artistes Espen Lind, Askil Holm et Alenjandro Fuentes.Si vous tombez sur ces deux bijoux , dur à trouver, il faut vous les procurer tellement ca chante divinement bien. Nilsen est vraiment un vocaliste d’exception qui après ses deux premières galettes très pop est parti sur des terrains nettement plus country que je trouvais moins intéressant. Il a néanmoins continué sa carrière et j’ai zappé en 2017, Amazing son dernier vrai opus. Il revient cette année avec un EP, If Life Was A Song, où on retrouve un mix entre pop et country. Ce dernier style étant très présent sur The Bar par exemple et la pop sur Can I Call. La voix est toujours chaude mais on sent que le garçon n’est pas là pour faire de l’esbrouffe vocale et pourtant il pourrait aisément. Il faut quand même écouter If Love Was A Song, balade atmosphérique aux arrangements limités mais qui met bien en avant la voix magique de Nilsen. Pour moi il a fait mieux dans le passé mais c’est quand même un retour à saluer pour un artiste au talent hors norme. 3,75 étoiles
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