Il me semblait que j’avais déjà chroniqué sur le site des albums de Pink. Je vous avoue que j’ai dû chercher car même avec le moteur de recherche c’est compliqué en passant au-delà des Pink Floyd et autres Pink Cream 69 qui représentent plus ce que lit la majeure partie des aficionados de Rockmeeting.
J’ai quand même trouvé et effectivement en 2012, j’avais chroniqué The Truth About Love son 6ème essai que j’avais dézingué tellement je l’avais trouvé mauvais. Du coup derrière j’ai jeté une oreille peu attentive sur Beautiful Trauma en 2017 et sur Hurts 2B Human de 2019. Je les avais écoutés tout de même et je dois dire que Pink ne redorait pas son blason avec ces deux galettes qui me paraissaient dans la lignée de celui de 2012, c’est-à-dire pas bon du tout.
Trustfall arrive cette année avec des retours flatteurs. On parle du meilleur opus de la chanteuse pop Américaine, donc ça m’a quelque part titillé car il faut se souvenir que par la passé Pink a été capable de fulgurances sur certains albums car elle est toujours très bien entourée. Si je fais cette chronique c’est qu’effectivement ce Trustfall est un très bon album et sans doute son meilleur car le plus régulier en qualité. C’est aussi, je pense son plus sombre, suite au décès de son père, et le plus épuré dans sa conception. Elle a laissé tomber les bidouillages de la pop US actuelle pour se concentrer sur l’essentiel que je résumerais en ces termes « une bonne chanson, plus une bonne chanson, plus une bonne chanson » …
Rien que l’ouverture de l’opus et ce When I Get There pose les jalons de ce que va être le reste. Un piano voix du plus bel effet avec toujours cette voix parfaite pour tous les styles. Alors certains me diront que des morceaux comme Trustfall et Runaway sont un peu trop bardé de boites à rythmes et ils auront raison mais perso pour moi ça passe surtout le second qui rappelle le meilleur du mouvement synthwave actuel. Mais que dire de Never Gonna Not Dance Again qui rappelle le All Night Long de Lionel Richie. Voila un titre pour enflammer les pistes cet été. Totalement funky et jouissif !! Et on rajoute de la pop FM de qualité avec Turbulence mais aussi des duos bien sentis avec The Lumineers sur Long Way To Go ou le très introspectif avec Chris Stappelton sur Just Say I’m Sorry. A noter d’ailleurs que toute la fin de l’essai est remplie de titres softs ou les arrangements sont minimalistes et ou on sent que Pink avait des choses profondes et triste à raconter. A partir de Lost Cause la galette prend une autre dimension surtout avec le poignant Our Song.
Vous l’aurez compris, je pense que cette chronique viendra garnir les chros les moins lues sur ce site mais je devais parler de cette galette qui est bien plus qu’un objet de pop commerciale. Alecia Moore mérite sans doute plus d’attention car sous ses aspects bling bling, il y a une artiste bien plus complexe.
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Tracklist :
01.When I Get There
02.Trustfall
03.Turbulence
04.Long Way To Go
05.Kids In Love
06.Never Gonna Not Dance Again
07. Runaway
08.Last Call
09.Hate Me
10.Lost Cause
11.Feel Something
12.Our Song
13.Just Say I'm Sorry 
Line Up :
Pink (chant)
Année:2023
Label:RCA Records
Production:Pink
Discographie :
2000 : Can't Take Me Home
2001 : M!ssundaztood
2003 : Try This
2006 : I'm Not Dead
2008 : Funhouse
2012 : The Truth About Love
2017 : Beautiful Trauma
2019 : Hurts 2B Human
2023 : TRUSTFALL
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Commentaires
Fab a descendu Thé Truth qui après reecoutes est finalement pas si mal et meilleur que ceux qui suivent!
Mis à part quelques chansons dans l'air du temps, l'ambiance est calme pour profiter du chant de Pink.
La fin de l'album est chargée d'émotions. Your song est superbe.
Pour faire une pause dans vos cavalcades hard rockeuses Pink vous attend.
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