Puis plus tard, Aerosmith revisita un de ses classiques avec un groupe de rap, puis plus tard encore le genre s’est enrichi de diverses variantes thrash, death, symphonique... Alors dans cette évolution permanente, WALTARI se place délibérément à l’avant-garde du crossover, c'est-à-dire d’une expérimentation musicale basée sur le mélange d’à peu près tous les styles musicaux de la planète… ou presque !
Les bougres n’en sont pas à leur coup d’essai, puisque pour leur 20ème anniversaire, ils sortent ici leur 10ème album studio. Classé groupe de punk à leurs débuts, après avoir touché le hip hop, funk, folk... le groupe a réussi à monter une symphonie death metal avec un grand ballet de danse contemporaine. Après un break, le groupe avait effectué son retour il y a deux ans avec Rare Species, un album peut-être un peu moins expérimental, mais non dénué de charme.
Avec Blood Sample, l’expérimentation reprend pleinement ses droits. Imaginez cet album comme un mixage parfait entre toutes les variantes du Métal. Prenez un tronc commun à base de hard rock mélodique entraînant, et ajoutez quelques pincées de heavy puissant, saupoudrez par moment avec du thrash, du death, hardcore, speed, pop, punk, electro, rock, rap, etc... et vous pouvez peut-être imaginer le résultat. Autre performance, tous leurs morceaux sont différents, et trouver une certaine similitude avec d’autres groupes relève tout simplement de l’impossible.
Le forum a été récemment animé par une certaine panthère noire, grand pourfendeur de rap dénué de musicalité. Eh bien voici peut être l’album qui va réconcilier les deux camps. Car le rap, s’il n’est pas fait d’une manière industrielle à base de samples répétitifs, mais joué par de vrais musiciens, et même intégré à du métal, peut s’avérer très musical. J’en veux pour preuve I’m In Pain dans lequel les séquences rap côtoient un refrain des plus accrocheurs, avec entre les deux, un solo de guitare mélodieux, une fusion mélodique finalement parfaite ; enfin, à confirmer par les crossrockers dans les commentaires ! L’intégralité de l’album saura vous convaincre si vous êtes ouverts à absolument tous les genres, pour ma part, il y a quand même deux morceaux que je zappe volontiers, dans lesquels les mélodies sont trop absentes, à savoir New York, un titre rapide à base de riffs thrash, un refrain hardcore, et des cris fort peu mélodieux, et l’extrême Exterminator Warheads, qui est tout aussi rude, avec entre autres ses samples de fourchettes rayant les assiettes. Mais hormis ces deux morceaux, les quinze restants sont tous très mélodiques, les influences citées se fondant dans des arrangements irréprochables et des refrains jubilatoires. Le morceau d’ouverture, Helsinki, en est la meilleure démonstration, inspiré d’un morceau issu du folklore finlandais, chanté en partie en finnois, il incorpore à la fois des riffs indus et des éléments folk. Les perles mélodiques sont nombreuses, avec notamment Not Enough, Never, l’éblouissante ballade Shades of Grace, le superbe Floydien et electro Aching Eyes. Autre perle rare, Wide Awake, inspiré par la France, et qui montre l’ouverture musicale et même culturelle de ce groupe. Kärtsy Hatakka, le frontman du groupe, s’est inspiré d’articles de presse Finnois sur la France pour écrire les textes, et côté musical, à noter l’accordéon très French et mélancolique, alternant avec des riffs heavy, une merveille. L’album se termine dans une ambiance apaisée avec la ballade atmosphérique Julia.
Au final, si vous en avez un peu assez d’écouter toujours les mêmes plans, et voulez varier votre horizon musical, ce petit chef d’œuvre inventif est parfait, au fil des écoutes, pour découvrir une multitude de lignes mélodiques originales qui franchiront, à n’en pas douter, l’épreuve du temps, tant cet album est intemporel et s’inscrit hors des modes du moment.
Les bougres n’en sont pas à leur coup d’essai, puisque pour leur 20ème anniversaire, ils sortent ici leur 10ème album studio. Classé groupe de punk à leurs débuts, après avoir touché le hip hop, funk, folk... le groupe a réussi à monter une symphonie death metal avec un grand ballet de danse contemporaine. Après un break, le groupe avait effectué son retour il y a deux ans avec Rare Species, un album peut-être un peu moins expérimental, mais non dénué de charme.
Avec Blood Sample, l’expérimentation reprend pleinement ses droits. Imaginez cet album comme un mixage parfait entre toutes les variantes du Métal. Prenez un tronc commun à base de hard rock mélodique entraînant, et ajoutez quelques pincées de heavy puissant, saupoudrez par moment avec du thrash, du death, hardcore, speed, pop, punk, electro, rock, rap, etc... et vous pouvez peut-être imaginer le résultat. Autre performance, tous leurs morceaux sont différents, et trouver une certaine similitude avec d’autres groupes relève tout simplement de l’impossible.
Le forum a été récemment animé par une certaine panthère noire, grand pourfendeur de rap dénué de musicalité. Eh bien voici peut être l’album qui va réconcilier les deux camps. Car le rap, s’il n’est pas fait d’une manière industrielle à base de samples répétitifs, mais joué par de vrais musiciens, et même intégré à du métal, peut s’avérer très musical. J’en veux pour preuve I’m In Pain dans lequel les séquences rap côtoient un refrain des plus accrocheurs, avec entre les deux, un solo de guitare mélodieux, une fusion mélodique finalement parfaite ; enfin, à confirmer par les crossrockers dans les commentaires ! L’intégralité de l’album saura vous convaincre si vous êtes ouverts à absolument tous les genres, pour ma part, il y a quand même deux morceaux que je zappe volontiers, dans lesquels les mélodies sont trop absentes, à savoir New York, un titre rapide à base de riffs thrash, un refrain hardcore, et des cris fort peu mélodieux, et l’extrême Exterminator Warheads, qui est tout aussi rude, avec entre autres ses samples de fourchettes rayant les assiettes. Mais hormis ces deux morceaux, les quinze restants sont tous très mélodiques, les influences citées se fondant dans des arrangements irréprochables et des refrains jubilatoires. Le morceau d’ouverture, Helsinki, en est la meilleure démonstration, inspiré d’un morceau issu du folklore finlandais, chanté en partie en finnois, il incorpore à la fois des riffs indus et des éléments folk. Les perles mélodiques sont nombreuses, avec notamment Not Enough, Never, l’éblouissante ballade Shades of Grace, le superbe Floydien et electro Aching Eyes. Autre perle rare, Wide Awake, inspiré par la France, et qui montre l’ouverture musicale et même culturelle de ce groupe. Kärtsy Hatakka, le frontman du groupe, s’est inspiré d’articles de presse Finnois sur la France pour écrire les textes, et côté musical, à noter l’accordéon très French et mélancolique, alternant avec des riffs heavy, une merveille. L’album se termine dans une ambiance apaisée avec la ballade atmosphérique Julia.
Au final, si vous en avez un peu assez d’écouter toujours les mêmes plans, et voulez varier votre horizon musical, ce petit chef d’œuvre inventif est parfait, au fil des écoutes, pour découvrir une multitude de lignes mélodiques originales qui franchiront, à n’en pas douter, l’épreuve du temps, tant cet album est intemporel et s’inscrit hors des modes du moment.
Highlights : Not Enough, Never, Helsinki, Helsinki, Aching Eyes, Wide Awake
Label : | Bluelight Records / Dockyard 1 / Underclass |
Sortie : | 20/03/2006 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Mut Hei - EP (1989) |
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