Quatrième opus pour ce combo Allemand de Hard Rock Psychédélique, né en 2010, et, originaire de Wurtzburg, en Bavière.
Composé de Daniel Scholz à la batterie, Oliver Eberlein aux claviers, Debby Craft au chant, Richy "Rio" Eberlein à la basse, et, à la guitare, le groupe est, plutot, influencé par des musiques aux sonorités 60's, et, 70's. A peine créé, avec déjà quelques compositions en poche, les Wolvespirit décident d'enregistrer, signent avec le label Grec, Sleazy Rider Records, et, sortent, dès 2011, leur premier opus, qui a pour nom Spirit Metal. Pas très satisfaits du résultat, les Allemands décident de quitter Sleazy Rider Records, de créer leur propre label, qu'ils baptisent Spirit Stone Records, rencontrent le producteur Michael Wagener, et, sortent, en 2013, leur deuxième album, nommé Dreamcatcher. 2014, le groupe tourne en Allemagne, en première partie d'Uriah Heep, part aux Etats Unis enregistrer Free, leur troisième épisode qui sortira en 2015, et, qui sera, en Allemagne, désigné comme album du mois dans deux magazines spécialisés. 2016, retour aux Etats Unis, dans les studios Wireworld de Nashville, pour enregistrer ce Blue Eyes, produit par Andrija Tokic, et, qui sortira en 2017.
Dès l'entame, sur You Know That I'm Evil, le ton est donné. Une rythmique enlevée, un riff Zeppelinien, un son vintage d'orgue Hammond, puis, la voix rauque et nasillarde de Debby Craft qui vient se greffer sur le tout, avant que ne soit servi un chorus d'orgue Hammond particulièrement groovy. Bref, un titre solide et efficace. Meme approche, sur True Blood, avec son riff nasillard bien syncopé, et, la voix atmosphèrique de Debby Craft, mais, aussi, sur Arise, avec son solo fuzzy, délivré par Richy Eberlein, et, son bon final psychédélique. En plus rapide, on se régale, d'abord, sur I Am What I Am, avec son riff bluesy, et, son coté Deep Purple, puis, sur le très 70's, I Want To Love, avec ses passages mélangeant les univers de Black Sabbath, Deep Purple, et, les Doors, ou, encore, sur Space Rockin Woman, avec son refrain fédérateur, et, ses ambiances 60's. En plus heavy, on se délecte, dans un premier temps, sur Witchcraft, avec son riff Led Zep, son solo de guitare distillé à la wah-wah, et, son final, façon Look At Yourself d'Uriah Heep, puis, en second lieu, sur Dance With The Devil, avec son riff bluesy ensorcelant, et, son refrain très efficace. Enfin, le groupe nous gratifie de deux ballades. La première intitulée Soul Burn, avec la voix claire de Debby qui monte en puissance tout au long du morceau. Et, la seconde, qui a pour nom Road Of Life, avec son feeling, façon When The Music's Over, des Doors, la jolie voix aérienne de Debby, puis, son alternance de passages psychédéliques, et, planants, particulièrement réussie. Bref, vous l'aurez compris, voilà un album plutot interessant, avec de bonnes références que l'on peut apprécier au gré de toutes ses compositions qui s'écoutent très agréablement.
Alors, si, vous, aussi, vous appréciez ces sonorités au feeling old school, cet album est, incontestablement, pour vous. A découvrir absolument!
Discographie : |
Spirit Metal (2011) Dreamcatcher (2013) Free (2015) Blue Eyes (2017) |
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