Premier opus pour ce combo Suédois de Heavy Blues Psychédélique, 100% féminin, né en 2012, et, originaire de Farosund, situé sur l'ile de Gotland dans la Mer Baltique.
Composé de Johanna Hansson à la batterie, Linn Johannesson à la basse, Sofia Strom à la guitare, et, Mathilda Roth au chant, le groupe cultive un gout particulier pour le Rock Psyché de la fin des 60's, et, du début des 70's, façon Hendrix, Led Zep, ou, Black Sabbath. En 2013, après une longue période d'écriture, et, de multiples répétitions, les Suédoises décident de quitter leur ile, et, de tenter leur chance à Stockholm. Là, elles se font les dents dans quelques clubs branchés de la Capitale, et, finissent par se tailler une solide réputation. En 2014, ayant, désormais, le vent en poupe, le quartette part conquérir toutes les bonnes scènes existantes dans les autres grandes villes Suédoises. Début 2015, les Maida Vale finissent par trouver un label qui a pour nom The Sign Records, et, en Novembre de la même année, se lancent dans l'enregistrement de ce premier opus auto-produit qui sortira en Aout 2016.
Dès l'entame, sur (If You Want The Smoke) Be The Fire, le ton est donné. Une intro vintage à la wah-wah, suivi d'un riff bluesy envoutant, enveloppé d'une rythmique obsédante bien en place, la voix claire et aiguë de Mathilda Roth qui s'y greffe, avant d'envoyer un refrain fédérateur, gorgé de feeling, bref, tout y est, sans parler du chorus Stoogien qui suit dans la foulée, distillé par la guitare groovy de Sofia Strom. Même approche heavy sur Standby Swing, avec son très bon riff couleur 70's, et, son entêtant gimmick vocal. En plus rapide, on se régale, d'abord, sur Colour Blind, avec son riff Hendrixien syncopé, et, son chorus chaud à la wah-wah, puis, on se régale, aussi, sur The Greatest Story Ever Told, avec son refrain typé Black Sabbath, et, son passage lent qui rappelle l'atmosphère régnant sur le morceau Dirt composé par les Stooges. Coté progressif, on se délecte à l'écoute de Dirty War, avec son alternance de climats, et, son chorus de guitare tortueux, trituré par des doigts torturés, mais, aussi, sur Find What You Love And Let It Kill You, avec son très bon passage wah-wah, façon deuxième partie du National Acrobat des Black Sabs. En plus enlevé, on trouve Restless Wanderer, avec son intro boogie-blues, son climat ambiant très Southern, et, son excellent gimmick basse/batterie. Enfin, les Suédoises nous gratifient de deux petites pièces sympathiques. D'abord, l'instrumental planant, intitulé Truth/Lies, qui rappelle le Saucerful Of Secrets des Pink Floyd, et, ensuite, une sorte de litanie, baptisée Wish I'd Been Born At Sea, qui donne l'occasion à Mathida Roth de chanter seule, a capella, sur des bruits de pas qui rythment son débit vocal. Bref, vous l'aurez compris, voilà un album bien produit, bien arrangé, avec un son bien chaud, très maitrisé, digne du début des 70's. Après avoir défendu l'album, avec succès, dans différents festivals de Scandinavie, les Suédoises font, désormais, route vers l'Europe du Sud, avec une petite incursion Hexagonale pour partager l'affiche avec le power trio Bordelais, les Datcha Mandala.
Donc, si vous aimez les sonorités 70's, et, si le groupe passe près de chez vous, surtout, ne ratez pas l'occasion, car, c'est à voir et à entendre. Après, si vous les ratez, il vous restera, néanmoins, ce premier album, au parfum d'autrefois, à vous mettre sous la dent. Affaire à suivre, et, vivement le prochain opus!
Dès l'entame, sur (If You Want The Smoke) Be The Fire, le ton est donné. Une intro vintage à la wah-wah, suivi d'un riff bluesy envoutant, enveloppé d'une rythmique obsédante bien en place, la voix claire et aiguë de Mathilda Roth qui s'y greffe, avant d'envoyer un refrain fédérateur, gorgé de feeling, bref, tout y est, sans parler du chorus Stoogien qui suit dans la foulée, distillé par la guitare groovy de Sofia Strom. Même approche heavy sur Standby Swing, avec son très bon riff couleur 70's, et, son entêtant gimmick vocal. En plus rapide, on se régale, d'abord, sur Colour Blind, avec son riff Hendrixien syncopé, et, son chorus chaud à la wah-wah, puis, on se régale, aussi, sur The Greatest Story Ever Told, avec son refrain typé Black Sabbath, et, son passage lent qui rappelle l'atmosphère régnant sur le morceau Dirt composé par les Stooges. Coté progressif, on se délecte à l'écoute de Dirty War, avec son alternance de climats, et, son chorus de guitare tortueux, trituré par des doigts torturés, mais, aussi, sur Find What You Love And Let It Kill You, avec son très bon passage wah-wah, façon deuxième partie du National Acrobat des Black Sabs. En plus enlevé, on trouve Restless Wanderer, avec son intro boogie-blues, son climat ambiant très Southern, et, son excellent gimmick basse/batterie. Enfin, les Suédoises nous gratifient de deux petites pièces sympathiques. D'abord, l'instrumental planant, intitulé Truth/Lies, qui rappelle le Saucerful Of Secrets des Pink Floyd, et, ensuite, une sorte de litanie, baptisée Wish I'd Been Born At Sea, qui donne l'occasion à Mathida Roth de chanter seule, a capella, sur des bruits de pas qui rythment son débit vocal. Bref, vous l'aurez compris, voilà un album bien produit, bien arrangé, avec un son bien chaud, très maitrisé, digne du début des 70's. Après avoir défendu l'album, avec succès, dans différents festivals de Scandinavie, les Suédoises font, désormais, route vers l'Europe du Sud, avec une petite incursion Hexagonale pour partager l'affiche avec le power trio Bordelais, les Datcha Mandala.
Donc, si vous aimez les sonorités 70's, et, si le groupe passe près de chez vous, surtout, ne ratez pas l'occasion, car, c'est à voir et à entendre. Après, si vous les ratez, il vous restera, néanmoins, ce premier album, au parfum d'autrefois, à vous mettre sous la dent. Affaire à suivre, et, vivement le prochain opus!
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