Après le bon score de Space Invader (19000 copies vendues dans la 1ere semaine de vente),
mieux que le précédent Anomaly (17 ooo), l’ex Kiss s’autorise un album de reprises pour rendre hommage à ses pairs. L'homme qui a influencé plusieurs générations de musiciens est depuis sept ans sobre, et du coup la productivité est excellente !
Ce sixième album solo d’après-KISS commence avec White Room, une reprise de CREAM, ce morceau qui date est toujours excellent, et Ace le remet au gout du jour avec un bon travail aux guitares et son chant instantanément reconnaissable pour une version somme toute plutôt bonne.
On reste dans les eaux britanniques pour le 2eme titre, Ace s’attaque à un mythe, The Rolling Stones, avec un Street Fighting Man et une version honorable. Sa version de Spanish Castle Magic de Jimi Hendrix ne me branche pas trop côté refrain, par contre bon travail de guitare, notamment avec l’aide d’un invité de marque, John 5.
Le 4eme titre est à coup sûr un régal pour les fans de KISS, c’est en effet l’évènement avec Paul Stanley au chant, qui n’en fait pas des tonnes, sur Fire & Water, des FREE, mais qui reste au bon niveau. .
Thin Lizzy est au menu avec Emerald et une très belle version relevée par Slash himself.
Puis c’est Bring It On Home du deuxième album de Led Zeppelin, et surprise, au niveau chant, ça tient plutôt la route. Wild Thing (The Troggs ) enchaine avec l’aide de Lita Ford, cette version ne marquera pas l’histoire, mais cela reste agréable, notamment le solo. Pour la première reprise de KISS, Parasite , le chant est à la hauteur, alors que John 5 vient à nouveau renforcer les guitares, c’est une réussite et un point fort de l'album. Pas de énième version de Born To Be Wild pour Steppenwolf, Ace fait original avec Magic Carpet Ride , et ça fonctionne très bien.
Retour vers Kiss avec la première chanson qu'il a écrit avec le groupe, Cold Gin . Ace joue cette chanson régulièrement en live depuis qu'il a quitté KISS, il est donc pas surprenant de la retrouver ici. Pour cette belle version, il est rejoint par Mike McCready de Pearl Jam, on y retrouve un chouette solo habituellement réservé à la version live.. L'avant-dernier morceau de l'album est une antiquité datant de 1965, des Kinks, Til The End Of The Day, Ace parvient à conserver un parfum sixties, reprise pas marquante mais agréable.
Le choix de la dernière chanson dans le répertoire de KISS constitue une surprise dans le sens où Ace n'a pas joué de la guitare sur l'original, Rock n' Roll Hell de Creatures of the Night. Ace était bien là, mais n'a pas joué partout sur l'album. Un choix étrange, donc, mais au final une belle version qui clôt en beauté cet album..
Ace semble s’être fait plaisir dans ce dépoussiérage de classiques, et nous avec, et les plus jeunes pourront re découvrir ces standards avec un son plus actuel.
Label : | Entertainment One Music |
Sortie : | 15/04/2016 |
Production : | n/a |
Discographie : |
1978 Ace Frehley |
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