Avec mon pseudo, fallait bien un jour que je me farcisse une chro de Furious Hantson.
Entre furieux, il doit déjà avoir sorti ses griffes si je casse son album. Mais bon, je suis comme les ours, si on me donne du bon miel, je peux être doux. Alors ce huitième furieux va-t-il m'allécher ?
Oui et non, mais plutôt oui ! Le miel me séduit bien mais il y a beaucoup d'abeilles qui me tournent autour et gênent ma dégustation.
En fait, pour ma chronique, cet album me pose le même souci et plaisir, mais à l'inverse de celui d'Opération Mindcrime ''Resurrection''. Si ce dernier avait imposé à ma concentration de me porter sur une ambiance homogène en l'absence de titres accrocheurs, ici, on a des titres accrocheurs mais une ambiance très éclectique, déroutante aux premières écoutes.
Cela démarre par un All for rock'n roll conventionnel, entre Saxon pour la rythmique, et Poison pour le refrain. Ma foi, je l'aurai préféré en closer, voire en bonus, plutôt qu'en opener, avec ce refrain trop bourdonnant. Puis on se retrouve avec deux bons titres efficaces à la Saxon avec une excellente reprise sur vitaminée de Joni Mitchell, Sex Kills, en duo avec la chanteuse Flory Ann, et plus loin dans l'album, Let me in.
Par contre, après les 2 titres qui poutrent rock, on se retrouve avec Don't let me be lonely tonight reprise de James Taylor, façon blues slow crooner plaisant, mais qui casse un peu le rythme placé en 3ème plage. Mais, heureusement, il existe la touche ''random''de ta chaine hifi ; et puis, on est vite aussi remis dans l'ambiance rock avec l'entrainant ''Bukkake culture'', et un titre assez esprit année 50, notamment par sa rythmique batterie-basse, au refrain accrocheur ''Angel's sin'' qui nous met la banane au milieu et au dessus du visage donc.
Après le blues, Scream and shout vient aussi nous surprendre avec son refrain hypnotique assez pop-dance, même si chanté rock, voire limite chanté hip hop. Bref on change d'ambiance et on se dit que quelqu'un à mis une pièce dans la rubrique ''autre catégorie' du juke box. Les puristes détesteront, les autres s'éclateront, car on a du mal à résister à ce refrain fait pour les stades, d'autant que Steeve Estatof, vient soutenir l'entrain... Jump, jump jump ! …
ha ? On me dit à l'oreillette que ce titre fût chanté par Will.I.Am et Britney Spears ... bah je piges mieux le côté ovni de ce titre.
Retour à la ballade blues et réussie, Breathing, où Hantson nous rappelle qu'il est un fan du style vocal de Glenn Hughes.
La paire You lie et Let it roll let it go, remettent les poings sur les yeux – Renaud lâche les chevaux (oui je sais : désolé pour le jeu de mot convenu) - et ce n'est pas mentir que dire que ca fait du bien aux esgourdes. On se fait achever par un I forgive you, amplifié mais sans vulgarité par des samples rythmiques à la Ramstein, en soutien efficace d'un refrain séducteur, lui même appuyé par la chanteuse partenaire.
Intermède à nouveau dance (?) … bon on dira plutôt Hard Fm, avec Heaven et cette fois, la chanteuse Emeli Sande qui donne une joli couleur au titre.
Par contre, comme All for rock'n roll, A cut dirty cougar (Acdc) me lasse très vite par son refrain répétitif et plat, seuls ces deux titres au final ne m'emballant guère. Un comble pour du RNR !?
On finit par la bonne reprise d'Elton John ''Sorry seems to be the hardest word'' davantage bluesy que l'originale, et du coup moins pop (pompeuse?), et très bien chantée par Hantson.
Avec un guitariste virtuose et toujours au service des titres, Michaël Zurita, on tient donc là un album très plaisant, qui pique un peu aux premières écoutes par ces changements d'ambiances, mais qui s'avèrent séduisantes au final. Et puis, force est de reconnaître, si tant est qu'il faille encore le signaler que Hantson reste un chanteur qui maîtrise parfaitement ses modulations et les techniques vocales.
Alors quand on a un groupe français qui sonne aussi bien le big rock, même en anglais, on se doit d'aller faire un petit tour sur scène les voir. Moi je reprendrai bien un peu de miel … d'autant que les abeilles, au final, elles sont bénéfiques, et fredonnent comme des cigales.
Oui et non, mais plutôt oui ! Le miel me séduit bien mais il y a beaucoup d'abeilles qui me tournent autour et gênent ma dégustation.
En fait, pour ma chronique, cet album me pose le même souci et plaisir, mais à l'inverse de celui d'Opération Mindcrime ''Resurrection''. Si ce dernier avait imposé à ma concentration de me porter sur une ambiance homogène en l'absence de titres accrocheurs, ici, on a des titres accrocheurs mais une ambiance très éclectique, déroutante aux premières écoutes.
Cela démarre par un All for rock'n roll conventionnel, entre Saxon pour la rythmique, et Poison pour le refrain. Ma foi, je l'aurai préféré en closer, voire en bonus, plutôt qu'en opener, avec ce refrain trop bourdonnant. Puis on se retrouve avec deux bons titres efficaces à la Saxon avec une excellente reprise sur vitaminée de Joni Mitchell, Sex Kills, en duo avec la chanteuse Flory Ann, et plus loin dans l'album, Let me in.
Par contre, après les 2 titres qui poutrent rock, on se retrouve avec Don't let me be lonely tonight reprise de James Taylor, façon blues slow crooner plaisant, mais qui casse un peu le rythme placé en 3ème plage. Mais, heureusement, il existe la touche ''random''de ta chaine hifi ; et puis, on est vite aussi remis dans l'ambiance rock avec l'entrainant ''Bukkake culture'', et un titre assez esprit année 50, notamment par sa rythmique batterie-basse, au refrain accrocheur ''Angel's sin'' qui nous met la banane au milieu et au dessus du visage donc.
Après le blues, Scream and shout vient aussi nous surprendre avec son refrain hypnotique assez pop-dance, même si chanté rock, voire limite chanté hip hop. Bref on change d'ambiance et on se dit que quelqu'un à mis une pièce dans la rubrique ''autre catégorie' du juke box. Les puristes détesteront, les autres s'éclateront, car on a du mal à résister à ce refrain fait pour les stades, d'autant que Steeve Estatof, vient soutenir l'entrain... Jump, jump jump ! …
ha ? On me dit à l'oreillette que ce titre fût chanté par Will.I.Am et Britney Spears ... bah je piges mieux le côté ovni de ce titre.
Retour à la ballade blues et réussie, Breathing, où Hantson nous rappelle qu'il est un fan du style vocal de Glenn Hughes.
La paire You lie et Let it roll let it go, remettent les poings sur les yeux – Renaud lâche les chevaux (oui je sais : désolé pour le jeu de mot convenu) - et ce n'est pas mentir que dire que ca fait du bien aux esgourdes. On se fait achever par un I forgive you, amplifié mais sans vulgarité par des samples rythmiques à la Ramstein, en soutien efficace d'un refrain séducteur, lui même appuyé par la chanteuse partenaire.
Intermède à nouveau dance (?) … bon on dira plutôt Hard Fm, avec Heaven et cette fois, la chanteuse Emeli Sande qui donne une joli couleur au titre.
Par contre, comme All for rock'n roll, A cut dirty cougar (Acdc) me lasse très vite par son refrain répétitif et plat, seuls ces deux titres au final ne m'emballant guère. Un comble pour du RNR !?
On finit par la bonne reprise d'Elton John ''Sorry seems to be the hardest word'' davantage bluesy que l'originale, et du coup moins pop (pompeuse?), et très bien chantée par Hantson.
Avec un guitariste virtuose et toujours au service des titres, Michaël Zurita, on tient donc là un album très plaisant, qui pique un peu aux premières écoutes par ces changements d'ambiances, mais qui s'avèrent séduisantes au final. Et puis, force est de reconnaître, si tant est qu'il faille encore le signaler que Hantson reste un chanteur qui maîtrise parfaitement ses modulations et les techniques vocales.
Alors quand on a un groupe français qui sonne aussi bien le big rock, même en anglais, on se doit d'aller faire un petit tour sur scène les voir. Moi je reprendrai bien un peu de miel … d'autant que les abeilles, au final, elles sont bénéfiques, et fredonnent comme des cigales.
Line Up : | ||
01. All for Rock N’ Roll 02. Sex Kills 03. Don’t Let Me Be Lonely Tonight 04. Bukkake Culture 05. Angel’s Sin 06. Scream and Shout 07. Breathing 08. You Lie 09. Let it Roll, Let it Go 10. I Forgive You All 11. Heaven 12. A Cute Dirty Cougar (ACDC) 13. Let Me in 14. Sorry Seems To Be the Hardest Word |
Renaud Hantson (chant) Michael Zurita (guitares) Julien Loison (basse) Joe Steinmann (batterie) |
Label : |
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Sortie : | 06/2016 | |
Production | n/a |
Discographie : |
Furioso II (2005) |
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