Joël Hoekstra est un guitariste virtuose au jeu assez complet.
Et comme beaucoup de virtuoses, il a débuté en proposant 3 albums instrumentaux, aux styles divers et variés, jusqu'à l'exercice acoustique.
Pour ce 4ème essai, Ô surprise, l'artiste a composer un album intégralement avec chant, et sans morceau instrumental. Probablement les 7 ans dans Nightranger, mais aussi sa participation dans le TSO, lui ont donné cette envie, avant d'intégrer Whitesnake,
Sortant sous le label Frontiers, on aura droit à des invités de prestige comme les excellentissimes Jeff Scott Soto et Russel Allen.
L'autre surprise est que si l'album est bien connoté mélodique comme la plupart des productions du label, il n'empêche que ça rocke dur.
Un exemple : il n'y a qu'une seule balade, classée dernier titre de la galette, et qui fait même un peu décalée avec le reste : une ballade acoustique gentillette celtique, What we believe,chantée en duo avec Jeff Scott Soto et Chloe Lowery, tous 3 participants à TSO, et ça s'entend sur ce titre que ce beau monde a joué dans cette machine pop métal, limite trop sucrée.
Heureusement, c'est loin d'être le cas, avec les titres qui précèdent.
Say goodbye to the sun démarre pied au plancher comme un dragster carburant à l'essence allégée de marque Symphony X. Piloter par le géant en tout point, (enfin pour ceux qui sont visibles, oups) Russel Allen : de nombreux breaks nous laissent à peine respirer pour repartir tel un concours de force basque. Dying to live enfonce l'enclume, et rappelle d'ailleurs son homonyme du Voodoo Hill II.
Puis vont se succéder une multitude de hits aux refrains imparables, et à l'énergie bien intacte.
L'album n'est pas une compilation de titres, mais au contraire, se dégage une belle homogénéité. Certains pourraient même être défendus dans le cadre d'un groupe, et non d'un projet solo au suivi incertain, ou se retrouver dans les albums respectifs du Soto, comme les très FM Until I left you, Start again, ou les très Talisman, Scream, The only way to go
Sans donc que cela fasse fourre tout, Hoekstra tape avec bonheur et réussite dans le meilleur du FM : tour à tour le très Survivor, Long for the days, le Foreigner, Changes, avec ses Ho ho ho rassembleur, le Journey, Never say never.
Il est agréable aussi d'entendre un Allen, bien que tout aussi magistral, plus posé que dans SX ou d'autres production Frontiers … on est d'ailleurs parfois pas loin d'imaginer Lou Gramm chanter. sur Changes.
Dernière bonne surprise : l'auteur de cette œuvre n'en met pas des tonnes dans ses solos, et joue en fonction de l'intérêt du titre, et non pour faire de la démonstration à tout va ; comme il l'a fait dans l'album de reprises du dernier Whitesnake.
Du coup, on aimerait bien entendre ce que cela pourrait donner dans un véritable album avec David Coverdale.
En attendant, le 13 doit lui porter chance, car ce Dying to live est probablement, un des meilleurs albums de Hard rock fm de 2015.
Label : | Frontiers Records |
Sortie : | 16/10/2015 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Dying To Live (2015) |
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