Deuxième opus pour ce combo Heavy Bluesy Rock, né en 2011, et, originaire de Stockholm en Suède.
Formé de Fredrik Normark à la batterie, Anthon Johansson à la basse, Klas Holmgren aux claviers, Joakim Karlsson à la guitare, et, de Magnus Karnebro au chant, le groupe est influencé par les sonorités Rock et Blues du début des années 70. En 2012, Gin Lady sort son premier album au titre éponyme, et, le défend en écumant toutes les bonnes salles branchées de Scandinavie. 2013, retour en Suéde, aux Studios Rastapopolus, et, enregistrement de ce Mother's Ruin, un double album de 17 pièces, reflet des multiples influences du quintet. En ouverture, avec Mother's Ruin, le titre éponyme de l'album, on a droit à un morceau bien Rock, subtil mélange entre Heavy Métal Kids, et, Deep Purple, emmené par le piano entrainant de Klas Holmgren, et, la voix bien rauque de Magnus Karnebro, proche de celle de Phil Mogg d'UFO, qui distille un refrain efficace. Meme approche galopante sur Rockin' Horse, avec son bon gimmick vocal bien emballé. En tout aussi Rock, mais, plutot, Stonien, on a Shine On, avec le solo chaleureux de l'orgue Hammond de Klas, mais, aussi, Lipstick Woman, dont le chorus de saxophone rappelle le feeling de Bobby Keys. En plus Heavy, couleur Blues, on se régale avec Listen What I Say, typé Spooky Tooth, mais, aussi Ragged Man Blues, très Southern, façon Lynyrd Skynyrd, ou, encore, Someday, partagé entre Cream et les Beatles. Coté Rock Bluesy, on se délecte sur Den Of Wolves, avec le formidable chorus nasillard de Joakim Karlsson, mais, aussi, sur Thunder And Lightning, avec son coté progressif, et, aérien. Dans un style plus enlevé, on a droit à I Head The Mountains, proche de Canned Heat, mais, aussi, à Big Bad Wolf, situé entre Bowie et Donovan, ou, encore, à Superlove, avec un son slide cher aux Allmann Brothers. On appréciera, encore, les très envoutants All Because Of You, et, Far From Being Ok, élaborés dans des climats Free/Bad Company, mais, aussi, High Flyer, et, Learning How To Live, avec leurs ambiances J.J Cale/ Eric Clapton. Enfin, nos Suédois nous gratifient d'une belle ballade harmonieuse, et, aérienne, intitulée Oh Sweet Misery, dotée d'une atmosphère Floydienne, teintée d'UFO, et, d'Uriah Heep. Bref, vous l'aurez compris, voilà un album saupoudré de belles lignes de chant mélodiques, jouissant d'un bon groove, avec un parfum très vintage qui, de bout en bout, s'écoute très agréablement.
Alors, si, vous aussi, vous appréciez les références citées précédement, cette double galette des Gin Lady est, probablement, pour vous. Personnellement, moi, j'en reprends un morceau!
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