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N.B. petit conseil mettez en route les liens en bas de chronique, ils accompagneront ces lignes et vous comprendrez mieux le texte ci-dessous ;-) (& encore ce n’est pas gagné !!!)
Pré préambule :
Pour celles et ceux qui me lisent désolé pour mon absence, mais on appelle ça le travail et la vie. Un GRAND merci aux tauliers du site à commencer par Prof et Mme, pour tenir ce site autant à jour. Ceci étant dit, alors qu’actuellement « Noé » est sur les écrans, pour mon retour j’aurais pu taper dans le déluge de sorties des anciens, ce flot incessant qui garnit plus en volume de rangement qu’en besoin de volume sonore ; à mon humble avis. Si on y regarde bien, Noé … Il a sauvé qu’un couple par race,  et si je construisais mon Arche, appelée Cdthèque et  devais isoler un album par groupe … Irais-je parier sur l’après 21 décembre 2012 ?
Flashback dans l’ancien.
 
(Le vrai) Préambule :
Parfois, le vrai passionné de musique reste des mois, des années à attendre ce qui va être la rencontre, le choc, la méga baffe, le météorite dans sa petite gueule.
Le caillou qui te caresse et te met, la bouche et le trou de balle au niveau des chaussettes.
Fort heureusement pas moi ! Une telle combinaison d’odeur m’indisposerait autant que la misère auditive qui s’en suivrait (Où seraient mes oreilles ?). Je ne pourrais plus parler, pourrais-je me recycler ? Chez Mentos ?
En même temps je ne serais pas si unique …  Car j’ai, comme qui dirait, l’impression que j’en croise des mecs comme ça ; pas vous ? Avec une haleine de cul. Ou de vraies têtes de raies.
Donc, en ce qui me concerne, devant la fréquence d’achats et de temps consacré à cette passion, je suis un peu comme le pécheur à la dynamite dans son petit étang bondé. Les bonnes pioches fleurissent ma Cdthèque.
 
Introduction :
Imaginons la rencontre de deux monstres sacrés, King-Kong et Godzilla ? Maman et papa ? Tic & Tac ? Noooon, un guitariste compositeur hors pair et un chanteur qui me touche particulièrement. 
Le premier se nomme Roy Z et le second n’est nul autre que Dean ORTEGA (à qui on doit le superbe Neverland -Eponym). Si le 1er est mondialement reconnu pour son travail, entre autre, à côté de Bruce Dickinson et  pour ses talents de producteur ; son comparse serait d’une pauvreté affligeante pour ses oboles en format de 12 cm brillants. Si le premier possède une carrière longue comme un bras, le second quant à lui, l’a courte comme le petit doigt de pied.
 
On développe :
In fine, quand la fusion de ses deux talents se  combine pour donner le meilleur, on ne peut pas être déçu. Pareil pour maman et papa.
Comme j’ai réussi à rester soft et qu’on est, encore, dans le court, je le dirai d’entrée : Monument musical ! Si vous aimez le rock mélodique et ce que pourrait être une fusion avec une musique latine, typée Carlos Santana, voire Nuclear Valdez : Foncez !
Sans doute devrez-vous vous rabattre sur un format de téléchargement. Devant les prix pratiqués de ces albums … Mais ne passez pas à côté. Pas un ne manque à ma collection et ils me conviennent tous. Mais j’ai une réelle préférence pour ceux estampillés Dean ORTEGA au chant.
 
Ze saucissonnage « made by moi ».
En mi Bario, ouvre le ‘bal’ on est chez Tintin chez les Picaros, à la frontière des U.S.A et du Mexique, mais avec de sacrés effluves de Sangria. Rock Latinos pulsé comme il se doit.
Depuis des années que cet opus revient flatter mes ouïes, le plaisir demeure intense et palpable. Un album qui domine ma palette d’opus de :
NonDukonMaimeuDantérêveTuLHéffleureDuregaRmAITuNœudToucheuPA. 
Les interventions de Roy oscillent entre chorus et solos, ils les expriment dans des longueurs alternant avec des riffs de très profondeurs et subtiles rondeurs.
In The Middle, un son d’harmonica vient susurrer un tempo couleur ‘pastel’ coloré par des percussions omniprésentes, sur toute la galette. La voix de Dean se fraye un passage et impose son identité ; dominant tout en survolant cette mélodie très mid. La guitare vient trancher avec un son et un riff « Shaftien ». Pour ma part je suis hypnotisé, scotché auditivement. L’album à écouter avec des couches hyper absorbantes pour les émotions fluidiques.
Mon conseil du jour :
Si vous ne pouvez pas être réceptif à cette musique, je vous rassure ce n’est pas grave ! Les cours de crochets de chez mamie Suzanne n’affichent plus complet. Allez trouver votre voie. Voire, jetez-vous dessous mais ferrée cette fois.
Pour la pâte à modeler aquatique sur poney en grand bassin, c’est terminé ! La boucherie n’a plus le temps de débiter (en un seul mot).
Certes, il y a d’autres alternatives ; je sais ! Mais le suicide ce n’est pas bien ! Même si certes … Vous vous rendriez service.
Death Song, oui … Lectrice, lecteur, tu te dis mais comment un être qui a déjà tout peut avoir également de si bons gouts ? J’aurais tendance à croire que ceux de Mme Maënora sont supérieurs … Elle m’a !?
A ce stade, de la chronique je me questionne ; mais pourquoi poursuivre ? Mais j’ai la réponse : Pour un énième plaisir à blablater avec toi, en écoutant l’album.
Une question vient percuter ma ‘cochlée’ (1ère structure qui reçoit la musique) : Mais qui tire le mieux son épingle du jeu ?
Roy omniprésent ? Dean indispensable ?
Mais les deux mon capitaine ! C’est un échange de balle de fond de cour interminable et toi tu te retrouves être le filet. A ne plus savoir où donner de la tête.
La musique cet art capable de provoquer autant de sentiments et de sensations que nous êtres-humains sommes capable de ressentir. Pourquoi s’en priver ?
Guajira, un départ de Roy et la voix enchanteresse de Dean. Un côté Salvador, allez voyons soyons sérieux … Le groupe chrétien, pas Riton et sa comptine : « J’irai revoir ‘ses six rats Russes ».
Si tu ne surkiffes pas, dis-toi une chose : La bonne gratte, les orchestres qui bouchent tous les trous et les chanteurs qui savent chanter ce n’est pas ton truc. 
 Oh, quoi, qu’ouïe-je ? Une guitare acoustique, de l’eau qui coule ? Ou déjà la couche qui déborde ??? Vu que le titre s’appelle Walk On The Water, restons sur la première impression. Décidément le Rock, ne boit pas que de la bière, il marche quand il ne fume pas sur l’eau.
Mero Mero Mambo : « dit Bésot, t’aurais pas vu mon vélo ? ». Ne cherchez pas, je pars en Live & pour l’histoire c’est un titre musical.
On a accordé une pause à Dean, mais à côté de cela, la poudre pour les zicos pétarade et ça taquine.
Party (Eddie’s Thumb) sur un rythme similaire au précédent titre la basse vient imposer son intro’, la guitare se fait violence et dans un tel artifice, Dean éclabousse de son talent. J’en ai rêvé, ils l’ont fait. Cela pourrait aisément être ça. En concert ces mecs ça devaient être le summum.
Voilà le fond musical que je balancerais à fond dans les hauts parleurs de Lourdes et tout le monde debout.
Fire Dance, les percus’ donnent le tempo à ce qui pourrait être Un des meilleurs titres de Santana.  Comme j’aurais aimé que ce groupe enchaine les albums avec ce même combo. Mais seul un Ep vient parachever l’œuvre. Tout autant indispensable dans son format 24 minutes. Là, une voix féminine vient déchirer, dans son registre, le rideau musical. Encore une pièce montée type orfèvrerie, zéro faute de gout ! Que dalle, que fiff, peau de ch’boube. [Prof, j’ai le droit à : « peau de ch’boube » ?]
Thinking Of You, la ballade arrive au bout de neuf titres. Pour l’atmosphère, il y a quelque chose de l’univers d’un Lautner : Ne nous fâchons pas (désolé si j’y reviens, après l’avoir déjà évoqué dans l’univers de D.A.D.).  Les connaisseurs comprendront et apprécieront.
Les notes de Roy sont comme la lampée d’un grand cru ; cette fois la longueur n’est pas en bouche mais en tête, autant gouleyant. Des arômes portés par l’identité et la culture de notre six cordiste. Le timbre et la palette de Dean trouvent un parfait terrain pour faire éclater la richesse de son grain, l’étendue de son organe … Vocal. Orgasme de six minutes garanti … Cérébral. Un solo quasi épique, joué avant tout par l’âme d’un musicien … Viscéral.
We All Bleed Red. Encore plus de sonorités Latinos, pour découvrir une nouvelle pièce du puzzle. Paradoxalement le morceau qui contient également le plus de lourdeur.
Je pourrais également vous raconter que j’écris cette chronique dans un aéroport sur un de leur siège de rangée, et que je commence à avoir ‘sacrément’ mal au cul. Merci à Tribe of Gypsies de me faire tenir. Un final qui se termine dans le même esprit de son départ. 
Crazy Love, attention si votre chanteur lyrique préféré c’est Lemmy, vous allez vous tirer une balle. Dean repart dans son registre susurré, quant à l’esprit du titre il est à mettre au crédit et au tempo de Thinking Of You.
Si je vous dis qu’à cet instant devant moi, un mec fait sa prière en agitant son pendule, vous allez croire que je suis avec ma camisole à l’asile ? Là où j’ai ma place ! Et si je vous dis que j’ai toujours mal au cul ? Vous me croyez, eh bien tant mieux car je suis toujours à l’aéroport au moment de la création de cette chro’ et pour les images de mon clip ... J’ai l’abbé pendule. Et derrière … QUOI qui vois-je ? Incroyable, Robert Englund, Freddy sans le pull. Avec un imperméable de Colombo et un Apple, mais le personnage en version vieux & là je dois dire qu’il ne fait plus du tout peur. Suis-je toujours dans mon aéroport ? Pas de blouses blanches et toujours mes douleurs ; Ouf, rassuré !
I’M So Close, comme dirait Glenn et le métronome reprend un peu d’allant. Tant mieux, car même quand on adore, il y a un équilibre à garder et là c’est Royal. Un solo digne des gendarmes de St Tropez, oui … Au sifflet. Tribe of Gypsies c’est une richesse de ponts, de variations, laissant la porte ouverte à tout ce qui pourrait sonner et apporter à l’instant ‘T’ des besoins créateurs.
Conjuring Of The Soul, pour terminer c’est une pièce musicale de moins de 2mn. Que je vous invite
A écouter aussi bien à faible qu’à fort volume. Plongé dans le noir sans risque de quelques nuisances. Idéal avant le choc du météorite.
Ce choc qui vous met une haleine de suceur de plaques d’égouts, avant le bain de bouche et on change la couche. Fin de l’album. Va en pets et vends tes rétros Satanas !
 
En conclusion, un INDISPENSABLE. Un cinq sur cinq au baromètre de Maënora.
Cette chronique, lectrice, lecteur je te la dédicace ; mais aussi à toi l’ami que je n’ai pas pu rencontrer pendant mon périple chez nos voisins, même en étant sur ses terres. Nos voisins, pas ceux qui ont du fric, ceux qui ont des frites. Cadeau Ben ;-) à la revoyure et pourquoi pas au soleil la prochaine fois ?

 

 

 



Tracklist : Line Up :  
01 – En Mi Bario
02 – In The Middle
03 – Death Song
04 – Guajira
05 –Walking On Water
06 – Mero Mero Mambo
07 – Party (Eddie’s Thumb)
08 – Fire Dance
09 – Thinking of You
10 - We All Bleed Red
11 - Crazy Love
12 - I’M So Close
13 - Conjuring Of The Soul

Dean ORTEGA Chant, acoustique guitare & percussion :
Roy Z Guitares, chœurs & percussion
Edward CASILLAS Basse, chœurs & percussion 
Mario AGUILAR Timbales & Percussion 
David INGRAHAM Batterie & percussion

Guests :
Doug Van BOOWEN : Congas, percussion & chœurs
Dee Dee BELLSON ; Chœurs sur Firedance
Lee OSCAR : Harmonica
Claviers additonnels: Roy RODRIGUEZ, Greg SHULTZ, Mike BAUM, Richard BAKER, John MUNN,
Chœurs / Sal RODRIGUEZ, Mario QUIROGA, Chico RODRIGUEZ, Linda BAKIA, Mike STONE
am

Label : VICTOR
Sortie : 1996
Production : Roy Z



Discographie :

Tribe Of Gypsies (1996)
Nothing Lasts Forever EP (1997)
Revolucion 13 (1998)
 III (1999)
Dweller On The Threshold (2006)


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