Les années 80 et le hard sleaze se perpétuent aussi en Australie, en voici un nouvel exemple.
En 2007 , Casey Jones, un jeune guitariste rencontre Roxxi Catalano, un chanteur néo-zélandais, et fonde De La Cruz, avec comme mission de raviver le flambeau du hard rock sleaze. Six ans après, voici Street Level, après un premier EP sorti en 2011.
Cela démarre très fort avec l’éponyme Street Level, riff hurlant un peu à la Van Halen, hurlement de Roxxi au micro puis les premiers couplets où l’on a presque l’impression d’écouter Steven Tyler, les chœurs sont eux très Def leppard, le mélange est plutôt détonant ! On continue à headbanguer sur Girls Go Wild, tandis que Turn It Up glisse progressivement vers Def Leppard, quant à Legions Of Love et Gimme Love, c’est carrément du recyclage ! Mais la fraicheur et la spontanéité sont là, à défaut d’innovation, et les refrains catchy se succèdent, sur Cherry Bomb, ou le superbe Dreaming, l’intro de Invincible a quant à elle un petit air de Whitesnake. Roxxi n’a pas encore affirmé son style et finalement s’essaie sur plusieurs registres vocaux, avec pas mal de réussite quand même, sauf peut être la ballade qui clôt l’album, Shine, du coup assez quelconque à mon gout.
Label : | Frontiers Records |
Sortie : | 22/03/2013 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Street Level (2013) |
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