Deuxième opus pour ce combo, au style Heavy Métal, né en 2012, et, originaire de la Région Ile de France
Composé de Nathalie Aranda (Chant), Thomas Noorman (Guitare Solo/Chant), Patrick Stefanovic (Basse), Cédric Mariolle (Batterie) et Loic Lauret (Guitare Rythmique), RASPY JUNKER puise ses influences dans le répertoire de formations telles que Metallica, Alice In Chains, ou, encore Halestorm.
En 2013, à l'occasion du Concours Emergenza, le groupe remporte le Prix du Meilleur Show, attribué par un Jury de Professionnels.
S’ensuit alors, en 2014, toute une série de concerts qui permet, d'abord, au groupe d'écumer les plus célèbres salles Rock de la Capitale, telles que le Bataclan, le Gibus, ou, encore la Boule Noire, avant d'aller se produire à Nantes et à Lyon.
En 2015, sortie du premier EP ayant pour titre "Board The Junker".
2017, parution du premier album, intitulé "World Of Violence", sur le label indépendant M & O MUSIC (World Of Violence - rockmeeting.com)
Suivra, alors, une tournée Française avec un passage au Chti Rock Festival de Barlin, situé près de Lens dans le Pas de Calais.
2018, participation au Raismes Festival, qui, comme son nom l'indique, se déroule à Raismes dans le département du Nord.
2020, c'est l'année de la Pandémie Mondiale. Confinement oblige, le groupe se retrouve stoppé dans son élan, mais, en profite pour composer les nouveaux morceaux qui figureront sur le futur album.
C'est aussi le moment où le chanteur d'origine décide de quitter le groupe, et, pour le remplacer, les RASPY JUNKER choisissent une chanteuse, en la personne de Nathalie Aranda.
Dès Septembre 2021, et, ce, jusqu'en Septembre 2022, les RASPY JUNKER étaleront et affineront l'enregistrement de leurs nouvelles compositions, réalisé dans leur propre Studio, situé en Région Parisienne.
Baptisé "Bad Queen", et, mixé par Jon Symons, au Sonic Drive Studio d'Utrecht aux Pays Bas, l'album finira par sortir le 22 Septembre 2023.
Dès l'entame, sur "Start A Revolution", le ton est donné. Un riff ravageur, des accords de guitare solennels, un tempo haletant, une voix rauque et cuivrée qui s'envole avec force sur un refrain fédérateur, un solo de guitare incendiaire en mode wah-wah, un passage plus Heavy en mode 70's, bref, la plupart des ingrédients qui composent la marque de fabrique du groupe semblent bien au rendez vous sur ce titre, o combien, efficace.
Même puissance de feu, d'abord, sur "Bad Queen", le titre éponyme de l'album, avec ses riffs bien aiguisés et son solo de guitare tortueux trituré par des doigts torturés, mais, aussi, sur "Deserter", avec sa guitare qui bourdonne, son chant rageur, son refrain entrainant et son solo aérien qui wahwah à tout va.
En un peu moins rapide, on est happé en premier lieu, par "Snake Eyes", avec son riff mélodique qui rappelle les White Stripes, son chant façon Blue Oyster Cult, son refrain galopant et son solo mélodique à deux guitares, mais, également, par "Dog Fight", avec ses guitares qui mitraillent tous azimuts, son refrain fédérateur et ses solis bouillonnants parfaitement ciselés.
En plus Heavy, on est saisi par "Battle Cry", avec son riff épais et ensorcelant, ses breaks fracassants, son beau refrain stratosphérique et son climat rugueux qui se densifie jusqu'au final.
Coté Progressif, on se régale, dans un premier temps, sur le superbe "Hypnotized", avec son intro planante, ses notes de guitare harmonieuses en suspension, son riff très Hard 70's sur le refrain, son solo de guitare magnifiquement charpenté; puis, sur l'excellent “Alive”, avec son riff destructeur, son chant mélodique, son refrain poussé au maximum, son solo de guitare bien chromé et sa voix céleste sur le final; ou encore, sur le très épique "Poison", avec son riff de guitare nerveux qui bourdonne comme un vol de frelons, son chant énergique, ses alternances de climats, puis, son lent solo de guitare chaud et aérien qui s'accélère sur un tempo fougueux.
Enfin, en plus enlevé, on savoure le sublime "We Are Rising", avec ses beaux arpèges de guitare acoustique, un peu agencés à la manière du fameux "I'd Love To Change The World" des TEN YEARS AFTER, et, surtout, sa voix chaude et rauque qui distille un chant harmonieux sur le couplet, avant de se révolter sur un refrain bien accrocheur qui monte en intensité sur le final.
Bref, vous l'aurez deviné, voilà un bel album doté de compositions à la fois mélodiques et puissantes, subtilement charpentées, boostées par de talentueux musiciens et portées de bout en bout par une belle voix solide et nuancée.
Défi relevé, donc, pour les RASPY JUNKER qui signent, là, un album de Heavy Métal de haute volée, confirmant, ainsi, tout leur talent déjà bien affirmé sur leurs précédentes productions.
Pour l'heure, la chanteuse Nathalie Aranda ayant quitté le groupe, les RASPY JUNKER recherchent activement LA voix exceptionnelle qui se mariera parfaitement avec leurs compositions, afin de pouvoir, très vite, planifier des concerts, remonter sur scène et retrouver le public.
Alors, si vous aimez le Heavy Métal, et, en attendant d'aller applaudir les RASPY JUNKER près de chez vous, découvrez vite ce "Bad Queen" qui ne saurait en aucun cas vous laisser indifférent. Robuste et envoutant!
JOHN MARKUS Plus d'infos à propos de l'auteur ici |
Tracklist :
01. Start a Revolution
02. Snake Eyes
03. Hypnotized
04. Battle Cry
05. Bad Queen
06. We Are Rising
07. Deserter
08. Alive
09. Dog Fight
10. Poison
Line Up :
Nathalie Aranda (Chant)
Thomas Noorman (Guitare Solo/Chant)
Patrick Stefanovic (Basse)
Cédric Mariolle (Batterie)
Loic Lauret (Guitare Rythmique)
Label : M&O Music
Sortie : 22/09/2023
Discographie :
World Of Violence (2017)
Bad Queen (2023)
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