Orianthi, ancienne guitariste d'Alice Cooper, Santana et de Michael Jackson (entre autres) a signé un contrat avec l'excellent label italien Frontiers Music. L'album, intitulé tout simplement O, sortira le 6 novembre 2020 et ce sera son premier album solo depuis sept ans (Heaven In This Hell, 2013).
Elle y joue de la guitare bien sûr mais elle chante aussi, s'occupe des programmations et elle est accompagnée à la batterie et à la basse par Evan Frederiksen et aux percussions, programmations et basse par Marti Frederiksen.
Cet album arrive deux ans après Radio Free America, disque qu'elle avait fait avec Richie Sambora. Et Orianthi prouve non seulement son talent à la guitare, ça on le savait, mais aussi son savoir-faire en terme de composition. Contagious est lourd, mais aussi mélodique et le refrain est tout simplement... contagieux. Les parties de guitares sont ahurissantes de puissance. Sinners Hymn est de la même veine. Une rythmique brûlante comme les portes de l'Enfer et des guitares très, très électriques. Un titre déjà présenté le 31 août dernier. Les guitares tantôt violentes, tantôt claires s'allient parfaitement à la voix de l'australienne et aux harmonies vocales. Parfait.
Changement de style avec le bluesy Rescue Me. La voix d'Orianthi est plus rocailleuse, plus blues, soul et "noire", puis soudain les grosses guitares sont de sortie. L'harmonica aussi. Un titre absolument sublime. Le solo proposé est de toute beauté. La suite est du même niveau. Blow est rock, mais aussi mélodique. La rythmique est lourde, bestiale, sexy et le solo wah wah est de haute-volée.
Sorry est moderne grâce à ses interventions de programmations terriblement vivantes. On tape du pied, bouge la tête et le refrain est addictif. Mais où est donc la faiblesse de cet album ? Le son et la production sont surpuissants. Les soli répondent aux soli dans l'extase la plus totale. Crawling Out Of The Dark est un beau moment de répit. Une très belle ballade aux guitares claires, au violon et Orianthi prouve s'il le fallait qu'elle a un vrai talent de chanteuse. Le solo est renversant de délicatesse et de finesse.
Fini les balades, retour au rock'n'roll avec le bien gras Impulsive aux guitares ciselées et coupantes comme un couteau qu'on vient d'aiguiser. Streams of Consciousness est plus heavy, plus direct, comme le solo proposé. La ligne de basse de Company est ébouriffante et sidérante. Et complètement addictive elle aussi. Sur un rythme funky, sexy et des guitares partout. Une merveille.
Moonwalker est clairement un hommage à Michael Jackson avec qui Orianthi a travaillé juste avant de mourir. La rythmique est jacksonienne, les harmonies vocales allient la soul et le rhythm'n'blues et les guitares pleurent.
Non je n'en rajoute pas de trop et je n'ai été acheté par personne pour écrire une chronique aussi positive et dythirambique. Cet album est une merveille, un bijou, une comète. C'est du hard rock, parfois même du heavy metal, le tout avec un peu de soul, du rhythm'n'blues, toutes les racines des influences d'Orianthi qui explosent à l'écoute de ce O qui prouve qu'il reste de vrais artistes qui proposent de vrais sons, de vrais compositions et qui savent jouer. Bravo mademoiselle !
Discographie :
Violet Journey (2006)
Believe (2009)
Believe 2 (2010)
Heaven In This Hell (2013 )
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