Il existe sur mon IPod, qui fait office de bibliothèque musicale portable pour moi, des albums qui sont dessus mais que je n’écoute jamais ou presque si ce n’est sur des cessions shuffle.
Comme mon appareil contient un nombre d’opus conséquent, il y a fatalement des essais qui sont laissés de côté car préférant m’atteler à me farcir d’autres opus qui me semblent plus intéressants. Néanmoins, après un certain laps de temps, il est bon de s’y mettre et d’écouter ces albums. Tout cela pour vous dire que la chronique qui va suivre va parler d’albums de 2018 qui étaient au fond de ma playlist. A tort ou pas ?? Réponse dans quelques lignes…
On commence par les Suédois de PAL et Prime leur premier album. Derrière ce nom se cachent trois musiciens dont Peter Andersson à la basse, Roger Ljunggren à la guitare et surtout le plus connu des 3, Peo Petersson au chant. J’ai toujours beaucoup aimé ce que Peo fait en solo dans l’indifférence générale en particulier son premier opus qui est un véritable joyau AOR. Je l’aime dans un style pop AOR moins dans un style hard vers lequel il tend parfois. Ce PAL est par bien des aspects un très bon album. En effet, la production est parfaite et les compos sont en générale bien foutues même si elles peuvent manquer d’originalité. Mais le gros point noir pour moi, c’est la voix de Peo qui part un peu en sucette car le style est un peu trop hard pour sa tessiture. Quel dommage car je reste persuadé qu’avec un autre chanteur, ce Prime tournerait souvent dans mes écouteurs. L’importance que j’attache au chant fait que ce bémol est rédhibitoire pour moi.
Le second album est celui d’ISSA la chanteuse Norvégienne qui mine de rien sort avec Run With The Pack son cinquième essai (chronique complète, détails et videos ici), toujours chez Frontiers. Je me suis beaucoup moqué d’elle par le passé car je trouvais notre ame surfaite comme artiste. Le fait qu’elle soit ou que elle ait été avec un des frères Martin me donnait l’impression qu’elle avait entrée libre au studio pour sortir des opus AOR formaté au possible et sans grande inspiration. De plus, je trouvais sa voix à la limite du supportable dans le sens ou elle ne savait pas moduler. Toujours sur le même registre elle avait tendance à me casser un peu les bonbons sur la longueur. Et puis, j’avais trouvé le précèdent Crossfire de 2015 nettement meilleur. Et celui-ci est bien dans la lignée du précèdent. C’est pour moi sans conteste son meilleur opus. Alors beaucoup reprocheront le formatage du produit dû au fait que c’est Alessandro Del Vecchio qui s’est occupé de tout ou presque et que ça devient une habitude chez Frontiers. Mais je trouve qu’il a su s’adapter à Issa et proposé des compos Hard FM classique mais efficace avec des titres comme Run With The Pack, Come-Back Again ou le beau duo avec Castronovo sur Sacrifice Me. Mais la aussi comme sur le précèdent même si je tresse plus de lauriers qu’avant à Issa, sa voix sur la longueur à tendance à me casser un peu les burettes. Ça reste linéaire, ça semble un peu « beugler » par moment et sur tout un opus ca devient compliqué !!! Bref, ce Run With The Pack est plutôt pas mal du tout mais à petite dose et surtout pas d’une seule traite !!!
On passe au second album de BLOOD RED SAINTS, Love Hate Conspiracies. J’avais bien aimé le premier Speedway en 2015 et c’est donc avec plaisir que j’accueillis ce nouvel essai. Mon impression finale est pour le moins mitigée. Comment on peut pondre des titres aussi fort que Wake Up dans un genre très Def Leppard et des bouses comme Another Freak ???Je n’ai pas la réponse surtout que ça va être comme ça jusqu’à la fin du cd avec des supers morceaux comme le hit Exit Wounds et la bouillasse de Something In Your Kiss là aussi dans un style Léopardien mais pas très inspiré c’est le moins qu’on puisse dire. Et on va dérouler comme cela jusqu’au bout cet album entre plaisir et douleur pour mes oreilles. Dans l’ensemble Speedway était nettement plus axé AOR que celui-ci. Ils ont musclés leur musique et après tout pourquoi pas mais d’être aussi inégaux dans la qualité des titres la par contre je dis niet de suite !!
Dernier album évoqué dans cette chronique, le second opus d’AMMUNITION sorti en tout début d’année. Alors soit j’ai zappé ça ou je ne pense pas que quelque un ait évoqué sur Meeting cet album. Et pourtant connaissant les gouts des nos amis Denis, Jean Marc, Franck et consort, ca pourrait leur plaire. En tout cas, bizarrement, moi ça m’a plut car c’est sans compromis et les Scandinaves nous délivrent une bonne galette de rock, hard, glam sans fioriture entre la folie de Wig Wam (merci Age Sten Nielsen) et la puissance mélodique de Eclipse (merci Erik Martensson).On est pas trompé sur la marchandise, ca déboite en termes de guitares mais c’est en même temps assez mélodique pour plaire à un amateur de Fm comme moi. J’aime ce genre de hard qui rappelle parfois les Permanent Vacation ou le Pump d Aerosmith. J’étais passé à côté du premier, erreur réparée avec ce second essai en tout point réussi pour peu qu’on ait envie de se dégourdir les oreilles.
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