Pistolet ou épée ? Hybride homme-cheval ou aigle-lion? Guitare ou claviers ?
S'il est assez facile de répondre aux 2 premières questions dans le cadre de la Maison des Seigneurs, il en est moins aisé pour la troisième. En effet, le maître du hard fm est un des rares groupes sachant manier claviers et guitares dans le bon dosage pour le genre.
Et depuis son retour dans années 2000, le groupe n'a cessé de nous proposer de très bons albums, sachant à la fois être hard et mélodiques, et surtout en s'appuyant sur la guitare de Jimi Bell, maintenant un esprit fort encré dans le rock tout en surfant sur des claviers complices. Aussi, on se demande si le groupe va rester orienté guitare comme sur ces derniers albums, ou s'il va revenir à une dominante clavier ? Et quand la source de l'inspiration sera tarie ?
Et bien, il se pourrait que ce soit sur cet album. En effet, contrairement à la présentation de cet album sur le site du groupe, si Jimi Bell excelle toujours en solo, l'album et les rythmiques sont tout de même très accès claviers (joués par qui ?) : constat symbolisé par l'intro de l'album et les titres Concussion (3/5) qu'on pourrait croire tout droit sorti des touches blanches et noires de l'outil de travail de Rick Wakeman de Yes, ou le titre très aor 80, Hit the wall, qui essaie de nous refaire le coup d'un Live every day like it's the late sans en avoir l'accroche, et que s'il est efficace sur une écoute, peut saouler en boucle (4/5)
Alors ma foi, la prédominance des claviers n'est pas un mal en soi quand ceux-ci sont bien utilisés, et c'est le cas. N'oublions pas que le groupe est le ''fils'' du groupe Angel, tous les 2 portés par l'excellent claviériste Greg Giuffria, qui a su donner ses lettres de noblesse au groupe. Notre chroniqueur spécialiste aor, Fab, devrait même être ravi (?) de cette option. Mais les plus hargneux d'entre nous, dont je fais partie, pourraient faire la moue, en ne retrouvant pas ici le coté nerveux des albums précédents, et qui à mon sens, met davantage en valeur la voix délicieusement éraillée de James Christian. Car ici, point de titres qui poutrent à la Battle, à la Go to hell ou encore un Die to tell, sur cet album. L'album pourrait même sonner comme le très recommandable groupe aor Ten. (le chanteur à la voix toujours aussi exquise, chante même dans les graves à la Gary Hughes sur les couplets d'Oceans divide)
Mais on peut être hargneux, mais pas hard niais. Car si à chaud, on pourrait tiquer sur cette orientation sonore, on peut trouver logique qu'après cette série de pépites d'album, le groupe cherche à varier son son. Et si on s'écoute d'affilée l'intégrale, ce disque pourrait effectivement être une ''pause'' rafraîchissante, après les telluriques et excellents ''Precious metal'' et ''Indestructible''. Quand j'écris ''pause'', c'est une figure de style, car on trouvera tout de même des titres ''boucliers'' (4/5) comme Harlequins et sa couleur orientale, Oceans divide, Art of letting go, en éclaireurs des titres ''cavalerie'' (5/5) : Saint of the lost souls, new day breakin et Reign of fire, dont les refrains sont juste … majestueux.
La déception principale viendra de l'unique balade The sun will never set again (2/5), qui aurait pu faire partie des ballades les plus sucrées (indigestes?) de Toto, et sa encore plus fade version bonus acoustique piano-voix, qui en ferait presqu'une œuvre d'un Mickael Jacskon, composant avec son bébé dans les bras. On râlera aussi sur le final de l'album avec des titres aux refrains peu inspirés comme Grains of stand et les ''hoho'' de The other option (2/5) et qui gâchent donc la dernière partie de l'album
Il est clair que le groupe avait fait fort, et qu'évidement, le savoir-faire reste présent sur la moitié de l'album, voire davantage pour ceux qui apprécient la domination des claviers et de quelques sonorités davantage FM que hard. On pourrait même saluer ce choix de production pour varier la discographie. Mais, j'aurai du mal à m'attacher à cet album longtemps et en boucle. Si je dois faire une comparaison hybride : je dirai que le groupe habituellement joint le côté rock du Def Leppard de feu Steve Clark et le côté somptueux d'un Boston, et qu'ici, il joindrait le côté roll du Def Leppard de l'après Steve Clark et le côté mélodieux d'un Journey. Alors, si avec ce Saint of the lost souls, le groupe n'a pas perdu son âme, attention tout de même, à ne pas perdre des saints.
Et depuis son retour dans années 2000, le groupe n'a cessé de nous proposer de très bons albums, sachant à la fois être hard et mélodiques, et surtout en s'appuyant sur la guitare de Jimi Bell, maintenant un esprit fort encré dans le rock tout en surfant sur des claviers complices. Aussi, on se demande si le groupe va rester orienté guitare comme sur ces derniers albums, ou s'il va revenir à une dominante clavier ? Et quand la source de l'inspiration sera tarie ?
Et bien, il se pourrait que ce soit sur cet album. En effet, contrairement à la présentation de cet album sur le site du groupe, si Jimi Bell excelle toujours en solo, l'album et les rythmiques sont tout de même très accès claviers (joués par qui ?) : constat symbolisé par l'intro de l'album et les titres Concussion (3/5) qu'on pourrait croire tout droit sorti des touches blanches et noires de l'outil de travail de Rick Wakeman de Yes, ou le titre très aor 80, Hit the wall, qui essaie de nous refaire le coup d'un Live every day like it's the late sans en avoir l'accroche, et que s'il est efficace sur une écoute, peut saouler en boucle (4/5)
Alors ma foi, la prédominance des claviers n'est pas un mal en soi quand ceux-ci sont bien utilisés, et c'est le cas. N'oublions pas que le groupe est le ''fils'' du groupe Angel, tous les 2 portés par l'excellent claviériste Greg Giuffria, qui a su donner ses lettres de noblesse au groupe. Notre chroniqueur spécialiste aor, Fab, devrait même être ravi (?) de cette option. Mais les plus hargneux d'entre nous, dont je fais partie, pourraient faire la moue, en ne retrouvant pas ici le coté nerveux des albums précédents, et qui à mon sens, met davantage en valeur la voix délicieusement éraillée de James Christian. Car ici, point de titres qui poutrent à la Battle, à la Go to hell ou encore un Die to tell, sur cet album. L'album pourrait même sonner comme le très recommandable groupe aor Ten. (le chanteur à la voix toujours aussi exquise, chante même dans les graves à la Gary Hughes sur les couplets d'Oceans divide)
Mais on peut être hargneux, mais pas hard niais. Car si à chaud, on pourrait tiquer sur cette orientation sonore, on peut trouver logique qu'après cette série de pépites d'album, le groupe cherche à varier son son. Et si on s'écoute d'affilée l'intégrale, ce disque pourrait effectivement être une ''pause'' rafraîchissante, après les telluriques et excellents ''Precious metal'' et ''Indestructible''. Quand j'écris ''pause'', c'est une figure de style, car on trouvera tout de même des titres ''boucliers'' (4/5) comme Harlequins et sa couleur orientale, Oceans divide, Art of letting go, en éclaireurs des titres ''cavalerie'' (5/5) : Saint of the lost souls, new day breakin et Reign of fire, dont les refrains sont juste … majestueux.
La déception principale viendra de l'unique balade The sun will never set again (2/5), qui aurait pu faire partie des ballades les plus sucrées (indigestes?) de Toto, et sa encore plus fade version bonus acoustique piano-voix, qui en ferait presqu'une œuvre d'un Mickael Jacskon, composant avec son bébé dans les bras. On râlera aussi sur le final de l'album avec des titres aux refrains peu inspirés comme Grains of stand et les ''hoho'' de The other option (2/5) et qui gâchent donc la dernière partie de l'album
Il est clair que le groupe avait fait fort, et qu'évidement, le savoir-faire reste présent sur la moitié de l'album, voire davantage pour ceux qui apprécient la domination des claviers et de quelques sonorités davantage FM que hard. On pourrait même saluer ce choix de production pour varier la discographie. Mais, j'aurai du mal à m'attacher à cet album longtemps et en boucle. Si je dois faire une comparaison hybride : je dirai que le groupe habituellement joint le côté rock du Def Leppard de feu Steve Clark et le côté somptueux d'un Boston, et qu'ici, il joindrait le côté roll du Def Leppard de l'après Steve Clark et le côté mélodieux d'un Journey. Alors, si avec ce Saint of the lost souls, le groupe n'a pas perdu son âme, attention tout de même, à ne pas perdre des saints.
Année:2015
Label:Frontiers
Production:James Christian
Discographie : |
House Of Lords (1988) |
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Commentaires
Pour moi "The Sun Will Never Set Again" est un des titres forts de l'album, de même que "Hit the wall".
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