Samedi 2 août, les membres du groupe JUNKYARD ont partagé le message suivant sur les réseaux sociaux : « C'est avec une immense tristesse que nous annonçons le décès de David Roach.
Après un courageux combat contre le cancer, David s'est éteint paisiblement hier soir à son domicile, dans les bras aimants de sa femme. » C'était un artiste, un interprète, un auteur-compositeur et un chanteur talentueux, mais surtout un père, un mari et un frère dévoué.
Nos pensées vont à toute la famille Roach et à tous ceux qui l'aimaient.
En février dernier, on a annoncé que Roach souffrait d'une forme agressive de cancer. On a ensuite révélé qu'il luttait contre un « carcinome épidermoïde agressif affectant la tête, le cou et la gorge ». Il aurait reçu ce diagnostic de choc après être tombé malade avec de la fièvre et de la toux.
Roach, qui faisait partie de JUNKYARD depuis 1987, a épousé Jennifer Michael-Roach le 19 juillet 2025.
Une page GoFundMe, lancée par Jennifer et des amis proches de David, a permis de récolter 35 000 dollars pour le traitement du chanteur, qui n'avait aucun revenu et peinait à se loger.
En 1989, JUNKYARD a fait irruption sur la scène musicale avec son premier album éponyme. sur Geffen Records, qui incluait le « clip branché de la semaine » de MTV, « Hollywood ». Fortement diffusé sur MTV et les radios rock, le groupe s'est imposé comme l'un des groupes rock les plus en vue de Los Angeles à la fin des années 1980.
Suivent rapidement plusieurs tournées avec des artistes comme LYNYRD SKYNYRD et THE BLACK CROWES (qui ont assuré la première partie de JUNKYARD lors de leur première tournée américaine). L'album suivant, « Sixes, Sevens & Nines », comprend le tube radio « All The Time In The World » ainsi que la ballade « Slippin' Away », coécrite par le légendaire auteur-compositeur Steve Earle.
En 1992, JUNKYARD était une machine bien huilée : leurs deux précédents albums avaient rencontré un franc succès, plusieurs clips étaient diffusés sur MTV et des tournées en clubs et en salles couronnées de succès. Souhaitant approfondir leur sensibilité musicale dans leur troisième album, ils se sont lancés dans l'écriture et l'enregistrement et, en quelques mois seulement, ils avaient compilé plus de 20 albums. Les nouveaux morceaux reflétaient davantage leurs racines punk alternatif, ce qui ne représentait pas un changement radical compte tenu de leur solide héritage punk. Mais l'empressement de la major à s'emparer de la prochaine « tendance musicale populaire » a rapidement conduit à la disparition de JUNKYARD.
« À ce moment-là, l'album « Nevermind » de NIRVANA était sorti depuis quelques mois et nous savions tous plus ou moins où le vent allait souffler », se souvenait Roach en 2019. « Nous ne nous sommes pas vraiment séparés « officiellement » en tant que groupe ; C'était aussi simple que la fête était finie. » Ainsi, sans tambour ni trompette, les membres du groupe ont signé leurs papiers de sortie auprès de Geffen (un énorme fax de deux pages), ont rassemblé leur matériel et se sont séparés. Vingt ans plus tard, Geffen a réédité les deux premiers albums de JUNKYARD et, une fois de plus, le groupe était très demandé. Des tournées au Japon et en Europe ont suivi, dont une place en tête d'affiche au festival Serie Z en Espagne, et le groupe s'est remis à écrire. Début 2017, JUNKYARD a sorti « High Water », son premier album complet en 26 ans, sur le label indépendant de Los Angeles Acetate Records. L'album a culminé à la 24e place du classement Hard Rock de Billboard et JUNKYARD a de nouveau joué devant des salles combles en Amérique et en Europe.
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