Déjà le sixième album du groupe Espagnol en 10 années d’existence et ma troisième chronique le concernant. Les musiciens à l’œuvre sont les mêmes que sur l’album précédent à savoir :
Dani Criado à la basse, Jo Numez à la batterie, Ronnie Romero au chant et enfin le maestro Tony Hernando aux guitares.
Le style du groupe pourrait se définir comme une sorte de Prog-power-metal avec une tendance notable au durcissement sur ce nouvel opus. Le concept ici est tout simplement l’exploration profonde d’un instant primal de l’humanité : La predacité ou plutôt la prédation (voir le détail et la présentation du message véhiculé ci-dessous après la chronique).
Je me souviens avoir terminé ma dernière chronique en disant que pour évoluer, le groupe devrait s’inspirer de morceau tel que « In A Different Light » sur Alchemy Of Souls PartII et force est de constater que non seulement ce n’est pas du tout le cas, mais qu’en plus le groupe enfonce le clou dans un genre metal plutôt très classique.
Ce sera effectivement le plus gros reproche que je puisse formuler, il faut dire que le groupe le fait tellement bien que l’on sent que cela est inscrit dans son ADN et qu’il est quand même difficile de trouver de gros défauts dans cette production qui va droit au but.
D’ailleurs pour avoir lu une chronique vraiment surprenante dans un grand magazine Français je reste perplexe quand au travail effectué sur cette dernière !
Le premier single « For What Is Owed To Us » démarre avec une guitare acoustique hispanisante typique pour laisser la place à un gros morceau heavy qui dévaste tout sur son passage, du Lords Of Black dans toute sa splendeur.
Le second single « I Want The Darkness To Stop » suit de très prêt la trace du premier et qui se présente plutôt sous la forme d’un mid-tempo assez lourd sublimé par son solo lui-même suivit d’une partie instrumentale très appropriée à l’esprit du morceau.
La trilogie « Let it burn », « Crown Of Thorns » et « Obsessions Of The Mind » nous rappelle que Judas Priest et Black Sabbath sont sans aucun doute des influences majeures de Tony Hernando et sa bande.
« A World That Departed » marque quant à lui un retour aux morceaux de plus de dix minutes et il faut dire que dans cet exercice le groupe Excelle et nous plonge dans un bonheur musical qui n’en finit plus. La pièce maitresse de cet album !
Sans être révolutionnaire, cette nouvelle œuvre de LOB se laisse écouter sans aucune difficulté et pour peu que qu’on soit fan du groupe depuis le début, alors cet album ne décevra en aucune manière.
Voila l’exemple d’un projet efficace qui trace sa route sans se poser de question et qui sait année après année, nous proposer une musique de qualité.
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Tracklist :
1. For What Is Owed To Us
2. Let The Nightmare Begin
3. I Want The Darkness To Stop
4. Let It Burn
5. Can We Be Hero’s Again
6. Crown of Thorns
7. Obsessions Of The Mind
8. Build The Silence
9. A World That’s Departed
10. Born Out Of Time
Line Up :
Ronnie Romero - Chant
Tony Hernando - Guitares
Jo Nunez - Batterie
Dani Criado - Basse
Label : Frontiers
Sortie : 15/03/2024
Discographie :
Lords Of Black (2014)
II (2016)
Icons Of The New Days (2018)
Alchemy Of Souls, Pt. I (2020)
Alchemy Of Souls, Pt. II (2021)
Mechanics of Predacity (2024)
Liens multimédia - videos - SITE OFFICIEL
Communiqué de presse : Les pros du prog-power, Lords of Black ont sorti leur nouvel album, Mechanics of Predacity, le 15 mars 2024 via Frontiers. Ecoutez le intégralement dans la vidéo playlist ci-dessus.
Ci-dessus, également, le vidéo clip pour le titre I Want The Darkness To Stop, For What Is Owed To Us.
C'est leur sixième album studio, il marque le summum de l'évolution du groupe, fusionnant harmonieusement puissance, grandeur épique et musicalité intense avec un récit profond tissé à travers un lyrisme évocateur. La composition musicale exceptionnelle de Tony Hernando, la voix émouvante de Ronnie Romero et la formidable section rythmique du bassiste Dani Criado et du batteur Jo Nunez convergent dans cet album, témoignage des prouesses artistiques du groupe.
Tony Hernando commente le single, morceau d'ouverture comme une "chanson cool, rapide et totalement métal". Les paroles abordent les thèmes du châtiment, de la défense de la vérité et de la résistance aux assauts des mensonges et de l'intimidation. Dans un monde entaché d’individus avides de pouvoir, la chanson véhicule un message d’espoir ancré dans la résilience d’une âme vraie et honnête.
"Mechanics Of Predacity" se lance dans une exploration profonde de l'instinct primordial de l'humanité : la PRÉDACITÉ. Depuis les premiers jours de l’humble existence animale et tribale jusqu’aux dynamiques complexes de la société moderne, l’album explore méticuleusement la nature implacable de la prédation humaine.
Le récit se déroule comme une contemplation de la manière dont les individus, les tribus, les nations et les entités s’engagent dans un cycle sans fin de prédation. Il aborde sans crainte la dure réalité selon laquelle l’avidité, le pouvoir et la malveillance ont constamment alimenté les conflits tout au long de l’histoire.
Pourtant, au milieu de l’ombre, une force opposée émerge : une lutte menée par l’amour, la gentillesse et l’humanité. Ce conflit éternel entre oppresseurs et opprimés, prédateurs et victimes, est résumé dans l’observation poignante selon laquelle « les plus faibles semblent n’être que la viande à manger pour les plus forts ». "Mechanics Of Predacity" transcende le simple fait d'être un simple album ; il s’agit d’une expédition lyrique et musicale au cœur de l’essence même de l’existence humaine. Ici, la tension entre prédateur et proie sert à la fois de lamentation et d’appel à la rédemption.
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