Trois groupes Suédois, un Norvégien, c'est une très belle affiche 100% nordique au Metronum à Toulouse en ce 25 avril 2019.
Les premiers à ouvrir sont les Satan Takes A Holiday, un groupe totalement inconnu à mes oreilles, ce trio basé à Stockholm, a été formé en 2006, par Fred Burman, Johannes Lindsjöö et Svante Nordström.
Le groupe sort son premier album éponyme fin 2009. Quelques mois plus tard, ils sont nominés dans la catégorie Best Rock aux Guld Awards Suédois . Les chansons «Missy» et «Heartbreaker» sont régulièrement jouées sur les radio. Le deuxième album Who Do You Voodoo est sorti en mars 2012, précédé du single "Karma Babe". Au printemps 2014, ils ont sorti le single "A Talk of The Town" / "This Microphone", suivi du troisième album "Animal Man Woman" en novembre 2014. Despotz Records les signe et sort le quatrième album du groupe le 24 février 2016, puis A New Sensation en 2019. Le trio, Fred Burman (guitare, chant lead), Johannes Lindsjöö (basse, chant) , et Danne McKenzie (batterie, choeurs) donne dans un mélange énergétique de rock and roll, de garage sixties et de punk rock, qui séduit une bonne partie du public, pas encore fourni en ce tout début de soirée. Deux titres du nouvel opus, Unicorn et Set Me On Fire sont joués dans une set-list optimisée au temps imparti, forcément pas très long compte tenu du nombre de groupes.
Les Suédoises de Thundermother prennent le relais, et dans les discussions d'entre deux concerts, les pronostics allaient bon train via ceux qui avaient connu le line-up précédent, et l'actuel, avec un diagnostic plutôt pessimiste ! En effet ce combo qui a été fondé en 2009 par Filippa Nässil, a annoncé en mars 2017 que quatre des cinq membres du groupe avaient quitté le groupe, pas moins !!! Mais loin de renoncer, Filippa continue de composer, et, recrute un nouveau line-up, présent ce soir, Emlee Johansson est à la batterie, Sara Pettersson à la basse, et, Guernica Mancini, au chant, et dès l'été 2017, le combo nouvelle formule reprenait la route, notamment au Wacken Open Air. Le nouvel opus éponyme (chronique ici) sort en 2018, et c'est justement avec Whatever, un titre de cette nouvelle missive, que les filles entament le show en fanfare, et lèvent rapidement les doutes quant à la solifdité de ce nouveau line-up ! Trois autre nouveaux titres, Revival, Racing On Main Street, et Quitter, et six classiques, nous sont offerts, plus un solo de Filippa au milieu du public, qui auront tôt fait de convaincre une grosse partie du public !
AUDREY HORNE
Audrey Horne - Ce groupe de hard rock norvégien s’est est formé en 2002 avec des musiciens appartenant déjà à des groupes connus de la scène metal du pays. Pour l’anecdote il emprunte son nom à un personnage de la série Twin Peaks, mais dans la réalité, c’est le groupe qui monte en puissance, avec déjà 6 albums au compteur, le dernier, Blackout étant sorti en 2018. J’avais pu mesurer toute la puissance festive de ce combo, alliant riffs et refrains hymniques, au Hellfest 2011, 2013 et 2016, c’est dire si c’est une valeur sûre, qui y reviendra probablement ! Le show démarre sur le chapeau des roues avec This Is War, 1er titre du dernier opus, Blackout, le chanteur Torkjell « Toschie » Rød arbore toujours un look pas très métal, chemise blanche avec bretelles, qui contraste complètement avec celui, plus conventionnel, des guitaristes ! Lors d’un break en milieu du titre, Toschie ose le jeu de mot, « Bonsoir Toulouse, Got Got, Nothing To Lose ! ». La tension monte d’un cran avec Audrevolution, 2eme titre du même dernier opus, puis on passe aux classiques, avec un point d’orgue sur Waiting for the Night, pour lequel Toschie descend dans la fosse au milieu d’un public ravi, qu’il sillonne a plusieurs reprises, qu’il fait chanter a capella ! Final délire aussi avec Blaze of Ashes, où ce coup-ci ce sont les deux guitaristes qui viennent jouer leur solo dans le public !
BACKYARD BABIES
Avec une feuille de route impressionnante de huit albums studio, dont «Total 13» et «Making Enemies is Good», et de nombreuses tournées à travers le monde, Backyard Babies a acquis la réputation d’être une véritable force de la nature. Formés en 1989 Dregen, Nicke, Peder et Johan partagent toujours la volonté collective de revendiquer un chapitre clé de l’histoire du hard rock suédois .
L’attente a été longue depuis la sortie de leur dernier album, Four by Four, en 2015, mais maintenant, Backyard Babies est de retour – plus fort que jamais – avec son nouvel album « Sliver and Gold » qui est sorti ce 1er mars. Et c’est tout classiquement et logiquement que les Suédois entament leur show avec le 1er titre de cet opus, Good Morning Midnight, un titre dynamique, au refrain mémorable, bien dans la continuité du répertoire, dans une tonalité rock, contrairement au titre qui suit, le classique Dysfunctional Professional plus orienté punk. Le 3eme titre revient sur le nouvel opus, avec Shovin‘ Rocks, mid tempo un brin bluesy, l’occasion lors d’un break, de faire taper dans les mains le public, et lui faire chanter le mot clé : rock n roll. Autant dire que l’adhésion à ce nouveau titre est bien là ! Après le très enjoué et festif Nomadic, et 4 autres classiques qui maintiennent la pression, il est temps de découvrir le 3eme nouveau titre, 44 Undead, un mid tempo qui ne dépareille pas dans la set-list, au contraire. Un peu plus loin, on decouvrira le 4eme nouveau titre, Yes to All No, tout aussi excellent et chaleureusement applaudi. Il précède le classique People Like People Like People Like Us, titre vitaminé plein d’énergie punk, cour mais dense, qui termine le show et cette soirée très riche en beauté !
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
Merci à Regarts Asso - Photos Thierry Loustauneau
Comments:
Lire la suite...