Après leur première partie de Sabaton au Bikini en 2014, retour des pros du folk metal finlandais dans la ville rose, toujours au Bikini, mais cette fois-ci en tête d’affiche. Mais auparavant, trois autres groupes ont pour mission de chauffer la salle, très bien remplie ce soir, puisque les balcons sont ouverts.
Trollfest, aussi stylisé TrollfesT, groupe de folk metal norvégien, originaire d'Oslo, ouvre les hostilités. Inspiré par le groupe finlandais Finntroll, Trollfest développe un style musical unique variant plusieurs genres incluant humppa, tango, reggae, valse et ska9. TrollfesT n'utilise pas de synthétiseur contrairement à Finntroll, mais plutôt des instruments folkloriques incluant guitare acoustique, accordéon, trompette, mandoline et banjo. Côté instrumental, c’est assez sympathique, par contre les lignes vocales ne sont pas assez mélodiques à mon gout, des quatre groupes de la soirée, c’est celui qui m’a le moins branché, mais leur énergie communicative a tôt fait de convaincre le public.
HEIDEVOLK est un groupe de viking et folk metal néerlandais, originaire d'Arnhem, dans la province de Gueldre. Le groupe joue des chansons inspirées de la nature, de l'histoire de la province de Gueldre, et de la mythologie germanique. Toutes leurs paroles sont écrites et chantées dans leur langue maternelle, le néerlandais. Le groupe a fêté son quinzième anniversaire en 2017 et a sorti son sixième album, Vuur Van Verzet , le 12 janvier 2018. Il traite notamment de la chute de l'Empire Romain et de la volonté des peuples germain de « réclamer ce qui leur appartient », selon les termes du groupe. Au menu ce soir ce nouvel opus occupe une bonne place, 5 morceaux dans une set-list de 13 titres, et donc nous avons ainsi droit à Ontwaakt en ouverture, A Wolf in My Heart, Britannia, Tiwaz et Gungnir en premier rappel.
Le point fort dans ce groupe est la complémentarité du chant, 100 % clair et mélodique, des deux ténors Lars NachtBraecker et Jaco de Wijs, et une belle complémentarité de la section instrumentale, avec des compositions entrainantes, ce sera pour moi le meilleur moment de la soirée, et le pubic n’est pas en reste comme on peut le voir sur les vidéos ci-dessous.
ARKONA et son pagan et folk metal russe, plus précisément de Moscou, prend le relais . Les paroles sont inspirées du folklore russe et de la mythologie slave. Le groupe a été fondé en 2002 et est engagé depuis 2008 avec le label Napalm Records. Leur 8ème album, Khram, est sorti chez eux ce 19 janvier. Six titres sur 9 de l’album sont au menu d’une set-list de 12 titres, autant dire que ce nouvel opus est bien représenté et promu, les trois premiers de l’album Mantra, Shtorm, et Tseluya zhizn ouvrent d’ailleurs le set dans le même ordre. J’avoue que je suis un peu à la peine sur la première moitié du set avec le chant guttural de Maria "Masha Scream" Arkhipova, qui par ailleurs est une front woman pleine d’énergie. La deuxième partie m’a plus séduite avec une part chant clair plus importante. Mais comme pour les deux combos précédents, la débauche d’énergie a mis le feu aux poudres et le public est chaud bouillant !
A Korpiklaani et son folk metal finlandais de faire monter à son tour la température. Leur musique fait appel à un mélange d'éléments heavy metal, d'instruments folk et traditionnels issus du humppa. Les textes parlent essentiellement de la forêt finlandaise et de ses légendes, de fêtes arrosées de bière et autres liquides alcoolisés, bien identifiés dans certains de leurs titres. Pour mémoire Korpiklaani signifie « Clan de la forêt » . 20 titres au menu, pas un de moins, dont un nouveau, qui pourrait s’appeler « Henkselipoika », si j’en crois le commentaire sous la vidéo que j’ai publiée (voir ci-dessous), le nouvel opus étant en préparation. Un répertoire solide, festif, des titres courts mais incisifs, pas de doutes, la formule est au point et le public acclame généreusement le combo. On en redemande ! Et encore merci à SPM pour cette superbe soirée métal très festive !
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