En ce Vendredi 10 Novembre 2017, un millier de personnes environ, toutes générations confondues, se pressent au Krakatoa de Mérignac, près de Bordeaux,
pour célébrer le retour au bercail des DATCHA MANDALA, groupe local de Heavy Blues Psychédélique, révélé au grand public, par leur prestation au Stade de France, en première partie des INSUS, en Septembre dernier. Pour leur retour, les Bordelais avaient décidé d'organiser une Release Party, afin de présenter leur tout premier album baptisé: ROKH. Mais, avant ça, deux autres groupes étaient au programme, à savoir les KO KO MO (Blues Rock 70's), et, les FUZZY VOX (Garage Pub Rock), qui avaient la charge d'ouvrir le bal.
20h30, le public découvre, alors, les FUZZY VOX, un trio énergique doté d'un guitariste/chanteur pratiquant l'interactivité avec une salle qui appréciera, notamment, le titre Bo Diddley, avec son refrain très fédérateur.
| |
21h20, c'est au tour des KO KO MO, le duo Nantais, (guitare/batterie), de ravir un auditoire, notablement conquis, par des titres tels que Technicolor Life, ou, encore, Personal Jesus, une reprise de Depeche Mode.
| |
22h10, extinction des feux. Sous les clameurs, arrivent, dans la pénombre, les Dieux du Stade de France, tant attendus par leurs fans. D'abord, le bassiste et chanteur, Nicolas Sauvey, puis, le guitariste Jérémy Saigne, et, enfin, le batteur Jean-Baptiste Mallet qui amorce un roulement de tambour sur le très classique Have You Seen The Light. Puis, c'est Mojoy qui fait taper du pied et dodeliner de la tete. La suite est très Zéppelinienne avec, d'abord, Zoso, puis, Da Blues, qui électrisent la salle. Exit le heavy blues, voilà Carry On, une jolie ballade chantée à trois voix, en totale harmonie. Le public est aux anges. Puis, Nicolas entame Misery, au piano, rappelant Freddy Mercury par instant. Après deux titres bien enlevés comme Anahata, ou, Eht Bup, entrée, sur scène, d'une chorale de 9 personnes, un violoncelliste, et, cinq violonistes pour le titre Smiling Man, une nouvelle ballade très mélodique, et, bien arrangée. Arrivée de deux musiciens à la sitar, et, à l'harmonium, pour enjoliver Human Free, dans ses Arabesques bien orientales, très apprécié par l'auditoire. Puis, c'est, Uncommon Travel, avec son gimmick fédérateur qui fait chanter la salle. Pour terminer, le très explosif Pavot, avec son final psychédélique. Acclamations du public qui en redemande. Retour des choristes, puis, du sextet à cordes, sitar et harmonium qui se mettent en place. Le Trio revient sous les clameurs, et, entame l'intro de Kashmir de Led Zeppelin. Dans la salle, les spectateurs n'y croient pas, et, restent médusés, face à ce qui se passe sur scène, car on touche au sublime. Fortes acclamations après ce moment d'extase. Arrive un nouveau morceau, intitulé Moha, et, enfin, le sublime Loot, qui conclut de façon magistrale, ce show époustouflant d'1h45, propulsant les Datcha Mandala au sommet de leur Art. Standing ovation, pour ce spectacle unique de très, très haut niveau. Avec des compositions aussi bien travaillées, un spectacle très œcuménique musicalement, conçu, réalisé de mains de maitres, les Datcha Mandala ont, là, placé la barre très haut, et, sont, littéralement, entrés dans une autre dimension. En ce Vendredi 10 Novembre 2017, on a probablement, assisté, sur scène, à la prestation du meilleur groupe Français du moment. Les Enfants du Rokh ont, désormais, leur destin en main, et, la route du succès leur est, désormais, largement ouverte. Je ne dirai qu'un mot : ENORME! John Markus. Photos Terry RM
| |
Comments:
Lire la suite...