Une fois sur le site on découvre toujours autant de boue, mais avec le soleil et le vent la couche supérieure a commencée à sécher, on marche maintenant sur un sol complètement mou mais en gardant les pieds au sec !
De suite direction l’espace VIP où on y retrouve presque tout le monde, sauf les bisontins restés au camp et Pierre certainement devant un concert. Pour ma part je souhaitais jeter un oeil à KVELERTAK mais finalement une bière en appelant une autre, y’a des priorités dans la vie !
Et puis comme peu de groupes nous intéressaient cet après-midi là, au final on restera au VIP jusqu’à au moins 18h. J’en profiterai pendant ce temps pour assister à la conférence de presse de Jeff Waters pour ne rien y apprendre en fait... Entre temps Pierre nous a tout de même retrouvés.
Annihilator attaque donc tout naturellement par "Suicide Society", chanson éponyme du futur album. Et de suite on remarque l’aspect brouillon de la prestation, et un Jeff Waters collé au micro pour ma plus grande tristesse. Le groupe reste dans le récent avec "No Way Out" et "Creepin' Again", qui ont donc du mal à prendre sur le public. Chose qui sera légèrement modifiée avec cette fois-ci le classique et efficace "King of the Kill", et puis bon toujours la boue empêchant les gens de vraiment bouger aussi ce qui forcément joue un peu sur l’ambiance. En revanche après ce quatrième titre il y aura une coupe d’au moins cinq minutes avant le suivant. Alors certes, ils ont changé de batteur, mais il semblait y avoir un problème technique. Le groupe reprend donc avec "Set the World on Fire" et Mike Mangini derrière les fûts, batteur qui officiait dans le groupe quand ils ont sorti l’album du même nom. Le groupe retrouve un peu d’énergie avec les titres "W.T.Y.D." et "Refresh the Demon", puis enchaine avec "City of Ice". Une nouvelle interruption de cinq minutes intervient et commence sérieusement à gâcher ce concert déjà pas au top. La fin du concert sera de nouveau en dent de scie avec l’enchainement des titres "Phantasmagoria", "Bliss", "Second to None", "Alison Hell", avant de conclure par "Human Insecticide".
Bref un concert à oublier avec un groupe en répétition grandeur nature en fait. Ils ont clairement du mal à se mettre en place depuis le départ de Padden, et puis les problèmes techniques n’ont clairement rien arrangé. Pour avoir revu le groupe quelques mois plus tard en salle, pour la tournée du nouvel album, je confirme que c’était bien une répétition. Même si ce n’était pas encore parfait, le jour et la nuit en comparaison avec ce concert de Wacken.
Et puis mon appareil photo qui a choisi pile poil ce moment pour ne plus fonctionner pendant une heure, oui exactement le temps du concert.
On entre sous la grande tente au même moment que le groupe entame "Seemingly Endless Time", premier titre du concert, et on y découvre une tente bien remplie. On se dirige naturellement direct vers le bar histoire de pas mourir de soif, et on tombe sur Nath et Jo avec qui on restera pour le concert. Le groupe poursuit avec "Son of the Morning" extrait du dernier album, puis par "Claws in So Deep" pour rester dans la même période. Et c’est à partir de ce moment qu’on à un peu commencé à faire les cons avec les appareils photos, mais surtout à chanter "L’Apérobic" avec Jo. Et donc forcément on perd un peu le fil du concert, et puis comme le groupe joue sur la WET le temps de jeu est seulement de 45 minutes. Il ne restera donc plus que "The Dream Calls for Blood" et "Mistress of Pain" pour profiter du thrash américain. Au final ce fut un concert réussi de Death Angel avec une énergie débordante et un public très présent. Le tout avec une setlist varié, certes avec un poil plus de titre pour le dernier album en date. En tout cas, aujourd’hui ils auraient mieux été à la place d’Annihilator qui eux disposaient d’un temps de jeu d’1h15.
Après un après-midi plus que tranquille, en ce début de soirée les
Le groupe débarque avec "Win Hands Down" extrait du dernier album sorti en début d’été qui est carrément excellent. John Bush a enfin laissé tomber son survêtement ridicule qu’il avait au Hellfest. Le groupe déborde d’énergie et John Bush fidèle à lui-même s’affichant toujours avec un grand sourire parcourant la scène de long en large. Ils poursuivent avec le cultissime "March of the Saint". Les Américains enchainent avec "Raising Fear", puis reviennent sur leur dernier opus avec le titre "An Exercise in Debauchery". C’est vers ce moment-là qu’on retrouve toute l’équipe toulousaine, bon faut dire aussi que c’était pas difficile de repérer Talasquin avec sa chemise à fleurs et surtout sa casquette à pois de meilleur grimpeur du Tour de France, pour une fin de concert exceptionnelle. Amored Saint nous balance "Last Train Home", "Left Hook From Right Field", "Reign of Fire" et "Can U Deliver" qui nous feront presque perdre notre voix et toute notre énergie.
Wahou, un grand moment de Heavy ! Un groupe qui revient plus qu’en forme avec un nouvel de qualité, et des classiques qui passent aussi bien que les plus grandes têtes d’affiche de leur époque. Et surtout avec une équipe au taquet pour couronner le tout !!!
Bref une heure plus tard avec Leti on reprend doucement le chemin du site où se trouve les Main Stage, on aura donc loupé Black Label Society, certes pas une grosse perte si c’est pour avoir un solo de guitare de 20 minutes pendant un set d’une heure.
On arrive pendant IN FLAMES, qu’on restera regarder quelques minutes de très loin. Outre la direction musicale prise par le groupe ces dernières années légèrement discutable, le choix vestimentaire de Anders Fridén l’est presque encore plus. Vêtu tout de blanc de haut en bas, oui même la casquette. Et puis cette casquette avec sa barbe tel un hipser, on dirait le "chanteur" de Limpbizkit. J’avais
On partira donc à la recherche de quoi se mettre sous la dent avant la tête d’affiche du jour. Il y avait aussi l’option Nuclear Assault sur la WET, mais déjà vu au Hellfest et au Bang Your Head, plus le fait qu’il faille bien se nourrir, et également ne pas rater le début de Running Wild. C’est dans ces moments-là que tu réalises que ton planning idéal sur le papier est irréalisable en réalité.
Je me dirige seul devant la Black Stage avant la fin d’In Flames dans le but de pouvoir me placer correctement car c’est encore une première ce soir, je vois enfin RUNNING WILD pour la toute première fois. Et malgré toutes les critiques sur ce groupe que ce soit musicalement ou scéniquement, j’attends ce moment avec impatience. Sans compter le fait que personnellement j’ai bien apprécié leur dernier album, "Resilient".
Les lumières s’éteignent et on peut entendre "Rock and Roll all Night" de Kiss en guise d’intro. Ensuite des lumières bleues éclairent toutes la scène, et les musiciens arrivent chacun leur tour sur une bande son sous forme de medley reprenant "Riding the Storm", "Blazon Stone" et enfin "Chamber of Lies". Puis sans transition le groupe commence par "Under Jolly Roger". Chose assez surprenante puisque, sauf erreur, le groupe avait plutôt pour habitude de terminer par celle-ci. Malheureusement les guitares et la voix seront sous mixées presque jusqu’à la fin du titre. Les Allemands enchainent avec "Jennings' Revenge" lancé par un espèce de pétard mouillé, on a bien entendu une sortie de bruit mais rien visuellement, puis par "Genghis Khan". Pour le moment une ambiance correcte, enfin elle est bien redescendu après le premier titre, et un groupe visiblement ravi d’être là bien qu’un poil statique, à part Rock'n' Rolf bien entendu. Bon ensuite les choses se gâtent un peu avec le titre "Locomotive" extrait de "Shadowmaker". Et l’ambiance du public en prend un sacré coup, ce qui est plutôt normal avec ce titre, mais malheureusement ça continuera pour le reste du concert. Même l’excellent "Riding the Storm" n’y changera rien, pas un seul mouvement dans le public. Et ce n’est certainement pas avec une nouvelle chanson et un solo de batterie qu’ils vont améliorer ça. Un solo durant lequel j’ai presque faille m’endormir debout... A partir de là je vais me déplacer presque sur chaque chanson essayant de trouver un coin de public qui participe un minimum. Et puis comme si une seule de "Shadowmaker" ne suffit pas, on se tape aussi "Riding on the Tide" et là on touche le fond côté setlist. On aura tout de même "Diamonds of the Black Chest" (avec des artifices qui ont réussis cette fois-ci) et "Soldiers of Fortune" extrait du dernier album en date dont personnellement la présence m’a fait plaisir car comme je disais précédemment j’ai plutôt bien apprécié "Resilient". Mais heureusement que les "Bad to the Bone" et "Little Big Horn" s’ajoutent avant la fin du concert histoire de remonter un poil la note du show. Bon arrivé là je me dis que ça peut pas finir comme ça tout de même : où sont les "Port Royal", "Battle of Waterloo" ou encore "Conquistadores" ? Allant jusqu’à me demander si le groupe ne pouvait même pas rejouer "Under Jolly Roger" pour terminer... Mais non, après deux rappels c’est bel et bien fini.
Je dois avouer que ma déception est assez grande là, autant sur la prestation je n’ai pas grand chose à reprocher au groupe qui a plutôt bien assuré surtout du côté de Rock'n' Rolf, mais une setlist de la sorte c’est inexcusable. Et puis l’ambiance de merde a rien arrangé, de nos jours il faut allez voir Sabaton, In Flames ou Amon Amarth pour être sûr d’entendre le public.
Direction l’espace VIP pour le débriefing de la journée. En cours de route je passe devant le stand de merch, et forcément je suis interpellé par le t-shirt de Running Wild qui est vraiment chouette. Malgré ma déception, et comme j’ai aucune volonté quand il s’agit de t-shirt, j’ai donc pris le spécial avec la date du jour. Une fois au VIP je trouve Leti et Jo, dont ce dernier me voit bien venir avec mon nouveau t-shirt. Il le regarde, le trouve beau, et je vois bien dans ses yeux qu’il est jaloux, alors je retourne vite fait au stand de merch lui en acheter un.
Un instant plus tard Estelle et Pierre nous rejoignent, et c’est le moment de revenir sur les concerts de la journée et surtout celui de Running Wild qui vient juste de se terminer. Au moins on est tous d’accord sur le problème de la setlist. Après un dernier verre, il est temps de rejoindre le camping, puisque mine de rien marcher dans cette boue toute la journée ça fatigue un peu, et puis il est déjà 2h passé.
Cette journée se termine donc sur une note clairement moins joyeuse que la veille, mais la claque qu’a foutu Armored Saint comble largement les faux pas d’Annihilator et Running Wild.
Psycho Killer
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