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SAMEDI 1er AOUT - Nouveau réveil sous le soleil allemand, et comme d’habitude je suis loin d’être le premier debout. On prendra tranquillement le temps de déjeuner tous ensemble une dernière fois, avant de vite glisser vers un apéro. Un apéro qui traine un peu d’ailleurs puisqu’on a du mal à se bouger, bon faut dire aussi que ce samedi est la journée la plus faible du festival. Si bien qu’on traine un poil trop et qu’on quitte le camp juste avant 13 heures alors que Powerwolf, premier groupe qui nous intéresse, joue à 13h15.
Aujourd’hui il fait beau, le terrain a bien séché, les navettes doivent pouvoir prendre le bon chemin. On se glisse dans la première, et en effet elle va enfin pouvoir nous déposé plus proche que le premier jour. La navette nous s’arrête donc juste devant l’espace VIP, il nous reste juste à traverser la passerelle et hop on arrive direct sur le site.


Le concert de POWERWOLF commence pendant que nous nous dirigeons vers la True Metal Stage. Le concert débute sur les chapeaux de roue avec "Sanctified With Dynamite", c’est carrément efficace comme entame et le public réagi de suite. Nous continuons notre progression pour venir nous installer juste devant la régie, un peu décentré sur la gauche de la scène. Le groupe poursuit avec "Coleus Sanctus" toujours avec la même énergie malgré le soleil qui tape fort, et dans la même ambiance. Faut dire aussi que les refrains de Powerwolf sont quand même des sacrés hymnes taillés pour le live.  Les Allemands enchainent avec deux
 
nouveaux titres extraits de leur tout dernier album "Blessed & Possessed" fraichement sorti juste avant le festival qui sont "Army of the Night" et "Armata Strigoi". L’ambiance ne changera guère étant donné que ces titres sont disponible depuis le début de l’été sur le net, et donc pour changer les refrains sont de nouveaux repris en cœur (enfin c’est surtout valable pour le premier titre en fait). Et finalement l’ambiance monte encore d’un cran avec le classique "Resurrection by Erection" qui déchaine toute la foule. C’est à peu près à ce moment que des gens passent avec des sacs rempli de confettis, dont on va un peu vidé leur stock. Falk Maria Schlegel lâche sont clavier pour "Werewolves of Armenia" afin de venir aider Attila Dorn, à motiver encore un peu plus un public déjà bien actif, pour les célèbres «ouh, ah» du refrain. Un dernier titre du nouvel album, le titre éponyme "Blessed & Possessed", avant de tout fracasser avec "We Drink Your Blood".  Un petit "In the Name of God", et enfin le groupe conclut par "Lupus Dei" durant laquelle le chanteur va pouvoir effectuer son rituel de messe.
En voilà une belle claque pour bien commencer la journée sous un soleil qui fait plaisir à tout le monde, sauf moi peut-être en fait. Un groupe énergique avec ses hymnes sous forme de refrain chantés par la foule entière, musicalement sans originalité, mais ça reste ultra efficace.  Je me demande d’ailleurs toujours pourquoi ils passent si tôt à domicile, enfin dans leur pays on va dire, puisqu’ils sont tête d’affiche dans des plus petits festival et ici ils ouvrent les Main Stage, ils jouent même un peu plus tôt qu’en 2013 lors de leur dernier passage.


Tandis que certains passent sur la scène d’à côté pour AMORPHIS, avec Leti on décide d’aller faire un tour au Market. On passe devant les chiottes entre les Main Stage et la Party Stage qui sont déjà archi blindés avec une sacrée queue alors qu’il est seulement 14h30.  Enfin au Metal Market j’en profiterai pour agrandir ma collection de vinyles et CDs. On fera un peu le tour de tous les stands, m’arrêtant personnellement uniquement pour les patchs. On passe également par une tente qui propose une exposition sur Wacken, avec entres autres photos et tableaux, mais surtout un mec qui a réalisé une maquette d’une Main Stage du festival.  Le temps de participer à un petit jeu sous forme de tirage au sort, j’ai gagné quelques conneries pour la voiture, alors que Leti elle a gagné la serviette de bain.  Et pour finir, et surtout pour
 
changer, on retourne au VIP pour y retrouver toute l’équipe. 


Peu après 17h tout le monde se bouge en direction du site pour ROCK MEETS CLASSIC. Un nom que je vois tourner depuis quelques années maintenant sans vraiment jamais avoir cherché à en savoir plus sur ce projet étant donné que la plupart des choses à base d’orchestre ne m’intéresse pas forcément des masses. Je me laisse donc entrainer devant la Black Stage. A cette heure-là le site est déjà plus que bien rempli mais pas vraiment dense, donc on se fraye un chemin relativement facilement pour s’installer juste devant l’estrade où sont installées caméras et lumières.
A 17h30 précise le drap cachant la scène nous laisse découvrir quelques violonistes attaquées calmement le concert. Bon ça commence bof pour ma part, à part l’air de "Bohemian Rhapsody" ce n’est quand même pas folichon, ça manque un peu d’énergie on va dire. Chose qui va très vite changer avec "Thunderstruck", quelques musiciens arrive et après plusieurs dizaines de secondes un second drap tombe et nous laisse apercevoir l’ensemble de l’orchestre. Et finalement je me laisse prendre à la fête avec le reste du public. Je vais rapidement déchanté lorsqu’on passe à deux titres inconnus avec la chanteuse de Beyond The Black, d’un style proche de Nightwish, bref rien pour me plaire. Il n’y a que Pierre qui bave à vrai dire, et qui connaît la fille aussi, il m’explique d’ailleurs que c’est la chanteuse d’un groupe qui passe le même jour sur la WET Stage. Ça commence sérieusement à devenir intéressant lorsque Joe Lynn Turner vient prendre le micro pour trois titres de Rainbow : "I Surrender", "Stargazer" et "Spotlight Kid". Et là je suis conquis, au bord des larmes peut-être même (surtout sur "Stargazer"), en tout cas l’intégration avec l’orchestre est parfaite.
 
Turner est remplacé par une autre légende, Michael Kiske. Ce dernier vient pousser la chansonnette à son tour sur trois chansons également, "A Little Time", puis "Kids of the Century", avant de terminer sur un classique du genre avec "I Want Out" durant laquelle l’ambiance du concert sera proche de son apogée pendant les refrains, de notre côté aussi faut dire en se prenant dans les bras. Kiske est une fois de plus au top de sa voix, une voix identique que celle enregistrée en studio, et affichant un grand sourire (merci les écrans géants) dès qu’il lâche un peu le micro. On arrive au clou du spectacle avec l’entrée en scène de Monsieur Dee Snider acclamé comme un dieu !  Et hop ça part sans attendre avec "You Can't Stop Rock 'n' Roll" et un Dee Snider déchaîné portant un magnifique t-shirt "STOP SELFIES".  A la fin du titre il en profite pour faire scander le public « Dee Fucking Snider ». Puis c’est la grosse claque du show avec "We're Not Gonna Take It" que le public relancera même après la fin de la chanson.  Toujours du côté de Twisted Sister, on aura le droit à The Price, précédé d’un petit speech en hommage à A.J. Pero, suivi de "I Wanna Rock".  Et on termine avec un classique parmi les classiques, "Highway to Hell", histoire de perdre encore un peu plus de cordes vocales.
Un très grand moment de hard avec toute l’équipe, c’est quand même cool d’avoir trouvé un concert pendant ces trois jours à faire tous ensemble. Au final agréablement surpris par ce show, bien que plutôt mitigé par l’entame avant qu’il se transforme en une grande fête entre copain au milieu de la foule, on chantait, on dansait, c’était excellent. Sans compter la démonstration de Pierre sur l’utilité d’un kilt en concert ou moi-même gazant le tout le monde malgré ce concert en open air. Bref Rock Meets Classic en festival c’est parfait. Merci Wacken !
 
 
Le concert est tout juste terminé qu’on peut déjà découvrir les groupes pour la prochaine édition sur les écrans géants. Une vingtaine de noms seront annoncés, incluant Kylesa, Unisonic, Orden Ogan, Axel Rudi Pell, Steel Panther et Blind Guardian pour ceux que j’ai retenu.
 
Je retrouve finalement toute l’équipe au VIP pour de nouveaux moments sympa, c’est certainement le lieu du festival où on aura passé les meilleurs moments ensemble. Et puis c’est surtout un point de rencontre facile. Pierre ne restera malheureusement pas très longtemps avec nous puisqu’il ira voir SABATON qui se produit sur une Main Stage juste avant Judas Priest.
Je ferai donc l’impasse sur les suédois pour privilégier un peu les bières du VIP. Non mais j’ai fait en quelques sortes une overdose du groupe en les voyants 5 fois en moins d’un an en 2013, si bien qu’en 2014 je les ai complètement évités. Et cette année les ayant vu au Bang Your Head quelques jours plus tôt, et les voyant forcément à Colmar quelques jours plus tard puisqu’ils y sont tête d’affiche, donc pas de regrets ce soir.

Avec Leti on profite de la fin de Sabaton pour avancer plus facilement devant la True Metal Stage pourJUDAS PRIEST. J’ai beau avoir vu le groupe quelques semaines plus tôt au Hellfest, et les revoir dans quelques mois à Genève, soit à domicile, je ne louperais ce concert pour rien au monde. Et puis au final, ces trois concerts, durant la même année seront quelque part tous différent à une échelle certes limitée. Avant de rentrer réellement dans le concert on aura le droit au traditionnel "War Pigs" de Black Sabbath. Puis on entend l’intro de "Battle Cry" pendant que l’immense backdrop reprenant le logo de Judas Priest est éclairé par l’arrière.
Les premières notes de "Dragonaut" sortent des enceintes et là c’est plus la sono, le backsrop tombe et on aperçoit les trois gratteux, et plus difficilement Scott Travis à cause de la fumée.
 
Comme à son habitude Halford commence à chanter en backstage, et rejoint la scène après plusieurs phrases. Le groupe est plutôt bien accueilli par le public.  Une scène évidemment identique au reste de la tournée, avec toujours cet immense écran géant qui ne sert pas à grand-chose, avec des images ou dessins en plus assez vilains au final.  Après avoir attaqué avec un titre du tout dernier album, le groupe enchaine avec Metal Gods où Halford foulera les planches avec sa célèbre démarche au rythme de la batterie. Rapide et original speech d’Halford : « The Priest is Back » puis « Are you ready for Heavy Metal, for Judas Priest Heavy Metal ? », et le groupe entame "Devil's Child", un titre qui se fait beaucoup plus rare dans les setlist de Judas.  Avant le premier couplet Halford quitte pour la première fois la scène afin de se changer, c’est un peu son sport favori sur scène d’ailleurs. ^^ En revanche durant ce titre, le choix des lumières est à désirer, on se croirait à Noël avec ce rouge et vert clignotant autour de toute scène tel une guirlande.  Le groupe poursuit avec "Victim of Changes", dont les premières notes seront acclamées par le public. Halford revient une nouvelle fois sur scène après un changement de vêtement, en revanche il va vraiment épater la galerie sur ce titre en réalisant de très belles prouesses vocales.  Puis Richie Faulkner dégaine à lui seul le riff de "Halls of Valhalla  avant d’être repris par le reste du groupe et que Halford arrive avec une grande veste à paillettes.  Un titre qui démontre une nouvelle fois l’ampleur des capacités de Rob avec ces quelques growls.  Un silence assez surprenant pour le début de "Turbo Lover", pas que ce titre soit bon, loin de là même, mais ça reste un gros classique, et je m’attendais donc au minimum à la même acclamation que pour "Victim...". Bref Richie saura rapidement réveillé le public en tapant des mains, la foule entière lui répond positivement. Halford change encore de veste pour un long manteau gris avec le logo du groupe dans le dos. Au moment du refrain c’est la foule entière qui crie les paroles, ce qui manquait un peu depuis le début du set en réalité. Les Anglais proposent ensuite le titre éponyme du dernier album, "Redeemer of Souls", avant d’enchainer par "Beyond the Realms of Death" (et une nouvelle veste à paillettes pour Rob) puis "Jawbreaker". Ces trois titres manqueront un peu d’ambiance en comparaison du reste du concert, mais la chanson suivante réglera rapidement ce problème. En effet c’est au tour de "Breaking the Law" dont le refrain chanté par le public se fera encore plus entendre que pour "Turbo Lover". Un titre inintéressant mais qui fonctionne toujours aussi bien, si bien que public ira jusqu’à scander Judas Priest à la fin. Halford quitte de nouveau la scène, alors pour se changer certes, mais surtout pour revenir sur scène en moto avec son traditionnel déguisement pour lancer "Hell Bent for Leather" qui jouira de l’ambiance conquise par "Breaking the Law" juste avant. C’est déjà le premier rappel, la première heure du concert est passée à vitesse grand V. Judas remonte sur scène et nous balance "Electric Eye" précédé de son intro "The Hellion" qui sera même fredonnée par le public. Halford arpentera la scène avec cette fois une nouvelle veste en jean avec un backpatch représentant la cover de "Screaming for Vengeance" dont sont extrait ces deux titres. L’ambiance est toujours au rendez-vous et le public chante sans relâche le refrain. C’est l’heure du moment où Rob fait participer le public en lui faisant répéter une grande série de "oh oh oh" ou "yeah yeah yeah", un moment qui n’apporte bien entendu rien au show, mais c’est toujours sympa se de prendre au jeu. Puis sans transition ça enchaine par "You've Got Another Thing Comin'" qui inclura un solo de Richie Faulkner. Deuxième rappel, et l’ambiance monte encore d’un cran quand Scott Travis lance "Painkiller" avec sa batterie percutante et son riff fracassant. Bon en revanche les échos dans le chant seront toujours autant insupportables. Le concert se terminera comme toujours par "Living After Midnight", et je comprendrais d’ailleurs jamais pourquoi ils le jouent, mais bon c’est toujours sympa de chanter avec 75.000 "Allemands".
 
Encore un concert excellent du Metal God et des maitres du Heavy Metal, 1h30 de bonheur : une production magnifique, avec un petit bémol sur cet écran géant en fond de scène qui ne sert strictement à rien. Et surtout une prestation loin d’être ridicule des vieux Anglais. Halford adore sa "nouvelle" recrue, et n’hésite pas à s’éclater vers lui lors des solos. Les deux gratteux sont hyper complices, et surtout Richie Faulkner s’éclate comme un fou, se balade de partout, sourit, rigole, sans arrêt en train de headbanger. Par contre Ian Hill encore certainement puni, reste au fond de la scène sans y bouger d’un seul centimètre. Vous noterez aussi qu’à partir d’un certain moment j’ai arrêté de noter les changements de tenue de Rob Halford. ^^
Juste parfait pour clôturer ce festival, même si j’avoue ne pas être super objectif quand il s’agit du Priest.

Après un rapide coup d’œil de cinq minutes sur Cradle of Filth, retour au VIP pour le débrief’ et visiblement je suis le seul à avoir réellement apprécié le show de Judas Priest. Les autres trouvant le groupe surtout en roue libre et sans saveur, tout le monde a le droit de se tromper bien entendu ! Ce soir l’apéro se terminera plus au camping qu’à l’espace VIP, certains préférant commencer à ranger leurs affaires pour partir plus facilement le lendemain matin. On en profite aussi pour dire adieux aux Toulousains qui partent tôt.



Voilà voilà, un nouveau Wacken qui se termine avec comme toujours un petit pincement au cœur.   Mais avec des souvenirs plein la tête.
Bien entendu le premier élément important de cette édition fut la météo. Beaucoup de pluie en amont du festival et le premier jour, s’en suit de la boue sur tout le site pour toute la durée du festival.  Mais le soleil revenu à l’occasion des deux dernières journées a permis de compenser un peu et remonter le moral des troupes, et surtout séché la boue afin qu’elle ne soit pas insupportable pour le dernier jour. Au final ce n’était pas si désagréable que ça, et puis après coup on en rigole.
Sinon pour en revenir aux groupes, un festival plus que réussi en terme de concert, et pour cause les reformations de Savatage et Running Wild, même si ce dernier restera clairement décevant. Un des plus beaux concerts de ma vie grâce à Savatage justement et son show majestueux.  Une très grosse claque par Armored Saint.  Et des très bons concerts comme Judas Priest, Powerwolf ou encore Rock Meets Classic.  En revanche une ambiance globale lors des concerts pas au top, sauf Savatage et Powerwolf, mais on commence à avoir l’habitude à Wacken.
Une fois de plus un festival sous le signe des rencontres, des conneries, des copains, des beuveries…  Et surtout je crois que le point fort de cette année, c’est le fait d’avoir passé ce festival entre une sacrée belle bande potes, en effet des toulousains, dijonnais et franc-comtois réunis aussi bien au camp qu’à l’espace VIP pour des moments inoubliables. Merci à tous !
Enfin pour conclure, je n’ai qu’une chose à dire : Wacken, Rain or shine \m/
 
Psycho Killer

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