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WACKEN de merde !!! Voilà les trois mots qui sont revenus le plus souvent durant ce séjour en Allemagne du Nord début août 2015 !

Mais avant ça, revenons au commencement.

Et comme chaque année tout commence à Wacken même lors du dernier soir avec l’annonce des premiers groupes qui seront à l’affiche l’année suivante. Alors on se remet dans le contexte : retour le 2 août 2014 avec Amon Amarth qui vient de terminer son show sur la  True Metal Stage et en attendant Megadeth sur la scène d’à côté le festival dévoile donc les premiers groupes de l’édition 2015 qui sont Sepultura, Cannibal Corpse, Kataklysm, Powerwofl, Death Angel, Amorphis, Sabaton, UDO, In Extremo, In Flames, Running Wild, Savatage, et Transsiberian Orchestra. Et là-dedans j’ai déjà de quoi être conquis grâce à Sepultura, Powerwolf et Death Angel (qui avait justement annulé en 2014), mais aussi UDO avant de comprendre qu’il sera accompagné d’un orchestre, mais surtout avec Running Wild et Savatage que je n’ai encore jamais vu à ce jour. Sans compter que le festival annoncera un peu plus tard un énorme show commun pour Savatage et TSO.
Quelques semaines plus tard, à l’occasion du Hamburg Metaldays, le festival annonce de nouveaux groupes dont Black Label Society, Rob Zombie, et, et, et Judas Priest. Alors avec Running Wild, Savatage et Judas Priest comme tête d’affiche, plus les autres groupes, ce début d’affiche me fait déjà complètement baver…
Puis arrive très vite le traditionnel calendrier de l’avent, et les premières confirmations sont de qualités avec Stratovarius, Angra, Exumer et Armored Saint lors des trois premiers jours. Ensuite il faudra patienter pour ma part jusqu’au 14 décembre pour une annonce correcte avec The Answer, suivi de Black Spiders, puis Nuclear Assault. Ensuite quelques trucs intéressant de temps en temps comme Kvelertak, Obituary ou Zodiac. Et enfin le 24 décembre l’annonce de Queensrÿche, Dark Tranquillity, Annihilator, et Rock Meets Classic. Et je dois dire que j’ai été très agréablement surpris par l’annonce de ce dernier. Pour résumer un calendrier de l’avent un peu faible, mais dans l’ensemble déjà bien assez de groupe qui m’intéresse tout en sachant que je pourrais même pas en voir la moitié.


Donc l’affiche me tente clairement une fois de plus, et je remercie encore et encore Pierre qui me procurera des billets pour pouvoir profiter de ce festival une année supplémentaire.

On arrive tout doucement à l’annonce du running order, plutôt bien foutu d’ailleurs, peu de clashs pour ma part, et de gros trous la journée pour profiter un peu du bar avec les copains. Puis on commence tranquillement à s’organiser. Bref tout roule parfaitement. Mais c’est sans compter la météo quelques jours avant qui annonce : pluie, pluie et encore pluie…


Le réveil sonne tôt le mardi matin, mais c’est pour la bonne cause, et on met les voiles vers 8h15 pour 1060km jusqu’à Hambourg pour notre étape nocturne.
Sur le coup des 10h30, après avoir traversé la Suisse, on entre sur le territoire allemand, et surtout c’est la fin des limitations de vitesse.  Peu avant midi je profite d’un arrêt « pipi », bières oblige, pour customiser ma vitre arrière du traditionnel "WOA".
Quelques minutes à peine après être repartis, c’est le début des bouchons, et c’est pas avec l’aide de mon copilote dormeur que je vais bien trouver de quoi m’occuper. De ce côté-là l’autoroute allemande c’est comme en Suisse, des bouchons tout le temps, même en pleine journée la semaine. Vers 18h on rencontre la pluie, avant de retrouver un temps plus clément pour notre arrivée sur Hambourg.

On arrive à l’hôtel, on récupère nos chambres, une petite douche et on se retrouve tous dans le hall pour une petite balade à pied dans Hambourg, et pour ça on laisse notre guide Nath gérer la chose. Premier arrêt au Zwick, un bar rock à quelques dizaines de mètres de l’hôtel, pour une bière bien méritée après cette journée sur la route et surtout la première "tous ensemble". C’est un bar bien sympathique, un peu usine, mais à ce moment c’est peu remplie donc ça reste convivial, le tout dans un décor très rock’n’roll. Une chouette carte originale sous forme de journal mais avec un choix assez limité en bières, limite plus de choix en Smirnoff… :/ Par contre côté restauration c’est pas le choix qui manque, et y’a même des soupes. :lol:

Ensuite petite balade dans les rues du quartier St. Pauli, un quartier très vivant avec beaucoup de bars, sex-shop et boites. Et d’ailleurs on fera même une escale dans un sex-shop, je suis resté un peu scotché devant le rayon CD, ils avaient pas de Maiden. :lol: Avant de rallier le second bar, arrêt casse-croute sur une petite place pour une bonne "bratwurst" comme j’aime. On arrive enfin au Night Light, un pub clairement plus underground avec un bar assez petit et peu de place à l’intérieur, si bien que tout le monde consomme debout dans la rue juste devant. On y retrouve Andres avec qui on aura l’occasion de trinquer un coup avant l’enfer. J’y croiserai même quelques connaissances du Hellfest. Après une journée dans la voiture et avec un festival qui suit on ne fera pas de folie ce soir.


MERCREDI 29 JUILLET


Ca y est, à 9h on arrive à Wacken. Un rapide passage au check-up afin de récupérer nos précieux pass "press", et le macaron pour la voiture pour accéder au camp VIP.  On découvre un camping très propre malgré la pluie des jours précédents, pour le moment bien sûr, ce qui est parfait pour monter les tentes tranquillement.
Il est maintenant midi et on peut enfin attaquer l’apéro tous ensemble comme il se doit !   Et avec un bon barbecue en prime et de la bonne viande toute fraiche récupéré un peu plus tôt par les doubistes. Grosse après-midi glandage dans les tentes puisque peu de groupe nous intéresse avant le soir, avec notamment Uli Jon Roth et Europe respectivement à 22h10 et 23h35. Certains s’occuperont même à prendre en photo le magnifique ciel orageux tout gris. :lol:

En début de soirée Nath, Estelle et Leti tenteront une aventure vers la WET Stage puisque JOHN DIVA AND THE ROCKETS OF LOVE s’y produit à 18h. Je reçois rapidement un message de Leti me disant que c’est la grosse galère sur le reste du site et que la zone de concert est inaccessible. Comme on est plutôt joueur, avec Lionel et Jérémie, on décide de tenter le coup aussi. On retrouve rapidement les filles sur le chemin qui ont fait demi tour et nous explique un peu les dégâts.
Il est vrai que le parcours n’est pas facile en ce premier jours puisque les concerts ont seulement lieux sous la grosse tente "Bullhead" juste à côté du Wackinger village, et donc l’accès principal par la route en dur n’est pas n’est pas possible. Pour ce faire il ne reste plus que la solution de passer par le camping festivalier qui est déjà bien boueux avec tout le passage qu’il y a eu jusqu’à maintenant.
Alors oui on aura de la boue jusqu’au chevilles, mais c’est largement empruntable, un peu casse gueule bien entendu mais c’est ça qui est drôle dans le fond. Et on arrive donc finalement bien à l’entrée du site, où on y découvre un site légèrement abimé alors que la plus grosse partie du public n’est pas encore passé par ici.

Direct direction la WET Stage pour finalement découvrir ce John Diva & The Rockets of Love. Avant même de prendre connaissance du groupe, premier fait important c’est le sol en dur sous la tente qui permettra de profiter des concerts tout le week-end les pieds au sec et surtout de pas rester collé. Pour revenir au concert, il s’agit d’un groupe qui reprend les plus grands classiques du Hard à une sauce bien festive, bien américaine à la Mötley Crüe avec bien des gonzesses de partout. On assistera qu’à la fin du concert, mais suffisamment pour bien rigoler et ce prendre au jeu en reprenant les refrains en cœur. Alors c’est certes pas le groupe du siècle, mais en festival ça passe carrément bien, et de ce côté-là les allemands savent faire.

Bon par contre la pluie commence à faire son apparition, et comme il faut, si bien qu’il faut même sortir le super k-way Wacken.  Et le sol où l’herbe existe encore commence doucement sa transformation un peu partout...Et malgré une pluie abondante il faut que je commence à rallier le check-up pour récupérer les toulousains qui ne vont plus tellement tarder. Étant complètement à l’opposé du camping je vais devoir trouver un autre chemin que celui de l’aller afin de ne pas faire un détour inutilement, c’est ainsi que je vais me retrouver à traverser la zone cattering, poste de secours, parking technique. Bon j’avoue, je me suis demandé une ou deux fois où j’étais quand même. Mais après bien des aventures je retrouve finalement la route qui mène donc à la pose bracelet. J’arrive alors avec quelques minutes de retard, mais c’était juste pour leur laisser le temps d’obtenir leurs bracelets justement. Et je retrouve Pierre, Alex, Talasquin et Lily dans leur somptueux k-way eux aussi. ! En tout cas je suis bien accueilli puisqu’ils m’attendent avec des bières. La nuit tombe doucement et on décide de se mettre en chemin en direction du camping. Chemin un peu interminable d’ailleurs puisque je l’avais fait le matin même en voiture. On arrive sur le camping dans une nuit noire et sous une pluie battante. Et le plus drôle c’est qu’il faut encore monter des tentes.  Mais ça n’est pas grave et tout le monde garde le sourire, et l’avantage des Quechua c’est que c’est plutôt rapide pour le coup.
A ce moment les plus courageux rejoindront le site pour Uli Jon Roth et Europe, et moi finalement je rejoindrai ma tente car déjà trop de kilomètres dans les pattes, et puis la pluie me saoule en fait !
 
JEUDI 30 JUILLET :
 
Et hop premier réveil à Wacken avec deux belles surprises : la pluie s’est arrêtée et il n'y pas de boue devant les tentes. Et surtout les choses sérieuses vont pouvoir commencer !  Et ici aussi d’ailleurs, car c’est marrant de jouer à "3615 my life", mais essayons de parler un peu du festival et des groupes maintenant. :


Bref à 10h30 en pointant le nez dehors, il pleut toujours un peu finalement, et les Toulousains on revêtis leurs plus beaux k-way. On est jeudi et comme toutes les années, les concerts sur les Main Stages commencent à 15h ce jour-là, alors c’est le traditionnel apéro BBQ.  Le temps passe plutôt vite et après quelques bières et quelques grillades il est déjà 15h passé, bon bah Skyline on oublie du coup !
Il ne reste sur le camp plus que les bisontins, Nico et moi, alors une dernière tournée de Jäger (ok sauf pour moi) et on décolle du camp, il est déjà 16h et UDO commence à l’instant son show  spécial avec orchestre. C’est pas un truc qui m’intéresse spécialement sur le papier, mais bon c’est UDO et entendre des classiques d’Accept sur les Main Stages de Wacken c’est toujours un plaisir. Encore faut-il arriver à temps.... En chemin on découvre un camping lamentable, de la boue de partout et des voitures bloquées dans tous les sens.  On prend donc la navette réservée aux VIP, et c’est bien un avantage cette année avec ce temps de merde, à un détail près. En effet en raison des conditions climatiques, la navette ne pourra pas nous déposer à l’entrée de l’espace VIP proche des Main Stages,  mais complétement à l’opposé, à l’entrée proche de la Party Stage. Chose à améliorer dans le futur si des conditions sont similaires. Bon après en sept min on était tout de même à l’entrée du site...

Juste avant de passer le contrôle, nous devant le camping festivalier, ce qui fait et de suite relativiser sur l’état de notre camping. En effet le camping festivalier est dans un état plus que pitoyable avec des tentes noyées sous la boue. Enfin quand je dis "juste avant" c’est façon de parler, car entre l’arrêt de bus et l’entrée il y a pas long mais en piétinant dans quinze centimètres de boue bien liquide c’est un peu la galère. Et surtout le plus compliqué est d’essayer de ne pas tomber ! Après un chouette parcours du combattant on arrive enfin sur le site, du moins on entre par le Metal Market pour le coup.

Après une petite pause café pour certains on prend la direction des Main Stages, mais en chemin on tombe sur STEVE'N'SEAGULLS, un cover band à la sauce bien paysanne qui a créé le buzz un peu plus tôt dans l’année sur
 
internet, qui se produit au même moment au Beer Garden.  Bien entendu ils balancent les plus grands classiques avec AC/DC, Metallica ou encore Maiden. Bon passé l’effet "mode" du truc et l’originalité de la chose, au bout d'un quart d'heure ça n’est pas l’extase non plus. Disons qu’ils ont très bien leur place au Beer Garden comme bande son en buvant quelques bières....
Allez on repart, toujours en direction des Main Stages, oui oui on y est toujours pas, la boue n’aidant pas à faire des records de vitesse je le rappelle. Cette fois ci on s’arrête faire nos beaufs pour faire quelques photos des grand panneaux avec les dessins où il manque juste les têtes qu’on remplace justement par les nôtres ou encore dans le fameux photomaton Jägermeister. Décidément UDO ce sera pour une autre fois !
On arrive finalement devant la True Metal Stage, enfin quand je dis devant c’est face à la scène mais à des dizaines de mètres, où on aperçoit UDO tel une fourmis, et du coup pas facile de vous décrire la scène à cette distance. On restera donc dans la zone centrale, entre le Wackinger et le site du festival, pour les 10 dernières minutes ça ne vaut pas tellement le coup de s’approcher en fait. On loupe tout juste le début de Metal Heart, alors comme je disais précédemment UDO se produit aujourd’hui avec un orchestre, et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de l’orchestre de l’armée de Brückberg. Enfin ça reste pas folichon quoi, "Metal Heart" perd carrément toute sa saveur pour le coup.  On reste parce que c’est bientôt la fin, mais sans grande conviction. Ils termineront donc par "Princess of the Dawn". Et bien au final je suis bien content de n’avoir entendu que ces deux  chansons !
 
Mine de rien on a bien mérité une petite bière après tout ça, alors hop direction l’espace VIP. Mais avant ça un petit détour obligatoire par le stand de merch où je me procure le t-shirt event de Savatage avec comme recto simplement la pochette de "Hall of the Mountain King", et au verso juste la date du jour avec comme inscription "Wacken Germany". Je rejoins vite le VIP où on y
 
retrouve presque tout le monde, sauf Pierre qui doit être devant In Extremo le connaissant. Whaou quel bonheur de pouvoir enfin marché sur un sol dur, et pas avoir l’impression de s’enfoncer en restant debout !!! Premier moment ensemble dans l’espace VIP, et ça promet pour la suite, car entre bières, conneries et photos c’était sympa. Et après une petite pause de deux heures, on décide à se bouger voir ROB ZOMBIE, enfin non on s’est décidés bien avant, mais le temps de trouver la motivation pour retourner patauger en eaux troubles le concert avait commencer depuis une bonne quinzaine de minutes.
Nous voilà donc reparti arpenter non sans difficulté la plaine de Wacken en petit groupe de six. A peine après le passage du contrôle on tombe sur Sandrine avec son joli k-way jaune, certainement volé à un marin plus tôt dans la journée. On s’installe ensuite pas trop loin du premier bar, soit celui juste derrière la grosse régie centrale.

Finalement on ne sera pas très attentifs durant les premières minutes, trop occupés à faire des peintures de guerre sur nos gueules avec de la bonne boue fraiche en envoyant des photos. Et puis n’étant pas un très grand spécialiste du bonhomme, je ne pourrais vous dire les titres précis qu’il a joué. Après un peu de clame, je profite pour regarder un peu mieux le concert. Première déception, c’est toujours la même scène depuis 2011 (peut-être avant même, mais je l’ai vu pour la première fois au Hellfest en 2011). Après je ne suis pas non plus  emballé musicalement, mais en revanche on peut compter sur Rob Zombie et John 5 pour assurer le show. Dans le lot il y a quand même quelques chansons que j’ai reconnu comme "More Human Than Human" et "Thunder Kiss '65" (avec un petit passage de "School's Out") de son époque White Zombie, ou encore "Sick Bubble-Gum" et la dernière "Dragula". Avant le rappel on aura le droit à une reprise des Ramones, avant "Enter Sandman" de Metallica qui sera heureusement pas jouée en entière ! En conclusion et malgré le fait de ne pas avoir été très dans le concert, c’est divertissant mais sans grands intérêts. Je dirais que c’est un groupe sympa pour une première partie plutôt, mais je n’irais clairement pas les voir en tête d’affiche, même si je suppose qu’ils ne joueraient pas plus longtemps qu’aujourd’hui.
 
Pour la suite on a carrément changé de dimension, et pour cause reformation historique de SAVATAGE qui annonce un show de plus de deux heures en partenariat avec le TRANS-SIBERIAN ORCHESTRA. Alors même si peu d’infos ont été dévoilées sur ce concert, on sait que Savatage est programmé sur la Black Stage, et c’est donc tout naturellement qu’on s’avancera doucement en direction de celle-ci. 
 
La pression monte d’un cran quand l’écran géant annonce SAVATAGE, puis lorsque l’intro commence.  Intro avec quelques notes de piano accompagné d’une vidéo sur écran géant représentant une guitare sortant du sol, enfin intro très courte car à peine 20 secondes plus tard des lumières rouges éclairent Jon Oliva qui entame "Gutter Ballet" seul sur son clavier, puis les autres musiciens arrivent à tour de rôle et la chanson démarre enfin et le public suit bien.  Côté décor c’est une scène très sobre avec un énorme jeu de lumières, et pour changer un immense écran géant au fond. Jon Oliva très en voix ce soir, heureusement vu la préparation du show, et comme je disais un public bien présent et qui chante presque tout, et ça fait plaisir. Place ensuite à "24 Hours Ago", pas forcément le meilleur choix pour un concert court mais le riff à au moins l’avantage d’être bien percuteur, en tout cas Jon Oliva quitte son piano et se lâche un peu.  Le fond de la scène n’étant pas le seul endroit à diffuser des images, en effet les grands draps de chaque côtés de la scène ont aussi été recouvert d’écran géant, le rendu est assez chouette et le sera encore plus après, avec TSO. Le show monte d’un cran avec le monument "Edge of Thorns" chanté par Zak Stevens.  Un titre exécuté avec une très grande classe, et de sacrés frissons d’entendre cette magnifique voix.  Et hop Jon Oliva revient sur scène pour "Jesus Saves" et malgré ses quelques kilos en trop il se déchainera bien tout en faisant participer le public. Jon Olivia se remet au clavier et sans transition ils poursuivent par l’instrumental "The Storm" accompagné de pyro difficilement visible avec les vidéos de pluie en même temps. Le groupe enchaine avec "Dead Winter Dead" regroupant Jon Olivia et Zak Stevens sur la même scène.  Et on termine cette première partie centrée sur Savatage avec le sur-puissant "Hall of the Mountain King" et un Jon Olivia qui vient enfin frôler le bord de la scène. 

Après quelques secondes dans le noir, la True Metal Stage s’éclaire et c’est au tour de TSO de se joindre à la fête, bon pour ma part on redescend clairement d’un niveau car je n’aime pas le groupe que je trouve beaucoup trop

orchestrale à mon goût. Mais je remarque une chouette mise en scène avec beaucoup de pyro sur la première chanson. J’avoue aussi avoir clairement moins suivi cette seconde partie, enfin jusqu’à "The Hourglass" de Savatage de toute beauté avec Zak Stevens en duo, et une belle brochette de choristes. Et  cette seconde partie se terminepar trois titres de TSO.

Et là on entre dans l’histoire avec la 3ème et dernière partie, on découvre lors de l’intro la totalité des 2 scènes éclairées, les côtés des scènes et avec les écrans géants je vous laisse imaginer le panorama que cela représente, de toute beauté et ce jusqu’à la fin du concert. Le show commence par "The Mountain" de TSO, et là j’ai carrément été sur le cul par cette instrumentale et la prestation sur deux scènes. On poursuit avec une nouvelle de TSO et sa chouette intro en vidéo, avant de revenir à Savatage avec "Turns to Me" et "Another Way" pour les deux derniers extraits de "The Wake of Magellan".  Cette dernière partie enchaine bien les titres entre Savatage et TSO, et les titres de ces derniers passent déjà un peu mieux avec tout ce beau monde. Et donc exit TSO le show se terminera avec les excellents "Morphine Child", "Believe" et "Chance", avant de conclure par "Christmas Eve". Je dois avouer avoir versé quelques larmes pendant "Believe" quand même, c’était juste un moment magique. Belle mise en scène aussi sur "Chance" avec l’énorme pendule qui se balançait au-dessus de chaque scène et avec tous les drapeaux du monde qui défilait sur les écrans, même si ça commençait à faire mal aux yeux à un moment, mais la fin avec tous les chanteurs en même temps pouha !!!

 

 
 
J’ai un peu de mal à mettre des mots sur ces derniers moments tellement c’était beau, mais je suis reparti avec des paillettes dans les yeux. Il n’y a qu’ici pour vivre des show de cette envergure, avec une ambiance au rendez-vous ce qui n’est plus forcément courant à Wacken ces dernières années. C’était un concert quasi parfait, les titres de TSO m’ont un peu laissé sur ma faim car à part "The Mountain" j’ai pas retenu grand chose musicalement parlant, mais la prestation était magnifique bien entendu. Ce concert entre direct dans mon TOP 5 des meilleurs concerts que j’ai eu l’occasion de voir.
Bref un concert, plutôt un show exceptionnel à couper le souffle et des musiciens au top niveau pour un grand moment qui restera très longtemps gravé dans ma tête.

Leti ayant eu un petit coup de moins bien sur la fin du concert, je décide de la raccompagner à la tente. Et après je n’aurai malheureusement par le temps de retourner devant la WET Stage pour Paul Di’Anno avec Architects of Chaoz. Et c’est peut-être pas plus mal après ce que je viens de vivre au final. 
Psycho Killer
 
 

 

 

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