Pendant 10 ans le « Firefest » a rassemblé les passionnés de rock mélodique à Nottingham et je n’ai pas réussi à y aller. Alors quand j’ai découvert cet été que son remplaçant : le 1er « Rockingham » se lançait avec une programmation succulente à base de bons vieux groupes us dont certains très rares et de groupes anglais et scandinaves, cette fois j’ai franchi le pas avec mon frère. Découverte de Nottingham sous un beau soleil automnal. Une ville fort agréable et particulièrement dynamique notamment en soirée. Le « Rock City » une salle de 1500 places environ est dans le centre ville ce qui est bien pratique d’autant que l’organisation permet qu’on sorte ou rentre à notre guise avec un bracelet.
Vendredi 23 octobre
Nous sommes tout devant pour voir débarquer le 1er groupe à 13h20 comme prévu. Il s’agit de SANTA CRUZ, 1 groupe de glam suédois qui ne laissera pas un bon souvenir. Des compos linéaires desservies par un son brouillon et une attitude scénique poseuse. 40 minutes qui laissent le public encore clairsemé peu convaincu.
Ils sont suivis de SERPENTINE, 1 groupe anglais de rock mélodique, 3 albums au compteur qui est bien plus convaincant grâce à 1 nouveau chanteur Adam Payne concerné et un son de qualité qui met en valeur les compos les plus mélodiques notamment du dernier album « Circle of knives ». Le reste du groupe est souriant mais peu mobile ce qui se voit quand quelques morceaux en milieu de set affaiblissent un peu la prestation.
On monte de plusieurs crans avec l’arrivée de ROMEO’S DAUGHTER , un groupe anglais qui a repris récemment une carrière entamée dans les 80’S et qui tire plus vers le pop rock mais un pop rock parfaitement maitrisé qui s’appuie sur la très agréable chanteuse Leigh Mathy et le guitariste efficace Craig Joiner. Ils mêlent « tubes » des 80’s et notamment l’excellent « wild child » (qui a été repris par Heart) et des extraits de leur convaincant dernier album Spin avec « radio » et « touch ».
Ce sera pour moi la meilleure prestation de la journée, le groupe assurant ensuite photos et discussions dans la salle en sous sol où on retrouve un merchandising assez maigre pour un tel festival.
On accueille ensuite ROBERT TEPPER, ce chanteur américain célèbre notamment pour son tube « no easy way out » et qui est accompagné de musiciens espagnols. Tepper a l’air très heureux sur scène et encourage ses musiciens un peu timides au début à l’être également. Sa voix fait merveille Petite galère à la fin ; le clavier tombe en panne ce qui produit 1 version du tube attendu plutôt bizarre. Tepper sera lui aussi très disponible auprès du public après son set.
Nous enchainons avec ECLIPSE l’excellent groupe suédois d’Erik Martenson qui assure le chant en courant partout sur scène, un grand sourire en permanence sur son visage et serrant les mains des premiers rangs . Les autres musiciens assurent un set dynamique mêlant des morceaux de leurs 3 derniers albums avec 1 hard mélodique tonitruant et sans répit comme sur les morceaux « stand on your feet », »wake me up »ou « blood enemies ».
Nous terminons avec la tête d’affiche de cette 1ere journée TOM KEIFER plutôt de bonne humeur qui alterne des morceaux de son répertoire solo et quelques tubes de Cinderella tels que « shake me », « shelter », « night songs ».
Sa voix résiste bien notamment sur une bonne version des Beatles « with the help of my friends » même si le son est un peu trop fort.
Il est 21h45 quand les lumières s’éteignent. Un horaire original pour une fin de festival mais qui s’explique par le fait que le » rock city » se transforme ensuite en boite de nuit ce qui permet de croiser des jeunes anglaises très court vêtues et de profiter des restaurants et pubs très nombreux dans la ville.
Vendredi 23 octobre
Nous sommes tout devant pour voir débarquer le 1er groupe à 13h20 comme prévu. Il s’agit de SANTA CRUZ, 1 groupe de glam suédois qui ne laissera pas un bon souvenir. Des compos linéaires desservies par un son brouillon et une attitude scénique poseuse. 40 minutes qui laissent le public encore clairsemé peu convaincu.
Ils sont suivis de SERPENTINE, 1 groupe anglais de rock mélodique, 3 albums au compteur qui est bien plus convaincant grâce à 1 nouveau chanteur Adam Payne concerné et un son de qualité qui met en valeur les compos les plus mélodiques notamment du dernier album « Circle of knives ». Le reste du groupe est souriant mais peu mobile ce qui se voit quand quelques morceaux en milieu de set affaiblissent un peu la prestation.
On monte de plusieurs crans avec l’arrivée de ROMEO’S DAUGHTER , un groupe anglais qui a repris récemment une carrière entamée dans les 80’S et qui tire plus vers le pop rock mais un pop rock parfaitement maitrisé qui s’appuie sur la très agréable chanteuse Leigh Mathy et le guitariste efficace Craig Joiner. Ils mêlent « tubes » des 80’s et notamment l’excellent « wild child » (qui a été repris par Heart) et des extraits de leur convaincant dernier album Spin avec « radio » et « touch ».
Ce sera pour moi la meilleure prestation de la journée, le groupe assurant ensuite photos et discussions dans la salle en sous sol où on retrouve un merchandising assez maigre pour un tel festival.
On accueille ensuite ROBERT TEPPER, ce chanteur américain célèbre notamment pour son tube « no easy way out » et qui est accompagné de musiciens espagnols. Tepper a l’air très heureux sur scène et encourage ses musiciens un peu timides au début à l’être également. Sa voix fait merveille Petite galère à la fin ; le clavier tombe en panne ce qui produit 1 version du tube attendu plutôt bizarre. Tepper sera lui aussi très disponible auprès du public après son set.
Nous enchainons avec ECLIPSE l’excellent groupe suédois d’Erik Martenson qui assure le chant en courant partout sur scène, un grand sourire en permanence sur son visage et serrant les mains des premiers rangs . Les autres musiciens assurent un set dynamique mêlant des morceaux de leurs 3 derniers albums avec 1 hard mélodique tonitruant et sans répit comme sur les morceaux « stand on your feet », »wake me up »ou « blood enemies ».
Nous terminons avec la tête d’affiche de cette 1ere journée TOM KEIFER plutôt de bonne humeur qui alterne des morceaux de son répertoire solo et quelques tubes de Cinderella tels que « shake me », « shelter », « night songs ».
Sa voix résiste bien notamment sur une bonne version des Beatles « with the help of my friends » même si le son est un peu trop fort.
Il est 21h45 quand les lumières s’éteignent. Un horaire original pour une fin de festival mais qui s’explique par le fait que le » rock city » se transforme ensuite en boite de nuit ce qui permet de croiser des jeunes anglaises très court vêtues et de profiter des restaurants et pubs très nombreux dans la ville.
Samedi 24 octobre :
C’est à 12h30 que démarre le 1er groupe de la journée, les jeunes suédois de CARE OF NIGHT, 1 seul album de rock mélodique agréable qu’ils arrivent à retranscrire sur scène avec une belle fraîcheur tout en semblant étonnés du soutien du public. 30 minutes seulement mais délicieuses comme leur titre « contact ».
C’est le groupe anglais VEGA qui poursuit. On les sent plus aguerris notamment le chanteur Nick Worksman qui vient chercher le public et réussit à faire le vibrer sur quelques titres convaincants de chacun de ses 3 albums comme « kiss of life » pour le 1er, « what the hell » pour le second et « stereo messiah » pour le 3iéme. Mais d’autres compos restent plus banales et font un peu retomber le soufflet à mon goût.
Ce ne sera pas le cas des expérimentés suédois de LAST AUTUMN’S DREAM qui du haut de leurs 11 albums en 11 ans et sous l’impulsion d’un Michael Erlandson très en voix démarrent leur set par un triplé gagnant extrait de leur dernier album Level eleven soit « kiss me », « follow your heart » et « go go to the show ».
Le groupe alterne ensuite ballades et morceaux joyeux (« again and again ») avec maestria puis rend hommage à leur bassiste disparu Marcel Jacob.
Je connais moins ELECTRIC BOYS, un groupe anglais plutôt psyché rock ou hard 70’s mais dont le look étudié, l’attitude scénique convaincante et les compos certes répétitives mais efficaces vont être appréciées par le public plus compact. 2 danseuses qui se trémoussent viennent réveiller la fin du concert.
Mais le niveau de qualité va exploser avec l’arrivée sur scène de JIM PETERIK au look improbable (gainé de cuir et chemise rose) et au groupe bigarré dont un Alessandro Del Vecchio très respectueux du maître mais qui va assurer au chant sur certains titres de Survivor. Peterik est un vrai entertainer qui sait mettre en valeur les nombreuses compos qu’il propose à base de Survivor naturellement avec une très longue et puissante version du célébrissime « eye of the tiger » mais aussi « burning heart » ou « I can’t hold back » Mais aussi avec une version survitaminée de « heavy metal » extrait de la BO du film du même nom ou les douceurs exquises qu’il a écrit pour 38 Special tels que « caught up in you » ou « hold on to loosely ». Vous l’avez compris un régal car Peterik sait en plus cracher des solos mélodiques d’excellente facture et assure un parfait contact avec le public.
Cela monte encore d’1 cran avec DAN REED NETWORK. Ayant aperçu Dan Reed tout timide en solo et en acoustique il y a quelques années, je ne m’attendais pas à une telle prestation hyper dynamique collée au public et soutenue par un groupe monstrueux avec notamment Brion James à la guitare et Melvin Branna à la basse.
Cela groove en permanence et je me laisse à danser au coté des membres de Vega pendant un concert jouissif qui s’appuie naturellement sur les 2 premiers albums (I et Slam de 1987 et 1989). Raisonnent les rythmes chaloupés des « resurrect », « get to you », « ritual » , « under my skin » ou « tiger in the dress ».
Cela restera la meilleure prestation du week-end pour moi et pour quelques autres des 12 français qui se réuniront dans un restaurant indien un peu plus tard.
Nous finissons la journée avec GOTTHARD. C’est carré, efficace avec un son surpuissant. Nic Maeder est bien à l’aise tandis que le guitariste Leo Leoni martyrise une talk box. Le groupe alterne quelques vieux morceaux « mama kin » et beaucoup de récents extraits des albums avec Maeder. On finit avec l’excellent « anytime,anywhere ». Rien à jeter mais cela n’avait pas la fraîcheur et le groove de Dan Reed Network quand même.
C’est à 12h30 que démarre le 1er groupe de la journée, les jeunes suédois de CARE OF NIGHT, 1 seul album de rock mélodique agréable qu’ils arrivent à retranscrire sur scène avec une belle fraîcheur tout en semblant étonnés du soutien du public. 30 minutes seulement mais délicieuses comme leur titre « contact ».
C’est le groupe anglais VEGA qui poursuit. On les sent plus aguerris notamment le chanteur Nick Worksman qui vient chercher le public et réussit à faire le vibrer sur quelques titres convaincants de chacun de ses 3 albums comme « kiss of life » pour le 1er, « what the hell » pour le second et « stereo messiah » pour le 3iéme. Mais d’autres compos restent plus banales et font un peu retomber le soufflet à mon goût.
Ce ne sera pas le cas des expérimentés suédois de LAST AUTUMN’S DREAM qui du haut de leurs 11 albums en 11 ans et sous l’impulsion d’un Michael Erlandson très en voix démarrent leur set par un triplé gagnant extrait de leur dernier album Level eleven soit « kiss me », « follow your heart » et « go go to the show ».
Le groupe alterne ensuite ballades et morceaux joyeux (« again and again ») avec maestria puis rend hommage à leur bassiste disparu Marcel Jacob.
Je connais moins ELECTRIC BOYS, un groupe anglais plutôt psyché rock ou hard 70’s mais dont le look étudié, l’attitude scénique convaincante et les compos certes répétitives mais efficaces vont être appréciées par le public plus compact. 2 danseuses qui se trémoussent viennent réveiller la fin du concert.
Mais le niveau de qualité va exploser avec l’arrivée sur scène de JIM PETERIK au look improbable (gainé de cuir et chemise rose) et au groupe bigarré dont un Alessandro Del Vecchio très respectueux du maître mais qui va assurer au chant sur certains titres de Survivor. Peterik est un vrai entertainer qui sait mettre en valeur les nombreuses compos qu’il propose à base de Survivor naturellement avec une très longue et puissante version du célébrissime « eye of the tiger » mais aussi « burning heart » ou « I can’t hold back » Mais aussi avec une version survitaminée de « heavy metal » extrait de la BO du film du même nom ou les douceurs exquises qu’il a écrit pour 38 Special tels que « caught up in you » ou « hold on to loosely ». Vous l’avez compris un régal car Peterik sait en plus cracher des solos mélodiques d’excellente facture et assure un parfait contact avec le public.
Cela monte encore d’1 cran avec DAN REED NETWORK. Ayant aperçu Dan Reed tout timide en solo et en acoustique il y a quelques années, je ne m’attendais pas à une telle prestation hyper dynamique collée au public et soutenue par un groupe monstrueux avec notamment Brion James à la guitare et Melvin Branna à la basse.
Cela groove en permanence et je me laisse à danser au coté des membres de Vega pendant un concert jouissif qui s’appuie naturellement sur les 2 premiers albums (I et Slam de 1987 et 1989). Raisonnent les rythmes chaloupés des « resurrect », « get to you », « ritual » , « under my skin » ou « tiger in the dress ».
Cela restera la meilleure prestation du week-end pour moi et pour quelques autres des 12 français qui se réuniront dans un restaurant indien un peu plus tard.
Nous finissons la journée avec GOTTHARD. C’est carré, efficace avec un son surpuissant. Nic Maeder est bien à l’aise tandis que le guitariste Leo Leoni martyrise une talk box. Le groupe alterne quelques vieux morceaux « mama kin » et beaucoup de récents extraits des albums avec Maeder. On finit avec l’excellent « anytime,anywhere ». Rien à jeter mais cela n’avait pas la fraîcheur et le groove de Dan Reed Network quand même.
Dimanche 25 octobre
Dernier jour et on démarre dés 12h avec ISSA. La chanteuse suédoise est peu mobile sur scène mais on le comprend mieux quand elle annonce qu’elle est enceinte. En dehors de la reprise de « can’t stop » d’Aviator, on ne retient pas grand chose de cette courte prestation.
On fuit assez vite après quelques morceaux d’un groupe irlandais inconnu et bedonnant « NOT HOT ASHES. Le son est beaucoup trop fort ce qui va être une quasi constante ce dernier jour ce qui va le gâcher largement.
C’est AMMUNITION le groupe solo de l’ex chanteur de Wig Wam Age Sten Nilsen qui prend le relais accompagné notamment d’Erik Martenson à la guitare et du guitariste d’Eclipse qui dépanne à la basse. Là aussi le son trop fort gâche des compos pourtant convaincantes même si le chanteur est plus approximatif que sur disque.
ROYAL HUNT qui arrive ensuite en souffre également ainsi de quelques bizarreries : pourquoi alors que les claviers d’Andre Andersen remplissent la moitié de la scène, découvre t’on des intros au piano samplées ?
Les manières de DC Cooper sont aussi un peu agaçantes et je pars avant la fin du concert pour un groupe qui m’avait enchanté pourtant il y a quelques années à Paris et dont le dernier album m’avait accroché.
Le son est plus supportable pour STAN BUSH qui nous livre 3 extraits de son vieil album « stan bush and barrage » avec « primitive lover » , « love don’t lie » repris par House of Lords et son tube « the touch » qu’il rajoute à chacun de ses albums depuis 10 ans. Le reste des compos est un peu moins convaincant, la faute à une certaine timidité pour un chanteur pourtant à la longue carrière. Belle version de la ballade « dream the dream » cependant.
La surprise c’est ensuite pour moi ROBBY VALENTINE. Des compos alambiquées mêlant du rock symphonique, des riffs metal, des refrains Fm et du Queen avec même une reprise du « Bohemian Rhapsody ». La mixture pourrait être indigeste mais porté par un Robby habité et des musiciens motivés dont une excellente chanteuse, c’est excellent tout au long d’un set très diversifié. Apprécier notamment le versatile « 4th rate razorback » et le pop « black rain ».
On attendait avec impatience la reformation presque totale du groupe de hard Fm californien GIUFFRIA sans Greg Giuffria et le bassiste d’origine certes mais avec David Glen Eisley au chant, Craig Goldy à la guitare et Alex Krigger à la batterie. Cela part très bien avec de bonnes versions des classiques « don’t tear me down » et « trouble again » puis la ballade « call to the arms ». Mais quelques discours vaseux d’Eisley et un bruit parasite qui arrête le concert pendant de longues minutes sans intervention technique montrant les limites de l’organisation du Festival vont gâcher la fin du concert. S’y rajoutent des solis de guitare et de batterie qui auraient pu être avantageusement remplacés par des morceaux de « silk and steel » attendus en vain.
C’est DOKKEN qui clôt le festival. Le son est bon mais trop fort et surtout on n’entend pas Don Dokken chanter. A t’il perdu sa voix ou est-ce un problème technique comme il semble l’indiquer en pestant contre les techniciens pendant tout le concert ? On ne le saura pas ce qui n’empêche pas le batteur Mick Brown de le chambrer pour qu’il arrête ses protestations. Beaucoup de tubes des 80’s défilent tels qu’ »into the fire » , « breaking the chains », « dream warriors », « the hunter » « it’s not love » mais l’envie n’est y est plus dans un public qui fuit par poignées malgré les solis de shredder de John Levin et les admonestations de Dokken qui tente de relancer la machine.
Au final un festival qui aura soufflé le chaud avec d’excellentes prestations de Dan Reed Network, Jim Peterik, Romeo’s Daughter, Last autumn’s Dream , des horaires parfaitement tenus et un son excellent les 2 premiers jours et le froid le 3iéme jour avec un son trop fort, des limites d’une organisation finalement très absente : aucune présentation des groupes, résolution tardive des incidents sur scène, merchandising très limité. Les anciens du Firefest ont apprécié la programmation de ce Rockingham mais ont regretté le manque d’ambiance et un public plus clairsemé.
Y aura une version 2 de ce Rockingham ?
Dernier jour et on démarre dés 12h avec ISSA. La chanteuse suédoise est peu mobile sur scène mais on le comprend mieux quand elle annonce qu’elle est enceinte. En dehors de la reprise de « can’t stop » d’Aviator, on ne retient pas grand chose de cette courte prestation.
On fuit assez vite après quelques morceaux d’un groupe irlandais inconnu et bedonnant « NOT HOT ASHES. Le son est beaucoup trop fort ce qui va être une quasi constante ce dernier jour ce qui va le gâcher largement.
C’est AMMUNITION le groupe solo de l’ex chanteur de Wig Wam Age Sten Nilsen qui prend le relais accompagné notamment d’Erik Martenson à la guitare et du guitariste d’Eclipse qui dépanne à la basse. Là aussi le son trop fort gâche des compos pourtant convaincantes même si le chanteur est plus approximatif que sur disque.
ROYAL HUNT qui arrive ensuite en souffre également ainsi de quelques bizarreries : pourquoi alors que les claviers d’Andre Andersen remplissent la moitié de la scène, découvre t’on des intros au piano samplées ?
Les manières de DC Cooper sont aussi un peu agaçantes et je pars avant la fin du concert pour un groupe qui m’avait enchanté pourtant il y a quelques années à Paris et dont le dernier album m’avait accroché.
Le son est plus supportable pour STAN BUSH qui nous livre 3 extraits de son vieil album « stan bush and barrage » avec « primitive lover » , « love don’t lie » repris par House of Lords et son tube « the touch » qu’il rajoute à chacun de ses albums depuis 10 ans. Le reste des compos est un peu moins convaincant, la faute à une certaine timidité pour un chanteur pourtant à la longue carrière. Belle version de la ballade « dream the dream » cependant.
La surprise c’est ensuite pour moi ROBBY VALENTINE. Des compos alambiquées mêlant du rock symphonique, des riffs metal, des refrains Fm et du Queen avec même une reprise du « Bohemian Rhapsody ». La mixture pourrait être indigeste mais porté par un Robby habité et des musiciens motivés dont une excellente chanteuse, c’est excellent tout au long d’un set très diversifié. Apprécier notamment le versatile « 4th rate razorback » et le pop « black rain ».
On attendait avec impatience la reformation presque totale du groupe de hard Fm californien GIUFFRIA sans Greg Giuffria et le bassiste d’origine certes mais avec David Glen Eisley au chant, Craig Goldy à la guitare et Alex Krigger à la batterie. Cela part très bien avec de bonnes versions des classiques « don’t tear me down » et « trouble again » puis la ballade « call to the arms ». Mais quelques discours vaseux d’Eisley et un bruit parasite qui arrête le concert pendant de longues minutes sans intervention technique montrant les limites de l’organisation du Festival vont gâcher la fin du concert. S’y rajoutent des solis de guitare et de batterie qui auraient pu être avantageusement remplacés par des morceaux de « silk and steel » attendus en vain.
C’est DOKKEN qui clôt le festival. Le son est bon mais trop fort et surtout on n’entend pas Don Dokken chanter. A t’il perdu sa voix ou est-ce un problème technique comme il semble l’indiquer en pestant contre les techniciens pendant tout le concert ? On ne le saura pas ce qui n’empêche pas le batteur Mick Brown de le chambrer pour qu’il arrête ses protestations. Beaucoup de tubes des 80’s défilent tels qu’ »into the fire » , « breaking the chains », « dream warriors », « the hunter » « it’s not love » mais l’envie n’est y est plus dans un public qui fuit par poignées malgré les solis de shredder de John Levin et les admonestations de Dokken qui tente de relancer la machine.
Au final un festival qui aura soufflé le chaud avec d’excellentes prestations de Dan Reed Network, Jim Peterik, Romeo’s Daughter, Last autumn’s Dream , des horaires parfaitement tenus et un son excellent les 2 premiers jours et le froid le 3iéme jour avec un son trop fort, des limites d’une organisation finalement très absente : aucune présentation des groupes, résolution tardive des incidents sur scène, merchandising très limité. Les anciens du Firefest ont apprécié la programmation de ce Rockingham mais ont regretté le manque d’ambiance et un public plus clairsemé.
Y aura une version 2 de ce Rockingham ?
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