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Le samedi au Rising Fest, c'est là que les choses sérieuses se passent !

Les concerts ont lieu dans la grande salle de la Vapeur, qui fait le double de la petite. Celle-ci sert de bar et d'emplacement pour les stands de quelques partenaires du festival. Il y a plus de groupes, les hostilités commencent donc en début d'après-midi. Et surtout, aux côtés de quelques groupes français, on trouve une majorité de groupes internationaux. Bref le vendredi est une sorte d'apéro avant le plat de résistance du samedi ! Et par cette belle journée de fin de mois de septembre, on va avoir droit à un joli programme. L'affluence n'est pourtant pas trop au rendez-vous. Il y a plus de gens que la veille, bien sûr, puisque c'est la journée principale et qu'il y a beaucoup plus de monde disponible un samedi, mais pas en nombre suffisant pour rentabiliser la journée. Et la proportion de gens du coin est tout aussi ridicule... Mais ça ne va pas empêcher une ambiance excellente (après tout, quand on se déplace de loin, ça signifie aussi une vraie motivation) et des groupes qui vont tenir toutes les promesses en matière de live
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les hostilités commencent à 14h45 avec DEPTHS OF MADNESS. C'est un groupe dijonnais dont j'avais très vaguement entendu parler avant qu'il ne soit annoncé au Rising Fest, et dont je n'avais jamais écouté une seule note. Ils ont beau être du coin, ils ne ramènent pas grand monde. C'est normal que le groupe qui ouvre un festival, même petit, ne remplisse pas la salle. Mais il n'y avait qu'une dizaine de personnes au premier rang pour les supporter. Vu qu'ils sont cinq dans le groupe, ça fait en moyenne deux soutiens par musicien ! Soit ils n'ont pas d'amis (mais ils avaient l'air bien sympas et avenants donc ça m'étonnerait), soit l'essentiel de leurs connaissances se trouvent en dehors du milieu metal...  Je ne vais pas en remettre une couche sur le public bourguignon, mais c'est juste que je ne comprends pas que, dans une région où les concerts de metal sont relativement rares, les gens bougent aussi peu même pour soutenir des groupes du coin. Enfin bref... Parlons musique, c'est plus intéressant !
J'ai bien aimé Depths Of Madness. Si personne ne vient les voir chez eux, moi j'irais les voir avec plaisir s'ils passaient à côté de chez moi ! Leur musique n'est pas d'une grande originalité, mais très bien faite. Je pense qu'ils auraient largement eu leur chance s'ils avaient fait leur apparition au début des années 2000, quand le style avait le vent en poupe. Ils pratiquent un speed mélodique de fort bonne facture. Le chanteur a plus un look de boys band que de metalleux avec sa chaîne en or qui brille et sa coiffure avec une tonne de gel, mais il a une pure voix. Même si son look fait un peu décalé, il ne manque pas de charisme. Très communicatif et mobile, il aura tout fait pour faire bouger la salle. Les autres musiciens sont bien en place et maîtrisent bien leurs instruments. A noter une reprise de "I want out" de vous savez qui... Ca doit faire plus de vingt fois que je l'entends en live, entre les concerts de Helloween, Gamma Ray, Unisonic et même Rock Meets Classic en août à Wacken, plus les reprises par des petits groupes comme aujourd'hui... Mais ça fait toujours son petit effet ! Voilà donc un concert bien plaisant d'un groupe sympa et qui a tout donné sur scène.
  
C'est un autre groupe français, ELVENSTORM, qui enchaîne. Eux, je les connais et je les aime bien ! Ils viennent de Grenoble (comme Rising Steel la veille) et pratiquent un heavy metal traditionnel d'influence 100% allemande. Leur dernier album a d'ailleurs été produit pas Lars Ramcke de Stormwarrior. C'est épique et rentre-dedans comme il se doit, et on y perçoit les influences des références du genre que sont Grave Digger, Running Wild, le Helloween du début... Et le tout avec une fille au chant ! Et Laura n'a pas une voix calibrée metal à chanteuses à la Within Temptation ou Nightwish. Bien au contraire, elle a une bonne voix heavy éraillée dopée à la testostérone et, s'il fallait une comparaison, ce serait plutôt avec des filles comme Federica de Boni de White Skull ou Marta Gabriel de Crystal Viper, ou encore Liv Jagrell de Sister Sin. Sur CD, j'aime beaucoup ce qu'ils font, "Blood leads to glory" étant un album de très bonne facture. Malheureusement, en live, le résultat va s'avérer décevant. Ce n'est pas la faute du groupe, du reste. Ils ont été lâchés par la technique. C'est surtout la salle qui est à blâmer, pour avoir imposé ses propres techniciens qui ne connaissent pas le metal et qui n'ont pas fait l'effort de s'adapter aux particularités de notre musique pour sonoriser correctement les groupes. Quand je disais que les organisateurs n'étaient pas aidés...  Et c'est donc Elvenstorm qui en fait les frais. On sent que le groupe est motivé et a envie d'en montrer. Mais sans les retours sur scène, tout le monde s'emmêle les pinceaux. Côté public, on a l'impression que c'est de la bouillie sonore. Les morceaux que je connais sont méconnaissables, et il m'est impossible d'apprécier des chansons que je ne connais pas dans des conditions pareilles. Certains ont trouvé que Laura chantait faux, personnellement je pense surtout qu'elle plaçait sa voix par rapport aux retours qu'elle avait. Soyons clairs, ce concert d'Elvenstorm n'était pas bon, même si j'ai pu apprécier certains moments (notamment l'excellent "Sworn to the dark"). Mais ce n'est pas imputable à une mauvaise prestation du groupe, qui a fait ce qu'il a pu dans des conditions techniques déplorables.
Tous les groupes n'ont pas eu un super son à ce Rising Fest, pour autant Elvenstorm a été particulièrement verni. En fait, j'ai surtout envie de les revoir dans de bonnes conditions, parce que leur musique est bonne (bonne, bonne !) et qu'ils ont montré une belle envie de jouer. 

Playlist de ELVENSTORM :

Intro
Werewolves of the East
Fallen One
Black Hordes
Sworn to the Dark
Raven in a Blackened Sky
Sirens of Death
Legions of Steel
Into the Fire (Savage Grace cover)
  
A la fin du set d'Elvenstorm, Eklipse vient prendre le micro pour annoncer un changement de running order : Les Niçois de DarkTribe, qui devaient jouer à la suite d'Elvenstorm, sont retardés par les embouteillages et leur place est donc inversée avec celle des LIZZIES. Il s'agit d'un groupe espagnol originaire de Madrid qui a deux particularités : le line-up est 100% féminin et le chant est en anglais. C'est à signaler car la majorité des groupes de metal espagnols connus chantent dans la langue de Cervantes. Cela étant, il commence à y avoir un certain nombre de jeunes groupes ibériques qui se mettent à l'anglais tels que Hitten, Iron Curtain, Thunderheart, Witchtower, et donc les Lizzies, et ils s'en sortent plutôt pas mal.
Les quatre Madrilènes vont en tout cas convaincre tout le monde présent ! Elle ont l'envie de jouer et la foi metallique, et elles vont s'appliquer à le montrer sur scène pendant trois quarts d'heure. Ce temps de jeu leur est suffisant au vu de leur discographie, puisqu'elles n'ont pas encore sorti de véritable album à ce jour, juste un single et un EP, disponibles à leur stand merchandising uniquement en version vinyle. Leur style est un heavy rock nerveux aux racines ancrées dans les 80's, comme tout bon groupe de heavy espagnol qui se respecte. Dans le style comme dans le look, d'ailleurs ! Elles dégagent en tout cas une énorme énergie sur scène, menées par une frontwoman, Elena "Hell end", qui court de partout, qui harangue le public et qui chante impeccablement. Les trois autres sont également au taquet. Les Espagnoles nous assènent donc un show impeccable, qui fera d'elles l'un des meilleurs groupes du Rising Fest en dehors des têtes d'affiches, qui tiendront bien leur rang. Una buena actuacion !
  C'est ensuite au tour des Niçois de DARKTRIBE d'investir la scène. Ils ont finalement réussi à arriver malgré les embouteillages ! Ces Français ont sorti deux albums, les deux signés sur des labels de statut honorable : Massacre Records pour "Mysticeti Victoria" (2011), Scarlet pour "The Modern Age" (2015). Pour autant, je n'ai jamais vraiment écouté. J'ai tout juste eu le temps d'écouter deux ou trois morceaux la semaine avant le festival pour m'en faire une idée. Il faut dire que le groupe a été rajouté à l'affiche une semaine avant, en remplacement des thrasheurs suisses de Battallion. Ils ont donc le mérite d'avoir pu se libérer et préparer un show bien au point dans un délai très court. Pour ma part, je n'ai pas accroché mais ils n'y sont pour rien, je ne suis pas fan du style. Ils pratiquent un power metal mélodique avec une touche prog et beaucoup de claviers. C'est très bien fait, c'est bien joué mais sans aller dire que ça sonne trop prog (mais pour moi, juste un peu prog, c'est souvent beaucoup trop), je trouve que ça manque un peu de feeling et d'émotion. Ca ne remet pas en cause la qualité des musiciens, qui sont excellents (en plus ils ont bénéficié d'un son tout à fait correct), ni l'état d'esprit du groupe : ils ont assuré malgré un délai de préparation très court et les galères des embouteillages de la journée et ça, ça mérite le plus grand respect. Simplement ce n'est pas trop ma came. Je regarde donc les trois premiers morceaux et, ne rentrant pas dans le concert, c'est la pause avec les potes !
  Un autre groupe étranger investit la scène avec les Italiens d'ASGARD. Après les Espagnoles de Lizzies, l'Europe du sud est à l'honneur aujourd'hui. Et comme elles, les Ritals vont faire une prestation très convaincante et vont faire partie des belles révélations de ce festival. Asgard a un nom très bateau (très drakkar, même !), et c'est loin d'être le premier groupe de metal à s'être baptisé ainsi. Mais ça n'enlève rien à leur talent. Ils ne jouent pas de pagan metal et n'ont de viking que le nom. Eux, leur créneau, c'est le pur heavy metal. Ils s'inscrivent en fait de la nouvelle vague de heavy traditionnel, aux côtés des Enforcer, Steelwing, Skull Fist, Cauldron, Ambush et autres Stallion. Ils ne prétendent pas à l'originalité ni à révolutionner la face du style, mais ils le font bien et avec conviction. Ils ont d'ailleurs leurs fans puisque, au milieu de leur show, ils se voient offrir un drapeau français avec le logo du groupe. Malgré un son un peu brouillon qui ne gâchera cependant pas le concert, le groupe joue bien et à toute vitesse, emmené par un chanteur déchaîné ! Ca speede d'un bout à l'autre et le chanteur a une capacité à monter dans les aigus et à tenir la note qui est vraiment impressionnante. Au final, c'est une très belle prestation qu'a donnée Asgard. Les Italiens ont vraiment une place au soleil à se faire au milieu de toute cette vague retro heavy essentiellement suédoise et allemande !
  
L'heure avançant, on entame la soirée avec un groupe plus important. STORMWARRIOR est en effet l'avant-dernier groupe de la soirée, et donc du festival. C'est aussi leur toute première date en France en quinze ans d'existence. Je les suis quasiment depuis leurs débuts, quand ils se voulaient être un hommage vivant à la première période brute et sauvage de Helloween. "Walls of Jericho" étant l'un des albums que j'ai le plus écoutés de ma vie, ça ne pouvait que me plaire. Et leur prestation au Wacken 2007 avec Kai Hansen où ils ont repris la moitié de cet album cultissime reste l'un de mes plus beaux souvenirs de concert (c'est c'est bien dommage qu'ils aient perdu l'enregistrement de ce live, qui devait faire l'objet d'un DVD). Pourtant, je restais sur une note mitigée de la dernière fois que je les avais vus, au Bang Your Head 2014. Ils avaient effectué une prestation poussive et donnaient l'impression d'un groupe en pilotage automatique et en panne d'inspiration (alors que leur dernier album en date, "Thunder and steele", tient pourtant largement la route). Les revoir un an plus tard me laissait donc un peu de marbre. En plus, arrivés la veille, ils ont goûté à toutes les bonnes spécialités alcoolisées bourguignonnes de l'Antre II Mondes, notamment le marc de Bourgogne et la Mandubienne, une bière forte excellente mais qui a dû faire un choc sur des Allemands habitués à la pils légère. Sans compter qu'un pote leur avait également fait découvrir le picon bière... à base de Leffe 9° ! Bref, ils ont eu semble-t-il un réveil difficile, tout en assurant à qui voulait l'entendre qu'ils auraient récupéré ce soir et qu'ils donneraient un bon concert ! Effectivement, ils ont assuré comme il fallait. C'était à des années lumières de la prestation plate et sans saveur qu'ils avaient fournie à Balingen l'année dernière. Là, on a affaire à un groupe motivé et qui a envie d'en découdre. Pour des mecs croisés quelques heures plus tôt avec une gueule de bois pas possible, la métamorphose est stupéfiante. Quand ils s'y mettent, ce sont des tueurs. C'est carré de chez carré, les riffs sont assénés à la moulinette de l'acier teuton (cette expression ne veut pas dire grand chose mais vous en aurez compris un peu l'idée), le batteur martyrise ses fûts comme le marteau de Thor et Lars Ramcke est bien en voix. En plus, on a droit à une jolie playlist best of qui parcourt quasiment tous leurs albums, avec de jolis hymnes de fer enchaînés sans temps mort tels que "Heading Northe", "Ragnarök", "Heavy metal fire", "Twilight of the gods", "Thunderer", "Odinn's warriors"... A mon goût, il ne manquait que "Signe of the warlorde" et "Lindisfarne". Mais il y avait en tout cas largement de quoi headbanguer et chanter en choeur pendant près d'une heure et demie. Le metal teuton, c'est bon !!! Les Allemands du Nord ont en tout cas convaincu tout le monde ce soir. Pour leur première en France, ils ont fait honneur aux organisateurs qui les ont fait venir et au public présent. 


C'est maintenant la dernière ligne droite du Rising Fest. Avant la tête d'affiche, on a un interlude d'une demi-heure à l'extérieur de la salle avec cette excellente tradition locale que sont les cartonnades. Les cartonnades, c'est un combat médiéval avec des épées, boucliers et armures en carton ! Ces armes médiévales en carton ont été patiemment élaborées pendant la journée par les membres de l'association qui gère ça... pour être détruites en à peine six minutes, soit la durée de "Hail and kill" de vous savez qui. Une dizaine de candidats se préparent, s'échauffent et brandissent leurs armes pendant l'intro, pendant que le public s'est mis en rond autour et chante Manowar en choeur. Puis au premier scream d'Eric Adams, ça charge et ça ne fait pas de quartier ! Et quand la chanson est finie, les armures en carton sont en lambeaux. C'est surprenant qu'un truc pareil n'ait pas été fait par des Allemands mais en tout cas c'est aussi débile que génial  !
  
Après ce divertissement, il faut rentrer dans la salle pour le clou du spectacle. BRAINSTORM joue en tête d'affiche, chose peu courante en France. Je crois qu'ils n'étaient plus passés en headliners dans notre beau pays depuis 2005 et la tournée "Liquid monster" (je les avais vus à Paris à la Loco à l'époque). Depuis, ils ont fait quelques passages chez nous mais soit en co-headlining (deux fois avec Primal Fear), soit en première partie (avec Alestorm récemment). Il faut dire aussi que la qualité discographique du groupe, au top dans la première moitié des années 2000, s'est fortement dégradée. Après un "Downburst" encore correct mais manquant de morceaux phares, trois albums insignifiants se sont succédé, faisant passer les Allemands dans le bas de classement de la deuxième division. Mais les Souabes ont repris du poil de la bête cette année avec un très bon "Firesoul" qui me motivait bien pour les revoir. Je ne sais pas ce qu'il a été de leurs prestations scéniques pendant leur période de perte d'inspiration puisque je ne les avais pas revus depuis le Earthshaker 2006. Mais en tout cas, ce soir, j'ai trouvé Brainstorm aussi bons qu'à la belle époque. Neuf ans de plus donc quelques poils blancs pour tous, un bassiste qui a changé (certes depuis 2007...), mais toujours la patate. Andy B. Franck a toujours la beaugossitude malgré une moustache qui ne lui va pas du tout. A 44 ans, sa voix est intacte et sans en faire des tonnes, c'est un frontman souriant et très communicatif. Il a toujours un bon mot, une plaisanterie sympa entre les chansons, sans jamais s'éterniser dans des speeches inutiles qui cassent le rythme (Tobias Sammet ou Joakim Brodén devraient s'en inspirer !). Du coup, les morceaux vont s'enchaîner comme des perles, avec "Metus mortis" et "Soul temptation" très bien représentés (c'est bien entendu ma période de prédilection du groupe). C'est jouissif de réentendre les "Shiva's tears", "Highs without lows", "Hollow hideaway" ou la génialissime "Blind suffering".  Les titres récents comme "Erased bu the dark" ou "...And I wonder" sont quasiment du même niveau. Je regrette juste qu'il n'y ait pas eu au moins un ou deux extraits des vieux albums "Holy" et "Ambiguity", qui contiennent un bon lot de pépites, mais il n'y a vraiment pas lieu de se plaindre du choix des morceaux. La setlist proposée est très bien équilibrée avec seize morceaux dont plus de la moitié sont des classiques du groupe. De plus, conformément à son statut de tête d'affiche, Brainstorm bénéficie d'un joli décor de scène avec un gros backdrop, et c'est surtout le seul groupe du festival à bénéficier d'un son impeccable. Et ce statut de tête d'affiche, ils le tiennent donc à merveille, d'autant que cette date dijonnaise était la dernière de leur tournée. Après neuf ans, ça fait plaisir de les revoir dans une aussi bonne forme !


Playlist de BRAINSTORM :

Highs Without Lows
Worlds Are Comin' Through
Hollow Hideaway
In the Blink of An Eye
Shiva's Tears
Erased by the Dark
Falling Spiral Down
Entering Solitude
All Those Words
Fire Walk with Me
Firesoul
...And I Wonder
How Do You Feel
Recall the Real
Blind Suffering
Shiver

C'est sur cette prestation de Brainstorm qui a fait l'unanimité que se termine cette cinquième édition du Rising Fest. Comme l'année dernière, ce fut un grand moment de metal en famille : une bonne affiche avec des groupes de qualité qui ont tous assuré, une bonne salle (malgré des problèmes de son récurrents cette année) et surtout plein de potes venus de partout en France... sauf de Bourgogne, mais je ne vais pas y revenir ! Il n'est pas sûr à ce jour qu'une sixième édition puisse se tenir en 2016, pour des raisons financières (le nombre d'entrées était insuffisant pour que les organisateurs rentrent dans leurs frais) et de salle. En effet, la Vapeur va fermer pour travaux et ne sera pas disponible en septembre prochain. Cette édition étant une réussite en termes de programmation, d'organisation et d'ambiance, un arrêt du festival ou une pause d'un an seraient vraiment regrettables, pour faire dans l'euphémisme. Je croise donc les doigts très fort pour que quelque chose soit possible en 2016.
Total support to Phenix Rising !!!
 


Pierre
 



 

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