MYRATH : 20h30 – 21h00. Fleuron du métal oriental et authentique porte drapeau (contrairement à certains groupes qui se sont accaparés de ces sonorités avec plus ou moins d'à-propos), ces tunisiens, ce soir habillés comme des princes, auront sans doute convaincu un nouveau public, grâce à leur enthousiasme et leur état d'esprit. Ils n'ont pas omis pas d'émettre publiquement une pensée pour les victimes du terrorisme sur la plage de Sousse.
J'avais déjà remarqué le groupe de Malek Ben Arbia, fondateur et guitariste depuis 2001, à l'occasion d'un précédent concert lors duquel ils étaient également invités, et ce soir MYRATH achève de me séduire.
A l'instar d'Orphaned Land, ils se sentent obligés de faire usage des bandes sons orientales alors qu'ils pourraient parfaitement se limiter aux atmosphères délivrées par les claviers de Elyes Bouchoucha. Personnellement ça m'agace mais c'est après tout (malheureusement) monnaie courante et cela ne semble pas choquer grand monde. Cela passe d'autant mieux que pour le reste, les musiciens font un très bon travail.
La danseuse sensée souligner les origines du groupe accroît le dépaysement musical, mais pour ma part avec ou sans ces gesticulations le groupe marque parfaitement son originalité sur la scène métal.
Comme le chanteur Zaher Zorgati, je trouve que la demi-heure est passée trop vite. En compagnie des autres musiciens, Anis Jouini à la basse et Morgan Berthet à la batterie, le groupe salue un plublic ravi. Je ne manquerai pas de les revoir à leur passage à Paris.
PROGRAMME
Sour Sigh (Tales of the Sands)
Merciless Times (Tales of the Sands)
Wide Shut (Tales of the Sands)
Tales of the Sands (Tales of the Sands)
Madness Desert (Call)
Beyond the Stars (Tales of the Sands).
ANATHEMA : 21h30– 22h30. Dans ce cadre idéal, la musique d'Anathema aurait pu/dû s'épanouir et resplendir totalement mais hélas la sonorisation n'était manifestement pas réglée par des romantiques ; bien trop de basses ont nui au bonheur de beaucoup d'auditeurs.
Cependant, avec un peu de mansuétudes et beaucoup d'admiration (surtout pour la toujours ravissante Lee Douglas, je dois l'avouer) j'ai vécu un concert merveilleux, vivant pleinement le privilège d'assister à une exceptionnelle soirée musicale dans un théâtre antique et entouré de beaucoup d'ami(e)s !
Pour ma part, le principal reproche que j'adresse au groupe est d'avoir interprété trop de titres du dernier opus qui ne me séduit toujours pas en dépit de trois concerts depuis sa parution.
Je ne m'étendrais donc pas sur ce dixième concert du groupe auquel j'ai la chance d'assister ; grand admirateur je suis et reste pour ces atmosphères si mélancoliques et belles. Faute d'une sonorisation moins ravageuse, et d'un programme mieux choisi, il auront sans doute laissé passer une chance de transcender un peu plus l'émotion des auditeurs.
PROGRAMME
Anathema (Distant Satellites)
Untouchable, Part 1 (Weather Systems)
Thin Air (We’re Here Because We’re Here)
The Lost Song, Part 3 (Distant Satellites)
Lightning Song (Weather Systems)
The Beginning and the End (Weather Systems)
Universal (We’re Here Because We’re Here)
Distant Satellites (Distant Satellites)
DREAM THEATER : 22h56 – 00h30. Intro un peu longuette à mon gout, mais on passe vite à l'action … violemment car la sonorisation s'avère vite poussée à l'excès. Les protections auditives s'imposent hélas, altérant ainsi en partie mon bonheur pourtant sincère de les voir dans ce cadre aussi prestigieux.
Je tente cependant de faire fi de cette mauvaise sonorisation et parviens à orienter mon attention alternativement sur les musiciens.
Je dois avouer qu'au-delà du talent reconnu et incontestable de Petrucci, je suis en admiration pour Myung ; toujours aussi introverti et modeste, mais quel talent ! Il peut paraître austère pour certain, moi je le trouve appliqué et particulièrement expérimenté. Mangini est un excellent batteur mais je ne parviens pas à oublier les facéties de Portnoy (c'est con mais c'est comme ça). Labrie est bien en voix et chante juste, un pur bonheur ! Rudess m'est paru plus discret que d'habitude et c'est tant mieux.
Quant au choix des titres, on aurait pu trouver autant de programmateur que de spectateurs, alors il faut bien puiser un minimum de titres pour représenter leurs 30 années, prétexte à la présente tournée. Personnellement, je me suis particulièrement réjoui de l'interprétation de "The Spirit Carries On" (chair de poule garantie), de "Panic Attack" (ô ces passages de la basse, et l'intro en particulier puis ces duos avec la guitare ou avec le clavier) et de "Bridges in the Sky".
Cela fait dix fois que j'assiste à un concert de Dream Theater et je ne m'en lasse toujours pas !
PROGRAMME
Afterlife
Metropolis Pt. 1: The Miracle and the Sleeper
Caught in a Web
A Change of Seasons: II Innocence
Burning My Soul
The Spirit Carries On
About to Crash
As I Am
Panic Attack
Constant Motion
Wither
Bridges in the Sky
RAPPEL :
Behind the Veil
J'avais déjà remarqué le groupe de Malek Ben Arbia, fondateur et guitariste depuis 2001, à l'occasion d'un précédent concert lors duquel ils étaient également invités, et ce soir MYRATH achève de me séduire.
A l'instar d'Orphaned Land, ils se sentent obligés de faire usage des bandes sons orientales alors qu'ils pourraient parfaitement se limiter aux atmosphères délivrées par les claviers de Elyes Bouchoucha. Personnellement ça m'agace mais c'est après tout (malheureusement) monnaie courante et cela ne semble pas choquer grand monde. Cela passe d'autant mieux que pour le reste, les musiciens font un très bon travail.
La danseuse sensée souligner les origines du groupe accroît le dépaysement musical, mais pour ma part avec ou sans ces gesticulations le groupe marque parfaitement son originalité sur la scène métal.
Comme le chanteur Zaher Zorgati, je trouve que la demi-heure est passée trop vite. En compagnie des autres musiciens, Anis Jouini à la basse et Morgan Berthet à la batterie, le groupe salue un plublic ravi. Je ne manquerai pas de les revoir à leur passage à Paris.
PROGRAMME
Sour Sigh (Tales of the Sands)
Merciless Times (Tales of the Sands)
Wide Shut (Tales of the Sands)
Tales of the Sands (Tales of the Sands)
Madness Desert (Call)
Beyond the Stars (Tales of the Sands).
ANATHEMA : 21h30– 22h30. Dans ce cadre idéal, la musique d'Anathema aurait pu/dû s'épanouir et resplendir totalement mais hélas la sonorisation n'était manifestement pas réglée par des romantiques ; bien trop de basses ont nui au bonheur de beaucoup d'auditeurs.
Cependant, avec un peu de mansuétudes et beaucoup d'admiration (surtout pour la toujours ravissante Lee Douglas, je dois l'avouer) j'ai vécu un concert merveilleux, vivant pleinement le privilège d'assister à une exceptionnelle soirée musicale dans un théâtre antique et entouré de beaucoup d'ami(e)s !
Pour ma part, le principal reproche que j'adresse au groupe est d'avoir interprété trop de titres du dernier opus qui ne me séduit toujours pas en dépit de trois concerts depuis sa parution.
Je ne m'étendrais donc pas sur ce dixième concert du groupe auquel j'ai la chance d'assister ; grand admirateur je suis et reste pour ces atmosphères si mélancoliques et belles. Faute d'une sonorisation moins ravageuse, et d'un programme mieux choisi, il auront sans doute laissé passer une chance de transcender un peu plus l'émotion des auditeurs.
PROGRAMME
Anathema (Distant Satellites)
Untouchable, Part 1 (Weather Systems)
Thin Air (We’re Here Because We’re Here)
The Lost Song, Part 3 (Distant Satellites)
Lightning Song (Weather Systems)
The Beginning and the End (Weather Systems)
Universal (We’re Here Because We’re Here)
Distant Satellites (Distant Satellites)
DREAM THEATER : 22h56 – 00h30. Intro un peu longuette à mon gout, mais on passe vite à l'action … violemment car la sonorisation s'avère vite poussée à l'excès. Les protections auditives s'imposent hélas, altérant ainsi en partie mon bonheur pourtant sincère de les voir dans ce cadre aussi prestigieux.
Je tente cependant de faire fi de cette mauvaise sonorisation et parviens à orienter mon attention alternativement sur les musiciens.
Je dois avouer qu'au-delà du talent reconnu et incontestable de Petrucci, je suis en admiration pour Myung ; toujours aussi introverti et modeste, mais quel talent ! Il peut paraître austère pour certain, moi je le trouve appliqué et particulièrement expérimenté. Mangini est un excellent batteur mais je ne parviens pas à oublier les facéties de Portnoy (c'est con mais c'est comme ça). Labrie est bien en voix et chante juste, un pur bonheur ! Rudess m'est paru plus discret que d'habitude et c'est tant mieux.
Quant au choix des titres, on aurait pu trouver autant de programmateur que de spectateurs, alors il faut bien puiser un minimum de titres pour représenter leurs 30 années, prétexte à la présente tournée. Personnellement, je me suis particulièrement réjoui de l'interprétation de "The Spirit Carries On" (chair de poule garantie), de "Panic Attack" (ô ces passages de la basse, et l'intro en particulier puis ces duos avec la guitare ou avec le clavier) et de "Bridges in the Sky".
Cela fait dix fois que j'assiste à un concert de Dream Theater et je ne m'en lasse toujours pas !
PROGRAMME
Afterlife
Metropolis Pt. 1: The Miracle and the Sleeper
Caught in a Web
A Change of Seasons: II Innocence
Burning My Soul
The Spirit Carries On
About to Crash
As I Am
Panic Attack
Constant Motion
Wither
Bridges in the Sky
RAPPEL :
Behind the Veil
Patrice du Houblon
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